mardi 18 juin 2024

VRAI CHRISTIANISME ET... FAUX CHRISTIANISME CATHOLIQUE

Si vous avez des problèmes à voir les vidéos, sachez qu'il y a une nouvelle censure subtile qui vient des navigateurs ne permettant plus de mettre en route les vidéos, ce que nous avons identifié sur VK. Il faut dans ce cas télécharger le navigateur BRAVE qui ne pose pas ce problème. 

VRAI CHRISTIANISME ET...  FAUX CHRISTIANISME CATHOLIQUE

J'ai été baptisée catholique comme beaucoup de français et même été élevée dans une école catholique, sauf que j'ai continué mon chemin pour devenir astrologue à l'adolescence. J'ai su le caractère "satanique" du catholicisme du jour où je les ai vu traiter l'astrologie de "science du démon" (ce qui est une parfaite contre-vérité), cela alors qu'un Pic de la Mirandole, en son temps, disait : on découvre Dieu par la pratique de la cabale et de l'astrologie... (Ne cherchez pas sur internet, wikipédia dit tout l'inverse maintenant alors que j'ai l'ouvrage à la maison !)

 DONC : LA FERME SATAN ET SES SBIRES ! Les mécréants le sont devenus à juste titre et je suis même récemment tombée sur le site d'un jeune sataniste voulant en faire "la nouvelle religion" dont le propos était de dire : "Et bien si c'est ça le christianisme et toutes ses horreurs, préférons lui Satan. Sauf que voilà, n'ayant reçu aucun enseignement spirituel ou religieux sérieux, il voulait faire de Satan le principe du bien. 

J'ai hurlé de rire en me disant : ça va pas lui plaire ça... Satan : sauveur du monde, c'est pas farce ça ? Enfin, comme il est stupide, on va dire que c'est "l'idiot utile" de Dieu, allez, soyons magnanimes !

 Pour dire à quel degré de perdition cette église a conduit les âmes...

 

https://vk.com/video620228159_456239121?list=865c54352d5785c84e

 En tout cas, si les auteurs de la vidéo croient apprendre quelque chose à une astrologue réincarnationniste chrétienne telle que moi...  Ce serait un bon point pour eux déjà s'ils évitaient de confondre catholicisme romain, "politique" depuis son origine, avec l'authentique christianisme que je rétablis...

144 voies de la carte astrale, et 144 000 élus, ça vous cause ? "Que celui qui a des oreilles entende".

 LA VRAIE TRADITION ASTROLOGIQUE

J'ai retransmis cette connaissance dans mon dernier ouvrage "Traité d'astrologie médicale du XXIème siècle" rappelant le lien entre tradition astrologique et tradition médicale. Selon cette tradition, l'homme est un microcosme au sein du macrocosme et il est faux -ou imprécis- de dire que "monde" se traduit par "cosmos" en grec. Sa traduction veut dire "ordre" et l'astrologie nous parle de cet ordre ou "ordonnancement divin", justement.

Je cite : "Dans l’ouverture de la Iatromathématique d’Hermès Trismégiste à Ammon l’Égyptien, il est développé dans le sens d’une liaison systématique entre chacun des astres et les diverses parties du corps humain (melothesia) – ce qui est une référence obligée pour la longue tradition de la médecine astrologique."

On apprend ici que les chrétiens avaient unanimement rejeté une astrologie "déterministe" car là a effectivement été le débat et ils étaient donc les pères de l'astrologie d'évolution, comme je l'enseigne aussi. Mon propos étant de dire : des étapes ont été préécrites, mais à vous d'en faire "votre miel" pour surmonter et comprendre les éventuelles épreuves (cf : "La Prévision des Echéances Karmiques" où j'enseigne la technique pour anticiper ces étapes selon votre thème natal).

L'astrologie sert aussi à connaître ses points forts et ses faiblesses en vue de s'équilibrer et de se parfaire car tout cheminement chrétien vise à ce perfectionnement de soi. Ce sont les thérapeutes du développement personnel qui à présent se fondent sur elle, mais pour ce que j'en ai entendu hier, leur connaissance reste très superficielle, bien peu se donnant le mal de se former sérieusement à bonne école... Donc, ça pioche à droite ou à gauche et ça finit bien souvent en "galimatias" qui n'est pas fait pour plaire à ma rigueur intellectuelle. D'autant que la mixture avec "la psy" continue d'incriminer papa/maman dont on garderait la blessure qu'il faudrait soigner. Nous sommes loin, là, d'une authentique "résilience", mais plus proche du calimero de bisounours pour qui le monde est vraiment trop méchant...

