VALERIE - LE TAUREAU
C'est comme la barque de Knout,
qui au loin, sur les eaux, chaloupe,
lorsqu'elle vient à ta rencontre.
Sa silhouette semble alors bercée par une onde
qu'un généreux courant fait affluer vers toi.
Alors, ses bras ouverts semblent hisser les voiles
d'un navire invisible en partance pour quelque paradis.
Elle t'invite, silencieuse, à bord de ce somptueux vaisseau
qui glisse sans entrave dans les airs, sur les eaux
Semblable au paquebot, c'est même un continent,
comme une Hyperborée dont elle seule détient le secret.
Rien du cagibi où elle oeuvre ne laisse deviner
en quelle immensité sa vraie vie se vit.
Et, pourtant, c'est du fond de cet antre
qu'elle manoeuvre
bien des courants et des énergies.
Elle ne se voit pas faire pendant qu'elle officie sous terre.
Semblable à Perséphone, à la vie elle redonne
tous les corps meurtris.
Et sous ces doigts légers se pâment,
hommes et femmes auxquels elle rend l'âme.
Modeste magicienne, féminin thaumaturge,
à la vie elle sourit.
Du fond de sa caverne où elle règne sur les nuits.
Encore petite fille,
cachée dans le creux de ses jolies fossettes,
elle ignore les rides, tout autant que les vides.
Pleine d'une douce énergie qui, de haut, nous surplombe
malgré sa petite taille et ses accents canailles.
Nimbée par l'amplitude,
elle est si déployée
qu'elle parait minuscule
sous sa propre latitude.
De sa grandeur n'apparaît
que ce grain de beauté sur le sableux rivage,
qu'est son doux visage à nos paysages.
Comme la particule d'une entité trop vaste;
elle véhicule des immensités.
Serrer son corps d'enfant, c'est voir la mer,
entendre le rugissement de tous les océans.
Bien plus grande que tous les face à face
elle pleure parfois les petitesses qui la blessent.
C'est dans l'amour qu'elle vit le jour.
Et, sur elle, les fées restent toujours penchées,
infatigables à parfaire sa beauté.
QUEL EST LE LIEN ENTRE "LA FEMME CELTES ET ISIS ?" Voici l'explication...
"Savoir, oser, se taire"... Merci Oleg !
Extrait du même recueil :
MARIMORGANISIS OSE
Marie - Morgane - Isis - Osiris
Il faut que je m'organise avec mari
il faut que je Morganise avec Marie
Mais si j'élève la voix, il me fait taire
Mais si j'élève la Voie, il me fait Terre
Sans même savoir qu'ainsi, il me nuie
Sans même savoir qu'ainsi, il me Nuit
Annuler la gravité me dis-je
Annuler la Gravité me dis-je
de l'une ou l'autre dame
de Lune ou l'autre âme
Par ces mots que j'ouis auparavant
Par ces maux que jouis au Paradis... Vent
Vint le Sommeil
Vient le Soleil
Puis... le rêve
Puits... le Réveil
Les soucis ainsi enfuis
Les Soucis ainsi en fleur
L'Ether neutralisateur
L'Eternelle hauteur
Sans "faut pas"
Sans faux pas
Avant ces "je dois"
Avancer sur le jeu de l'oie
qui me montre du doigt de la honte
qui me monte, du droit et du contre
Faisant de moi le fauteur de trouble
faisant de moi l'auteur du double
l'engage
langage
On part d'ici et d'ailleurs
On part d'Isis et, d'ailleurs,
oublie le maintenant
oublie la maintenant
ô sîre
Osiris
morcellé ou mort scellée ?
morte elle est
Tissons les temps
pour nous raccomoder
Soudain !
Soudons !
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