Si les sources de l'astrologie sont en Mésopotamie, en Chaldée où elle était plus "religion" que "science", ce sont bel et bien les savants grecs, dont Hipparque, qui en ont acquis la plus grande maîtrise en ce temps là... 

J'espère que vous comprendrez donc qu'effacer l'astrologie, la tourner en dérision, ou la gadgétiser, revient à effacer l'authentique christianisme des origines vs le catholicisme luciférien traitant pour hérétique et tuant qui n'était pas aligné sur son dogme, ce qui, vous devriez en convenir : n'a strictement rien de chrétien !

 https://www.cairn.info/journal-diogene-2004-3-page-64.htm

Pic de la Mirandole est mort jeune, à 30 ans, ami de Savonarole et Laurent de Médicis. Il est considéré comme mystique doté de rigueur intellectuelle et reprochait à Marsile Ficin d'en manquer. Mais j'ai déjà souligné l'importance du personnage ayant ramené des connaissances d'Orient... La majorité des chrétiens de l'époque étaient platoniciens... Sa source est donc : syncrétique. Il n'y a bien que l'église romaine, essentiellement par soucis politique, qui a voulu établir un dogme à respecter et punir quiconque ne le faisait pas ! Encore une fois, donc, ne pas confondre politique et spiritualité, même si malheureusement, le politique influe bien plus sur la vie des hommes que l'authentique spiritualité. 

Ce qui conduit malheureusement les hommes loin de leur âme, d'où l'impérative nécessité pour eux de s'y reconnecter en découvrant leur voie d'évolution décrite par les noeuds lunaires, comme ils peuvent le faire en se procurant mon livre "Les 144 voies de la Carte astrale révélée par les noeuds lunaires"...

Je l'ai dit mille fois : mon enseignement est VOTRE bible personnelle. 

Doté d'un Saturne Verseau en conjonction de Mercure RKNN, évidemment qu'il était un "esprit rigoureux" et que c'est à ce titre qu'il a discuté d'astrologie comme je le fais moi-même pour condamner les éventuelles erreurs de ses confrères et la rénover. J'ai aussi Saturne Verseau au NS, et la devise de mon école est : "Le coeur et la rigueur"... Et très jeune aussi, j'ai eu à redire sur l'absence de rigueur intellectuelle de certains ouvrages et de certains astrologues... Saturne Verseau oblige...


 

PS : ras le bol des mensonges des rationalistes technocrates du web et des censeurs qui voudraient que l'on oublie toutes ces "vérités premières"... J'en avais pris un en flagrant délit, convaincu que la citation d'Einstein faisant la louange de l'astrologie, la qualifiant "d'élixir de vie" ne pouvait être que fausse, chacun défendant son préjugé, lui défavorable à l'astrologie, moi favorable bien sûr. J'avais conclu la discussion en présentant le thème d'Einstein et le mien pour en souligner les similitudes afin d'appuyer mon dire. Problème : il était incapable de le décoder. Alors ? de quoi parlent ces ignorants incapables de lire une carte astrale ? Il était athée, et au final, notre "disputation" a bien plus ébranlé son doute que lui mes certitudes bien établies sur ma science et son histoire... Le pauvre est mort depuis. La citation, elle, reste censurée après recherche d'une de mes élèves.

Re-PS : j'ai du entendre ce conseil dans une vie antérieure : "Tiens pour aveugle et muet un homme privé de sciences et de lettres." ... (le problème, c'est que maintenant, ces ignorants sont bavards et se croient intelligents en vous répétant tous les bobards de la télé !)

https://www.lulu.com/fr/spotlight/laurencelarzul

Comprenez-vous maintenant ce que j'affirme sur le Tipee ? Il n'y a guère qu'une authentique astrologue pour suivre de près ces constantes attaques à la vérité et à nos racines culturelles dont l'astrologie fait pleinement partie ! La majorité sinon n'y voit que du feu et se fait attraper comme un gogo par n'importe quel boniment pour peu qu'il soit dit avec arrogance et la certitude bornée de l'ignorant...

https://fr.tipeee.com/l-ecole-du-milieu-du-ciel

Pour en revenir au catholicisme, il a fabriqué plus de crétins que de chrétiens, il faut bien le dire, certains bigôts se croyant "parfaits" car aptes à jeter, eux aussi, des anathèmes et excommunier qui n'a pas pris correctement l'ostie. Si ça ne dérange pas ces gens de pratiquer le "cannibalisme symbolique" en mangeant "le corps du Christ" et en buvant son sang (Ciel ! De l'adrénochrome ?) Puis, d'aller se suicider légalement sur ordre du pape, car "se vacciner est de l'ordre de l'amour christique" que voulez-vous que je fasse pour eux ? Non, ce n'est pas depuis Vatican II qu'elle est satanique, c'est durant toute son histoire qu'elle a été criminelle. Ce qu'elle est devenue n'est que : conséquence !

Dieu reconnaîtra les siens...

Je vous autorise quoi qu'il en soit à mettre en doute l'authenticité d'une bible où il est affirmé "nous n'avons qu'une vie" car il est impossible que le divin affirme ce qui va contre l'évidence et l'expérience humaine... Seul un doctrinaire sans âme et par conséquent sans mémoire peut affirmer cela.

LA PENSÉE DE DOUGUINE


Je vous recopie ici cette publication VK, pour que vous compreniez mieux l'idée de "guerre spirituelle" en cours actuellement.

L'astrologie karmique permet de mieux comprendre l'idée de fin des temps et de ""seconde mort", celle de l'âme bien plus que du corps physique associée à ceux qui ont vendu leur âme et perdu la foi chrétienne.

Par ailleurs, dites au père chrétien que justement l'astrologie karmique se fonde entièrement sur cette idée de "résilience".

 ⚜️APRÈS CE LONG INTERVIEW D’ALEXANDRE DOUGUINE, VOUS COMPRENDREZ POURQUOI LA RUSSIE GAGNERA LA GUERRE OU BIEN PERSONNE NE LA GAGNERA ⚜️

Le satanisme vu par Douguine

Nicolas Bonnal
sam., 15 juin 2024 18:47 UTC

« En fait, nous sommes déjà dans un état de guerre des civilisations, où notre ennemi — la civilisation de l'Occident — est appelé par son vrai nom. C'est une civilisation satanique, combattant Dieu, anti-Dieu, anti-humaine... Le satanisme, c'est la primauté de la matière sur l'esprit, le relativisme postmoderne, c'est-à-dire la relativité de toutes les valeurs, y compris celles de l'être humain et de l'esprit. 
Et c'est la voie que l'Occident a empruntée, non pas hier, mais il y a environ 500 ans, avec le début du New Age. » 
jhgf
Von der Leyen a gagné comme à la parade et Bardella a déjà rétropédalé sur les retraites et le reste. C'est fini : il faut quitter l'Europe avant les rats. Dictature Draghi et super-État européen cet été. Revoir aussi nos textes sur le satanisme culturel et leur eurovision. 

Peter Vlasov : « Alexandre Douguine, nous entendons de plus en plus souvent les dirigeants du pays définir la civilisation occidentale moderne par le mot "satanisme". Qu'entendez-vous par là, quel est votre avis ? »

Alexander Douguine : « Le président a déclaré que l'Occident était une « civilisation satanique » dans le discours qu'il a prononcé lors de l'admission de nouveaux sujets au sein de la Fédération de Russie. Nous devrions prendre cela au sérieux et essayer de comprendre ce qui se cache derrière cette formulation, d'autant plus qu'elle a été répétée par la suite par de nombreuses personnalités politiques et publiques de haut rang. Il me semble qu'il s'agit d'une déclaration très sérieuse et profonde.

Après le début de l'Opération militaire spéciale, nous avons commencé à nous rendre compte de plus en plus clairement que quelque chose ne tournait pas rond en Occident. La civilisation occidentale moderne s'est soit égarée, soit détournée de la voie qu'elle suivait lorsque nous l'avons acceptée, accueillie, imitée, soit, ce qui est encore plus probable, quelque chose ne va pas depuis longtemps.

Une civilisation que nous admirons, à laquelle nous cherchons à nous intégrer, dont nous partageons les valeurs et les règles et que nous embrassons de toute notre âme, ne peut-elle pas se révéler soudainement satanique ? Parallèlement à cela, nous voyons la question des valeurs se poser à différents niveaux dans notre État. Nous commençons à le répéter : nous défendons nos valeurs. Il y a un an, le Président a adopté un décret sur la défense des valeurs traditionnelles, parmi lesquelles la supériorité de l'esprit sur la matière. C'est une chose absolument étonnante ! Les valeurs traditionnelles de la Russie sont reconnues comme étant, si vous le voulez, l'idéalisme, la religiosité, la domination de l'esprit. Et bien sûr, si nous commençons à nous considérer — pas encore avec confiance, mais de plus en plus — comme des porteurs de valeurs traditionnelles, c'est précisément face à ces valeurs traditionnelles, que nous découvrons tout juste en nous-mêmes, que nous commençons tout juste à comprendre, à appréhender et à défendre, face à ces valeurs, bien sûr, les valeurs occidentales ressemblent à du satanisme pur et simple.

Elles sont tout le contraire des nôtres. Elles reposent sur l'idée que la matière est primordiale par rapport à l'esprit, que l'homme n'est qu'un être bio social qui est un reflet cognitif du monde extérieur. L'Occident perçoit l'homme comme un animal évolué, qui a atteint son stade final pour passer l'initiative à une espèce post-humaine, aux constructions transhumanistes, aux cyborgs, à l'intelligence artificielle. Et la préparation, l'échauffement, c'est la politique du genre, où l'on change de sexe au gré de ses envies — voire de ses caprices — et bientôt d'espèce, où l'on choisit d'appartenir au sexe homme, à des catégories de machines ou à une espèce animale, ce qui fait déjà l'objet de discussions sérieuses au plus haut niveau des personnalités occidentales.

Ayant découvert que l'Occident est monstrueux et se sépare sous nos yeux de l'espèce humaine, la Russie s'en est éloignée. Un problème local, le conflit avec l'Ukraine, nous a soudain conduits à des conclusions fondamentales : l'Occident fait fausse route, il entraîne l'humanité dans l'abîme et nous devons l'affronter. C'est la nouvelle la plus importante, quelque chose d'absolument incroyable, car auparavant, nous nous étions modestement limités à la lutte pour la souveraineté.

Et c'est ici que le concept de « satanisme » acquiert pour la première fois une signification très sérieuse. Il ne s'agit pas seulement d'un mouvement occulte marginal, le satanisme existe en Occident, il y a l'Église de Satan d'Anton LaVey, il y a même le satanisme direct de l'écrivain ultra-capitaliste Ayn Rand (Alice Rosenbaum) qui était d'ailleurs populaire parmi les oligarques et les libéraux russes dans les années quatre-vingt-dix. Mais il s'agit dans l'ensemble de phénomènes marginaux, de sectes occultes et de productions théâtrales. Par « le satanisme de la civilisation occidentale », Poutine entendait quelque chose d'autre, de beaucoup plus profond. Le satanisme, c'est la primauté de la matière sur l'esprit, le relativisme postmoderne, c'est-à-dire la relativité de toutes les valeurs, y compris celles de l'être humain et de l'esprit. Et c'est la voie que l'Occident a empruntée, non pas hier, mais il y a environ 500 ans, avec le début du New Age.

Qui est Satan ? Il n'y a pas de Satan quand il n'y a pas de Dieu, pas de foi, pas de religion. Ce terme reste dans le vide, si pour nous les termes « Dieu », « foi », « éternité », « immortalité », « résurrection des morts », « jugement dernier », « salut de l'âme »... sont tout aussi vides. Si nous suivons l'image scientifique occidentale moderne du monde, il est bien sûr ridicule de parler de satanisme, car il n'y a ni Dieu, ni diable, ni foi, ni âme immortelle, ni vie post-mortelle, mais seulement un flottement d'unités biologiques, d'atomes, qui se collent les uns aux autres, se séparent, puis disparaissent dans l'abîme de l'espace noir et mort. C'est à peu près cette image du monde qui s'est imposée en Occident il y a 500 ans, et que l'on appelle généralement « l'image scientifique du monde ».

Elle s'est accompagnée d'une déchristianisation progressive et complète de la culture occidentale. Ainsi, Satan en tant que phénomène a disparu de la « représentation scientifique du monde » en même temps que Dieu. Lorsque nous affirmons sérieusement que la civilisation occidentale est satanique, nous attirons l'attention sur le fait qu'il s'agit d'une conclusion hâtive, incorrecte, prématurée et, en fait, profondément erronée. C'est à tort que l'on s'est éloigné de la tradition, de l'esprit, de Dieu, de la religion, et c'est là que l'âge moderne de l'Europe occidentale a commencé. Nous l'avons perçue sans esprit critique dès le XVIIIe siècle, lorsque nous avons été emportés par les Lumières européennes. Mais jusqu'en 1917, nous avons maintenu d'une certaine manière le caractère religieux de notre société. Puis nous avons plongé dans l'abîme du matérialisme, et après l'effondrement de l'URSS, nous sommes descendus encore plus profondément dans cet abîme — dans un matérialisme capitaliste libéral encore plus débridé et flagrant. Et finalement, nous nous sommes retrouvés à la périphérie de la civilisation satanique occidentale, en tant que sa province.

En d'autres termes, le concept de Satan prend aujourd'hui, dans le cadre de la guerre contre l'Occident, une toute autre signification dans notre société que le concept de Dieu. S'il y a Dieu, s'il y a la foi et l'Église, la Tradition et les valeurs traditionnelles, cela signifie qu'il y a aussi l'antithèse de Dieu, celui qui s'est rebellé contre Dieu. C'est alors que l'histoire de l'Occident, l'histoire du soi-disant progrès, l'époque de la modernité des 500 dernières années s'ouvre sous un jour complètement nouveau. Il s'avère que l'Occident a rejeté Dieu, a dit : il n'y a ni Dieu ni diable, et le diable, comme après un certain temps, a objecté : il n'y a pas de Dieu, mais c'est moi, parce que c'est moi qui vous ai dit qu'il n'y avait pas de Dieu. »

Peter Vlasov : « Ce que vous appelez le satanisme peut-il être considéré comme une construction idéologique, ou s'agit-il simplement d'un principe de négation, de destruction ? »

Alexander Douguine : « Nous ne devrions pas commencer par le satanisme, mais par Satan, par la figure que l'on appelle par ce nom, si nous sommes des croyants, c'est pour nous un fait ontologique. Pour les non-croyants, le satanisme n'a pas de sens.

Qui est Satan, qui est Lucifer ? C'est un ange, c'est-à-dire l'esprit céleste éternel. C'est la première création suprême de Dieu qui s'est rebellée contre Dieu. C'est l'origine de toutes les attaques contre Dieu, du matérialisme, de l'athéisme, de toutes les notions selon lesquelles des personnes sans Dieu peuvent construire un monde meilleur. Nous retrouvons ce principe dans l'humanisme, dans le développement de la science moderne et dans la doctrine sociale du progrès. Satan n'est pas seulement la destruction ou l'entropie, mais une volonté consciente de détruire. C'est la rébellion, la destruction de l'unité au nom du triomphe de la multiplicité. Ce n'est pas seulement un affaiblissement de l'ordre divin, c'est la volonté de le briser. Quand le corps est affaibli, c'est une chose, mais quand il y a une force, comme le cancer ou une autre maladie naturelle, qui pousse le corps à la décomposition, c'en est une autre. Satan est l'esprit, la volonté de se décomposer, pas seulement la décomposition elle-même, qui est déjà une conséquence. En un sens, il s'agit d'une croyance, d'une religion, d'une anti-église. C'est « l'église noire » qui s'incarne dans la culture occidentale moderne, la science, l'éducation, la politique.

Nous voyons ici non seulement la décadence, mais aussi le refus de construire l'ordre, la hiérarchie, d'élever les principes de la science, de l'esprit, de la pensée, de la culture à l'unité la plus élevée, comme dans la civilisation traditionnelle, au début de la hiérarchie - parce que la hiérarchie terrestre imite le rang angélique. À ce refus de faire le bien s'ajoute la volonté de faire quelque chose de directement opposé, de faire le mal. Quand on regarde les Ukrainiens, Biden, Soros, Macron, on voit une volonté de destruction active, agressive. Le satanisme présuppose nécessairement une stratégie consciente et une impulsion volontaire qui génère un mouvement puissant des masses humaines.

Les masses peuvent détruire la culture traditionnelle par leur stupidité, leur passivité, leur inertie — c'est la propriété de la masse en tant que telle, mais quelqu'un pousse cette masse dans une direction destructrice, quelqu'un la dirige, l'oriente. C'est là qu'apparaît le principe du sujet opposé à Dieu (ainsi qu'à l'homme dans son sens le plus élevé). On le retrouve dans toutes les religions : il s'agit de cette volonté consciente du sujet de construire une civilisation anti-Dieu, inversée. Il ne s'agit pas seulement de détruire l'existant, mais de créer quelque chose de dégoûtant, de pervers, comme les femmes LGBT barbues de l'Occident. » 
Peter Vlasov : « Y a-t-il là une image de l'avenir ? »

Alexander Douguine : « René Guénon, philosophe, partisan d'une société spirituelle traditionnelle, l'a appelée la Grande Parodie. C'est à cela que conduit la civilisation satanique. Si, au premier stade du matérialisme, il s'agissait de nier toute spiritualité, c'est-à-dire d'affirmer qu'il n'y a pas d'esprit, mais seulement la matière, l'homme, le monde terrestre, progressivement, au fur et à mesure que cette Grande Parodie prend forme, un nouveau projet émerge : non seulement le rejet de l'Église, mais la construction d'une anti-Église, non seulement l'oubli de l'esprit, mais la création d'une nouvelle spiritualité, inversée. Nous commençons par la destruction de l'église, nous comparons tout à la terre, il ne reste que l'homme, mais après cela, nous commençons à construire un temple souterrain vers le bas, dans la direction opposée, nous faisons un trou dans la matière. L'écrivain français Raymond Abellio a écrit un roman intitulé "La fosse de Babylone", qui traite de la construction de la civilisation dans le sens souterrain. Cette hiérarchie inversée, ce pouvoir inversé, cette spiritualité inversée, voilà ce qu'est le satanisme occidental. »

Peter Vlasov : « On a l'impression que même les vices sont inversés. Je ne comprends absolument pas comment une personne peut être séduite par de telles choses, par les déviations qui fascinent aujourd'hui l'Occident... »

Alexander Douguine : « Contrairement aux vertus, les vices changent, les vertus sont immuables et les vices progressent toujours. Pour une personne progressiste, « la débauche de l'ancien régime » cesse à un moment donné d'exciter, d'affecter. Lorsqu'une personne s'arrête à un certain niveau de vice, qu'elle se fige, cela ne ressemble plus à un vice. Le vice est une décomposition progressive, et la décomposition n'a pas de limites, on ne peut pas se décomposer jusqu'à un certain point et se reposer là. Un homme a besoin de quelque chose qui le saisisse et l'entraîne de plus en plus bas, la décomposition doit aller de plus en plus loin.

L'histoire même de la dépravation occidentale est une histoire de progrès. À chaque étape, de nouveaux vices sont découverts, la perversion elle-même devient la norme. Par exemple, aujourd'hui, l'homosexualité en Occident est reconnue comme la norme, ce n'est plus un vice, il faut donc aller plus loin, vers la pédophilie, l'inceste, le cannibalisme, le changement de sexe... Tout cela est poussé par la législation. Le législateur occidental s'empresse de reconnaître la décomposition, de légaliser ce qui hier encore était interdit et immoral... Michel Foucault l'a écrit : la décomposition est le dépassement de la loi, la transgression. Or, il n'y a plus de loi, plus de vertu, plus de frontière en Occident, et par conséquent, il n'y a plus de vice après sa légalisation. Si nous considérons le vice comme une convention sociale, alors il n'y a pas de vice du tout. Il n'y a qu'un « élargissement de l'expérience », une « libération des préjugés » — comme la honte, la conscience, la moralité, la vertu, l'innocence, la retenue. Lorsque quelque chose n'est plus considéré comme un vice ou un crime, cela devient inintéressant, sans attrait, alors il faut passer à autre chose — changer vingt fois de sexe, se confondre avec les animaux, aboyer, marcher à quatre pattes, exiger que les enfants qui se prennent pour des chats soient nourris sur un plateau par les instituteurs à l'école. La décomposition n'a pas de limites, dès que la décomposition est légalisée, elle cesse d'être attrayante, il faut de nouvelles formes. Le marquis de Sade, l'un des hérauts de la « civilisation satanique » occidentale, disait que la chose la plus importante dans le vice est l'innovation. »

Peter Vlasov : « Cette passion pour la décadence et l'autodestruction est-elle en nous depuis le début ? »

Alexander Douguine : « Si nous considérons la situation sans Satan, il n'y a qu'un homme et une aspiration à la déification de l'homme, dans ce cas, le refus de l'homme de faire un effort et d'aller vers le haut, vers le salut de l'âme, le paradis et l'immortalité pourrait être attribué à des causes naturelles, à l'inertie, à la matière, au corps. Elles poussent l'homme à ne pas garder son image de Dieu, à la disperser dans des objets matériels, dans de basses attractions. Mais ce n'est pas du satanisme, c'est une simple déchéance humaine.

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