mardi 3 novembre 2020

EVOLUER AVEC SON TEMPS POUR RETOURNER AUX SOURCES

 EVOLUER AVEC SON TEMPS pour retourner aux sources... 


Ayant eu à subir diverses attaques, notamment du troll Eso Malice qui n'a que des BA BA d'astrologie, mais semble "missionné" pour me calomnier sur FB par je ne sais quel mandataire, bien qu'il prétende agir au nom de Denis Labouré et de l'astrologie traditionnelle et indienne, je note parmi ses arguments pour me dénigrer, le fait que ma méthode fait l'analogie signe=planète=maison. Pour ces gens, un signe n'aurait rien à voir avec une maison, alors qu'il s'agit de la même symbolique "projetée" sur la terre !

A ces gens plus "passéistes" que véritablement "traditionnalistes", exprimant en cela le caractère "limité" de Saturne en rejet de toute innovation, je rappelle ma nature uranienne. Cette planète est dans mon thème natal Régent Karmique du Noeud Sud en III, conjointe à la maison IV. Il s'agit donc en cela de "rénover" une véritable "tradition", notamment en réintégrant la notion de réincarnation dans la lecture du thème. Et non pas "répéter" un savoir ancien dont on sait fort bien que, dans nos contrées occidentales, il a largement été dévoyé par une église soucieuse de garder le peuple docile et ignorant.

Le vrai sens du mot "tradition" veut dire "transmettre" selon son origine latine et par conséquent, on peut considérer que l'inquisition a gravement perturbé cette "transmission" des anciens à nos générations présentes. C'était bien pire que notre actuelle censure à laquelle internet nous permet heureusement d'échapper. Ce qui contrarie ceux qui voudraient nous enfermer dans le prè-carré de leur pensée unique dogmatique, comme au bon vieux temps. Et non ! Les temps changent...

Je reviens sur cet argument contradictoire car il me permet de mieux exposer ma vision des choses et mon point de vue. C'est là d'ailleurs tout l'intérêt d'avoir des ennemis : ça fortifie nos positions lorsqu'elles sont fondées. En rappelant que ce troll a prétendu "vouloir ma chute" et que je l'enjoins pour ma part plutôt à "s'élever". Je lui signale d'ailleurs qu'une jeune astrologue récemment a été toute émotionnée de m'avoir en direct sur messenger, parlant de "piédestal" dont je lui ai dit savoir descendre de temps à autre... On aimerait que pour certain l'inverse soit vrai, mais c'est donc le longue date que je constate la tendance en France à "tirer vers le bas" plutôt que de s'élever à des points de vue qu'ils ne comprennent pas.

Il s'agit donc de permettre à ces détracteurs de pouvoir le faire. Je leur réponds d'ailleurs parfois avec agacement : et vous voudriez aussi que j'écrive encore à la plume d'oie alors que nous sommes à l'heure de l'informatique ? Ceci pour leur faire noter le ridicule et l'absence de réflexion que cachent ces remarques. Je fais noter en effet qu'à l'heure de l'informatique, les astrologues peuvent dorénavant monter plusieurs cartes astrales par jour, tandis que nos anciens se devaient d'observer eux-mêmes le ciel et par conséquent, passaient bien une journée entière voir plus à "monter un horoscope" comme on le disait alors.


CHERCHEUSE URANIENNE

On conçoit dès lors que le point de vue de l'astrologue ne peut que changer par la possibilité de visualiser et comparer de nombreux thèmes astrologiques, ce qui n'était pas le cas auparavant. Or, j'ai été, en bonne uranienne, une des premières à être équipée de macintosh dans les années 80 et bien avant internet, je donnais des consultations par minitel. Cela après des débuts où les logiciels n'existaient pas encore dans mon adolescence. Ici donc, "la pratique intensive" a été en soi "une formation" me permettant de relativiser bien des écrits traditionnels. La pratique ne les validait pas.

Ceci a été une première remise en question de mes 10 ans de connaissance astrologique me permettant d'en affiner l'approche. Car je rappelle que c'est le principe même de l'évolution que de passer "du grossier au subtile". 

Récemment d'ailleurs, je me suis intéressée à la culture des Kogi de la Sierra Nevada qu'ils considèrent comme "le coeur du monde" et qui est la seconde montagne la plus élevée du monde, après l'Himalaya. J'ai été sidérée de constater que leur point de vue est au fond similaire à celui de l'ésotériste pour lequel : tout est symbole et non pas "matière". Ils nous parlent "d'aluna", qui est "la grande pensée" au sein de laquelle les hommes évoluent. Cette vision des choses s'apparente au "logos" grec. Lequel se traduit par "parole", le "discours écrit" à la base de notre rationalisation du mystère universel. Ce qui explique qu'on en trouve la racine dans toutes les disciples "scientifiques" visant à nous expliquer ce mystère. Le "logos" est donc l'expression aussi de "la pensée" des hommes. Avec l'astrologie, soeur de l'astronomie, les astrologue ont appris à "traduire" le discours des astres dont ils ont appris à connaître le mouvement et les cycles.

C'est donc le travail même de l'astrologue que d'apprendre à en traduire le discours aux hommes. Certes, l'astrologue contemporain n'observe plus et n'en a plus vraiment besoin : le ciel. Il a dorénavant des logiciels et des éphémérides qui lui permettent d'en connaître la course et la position quotidienne. Ce genre de "livre" est le fruit de toute une évolution de la connaissance humaine et nous rend donc accessible rapidement ce qui auparavant prenait des jours. Uranus concernant "le mental intuitif" a lui aussi une connaissance intuitive instantanée. Nous pouvons donc dire que ces innovations technologiques favorisent encore davantage la connaissance intuitive. On parle de "procédé intuitif" lorsqu'il n'y a pas besoin d'un long apprentissage pour le comprendre. Le côté "laborieux" est lui, de nature saturnienne lié au temps.

Ceci permet de comprendre qu'étant née avec 6 doigts, ce qui dans la tradition chamanique d'Altaï où je me suis rendue, correspond aux individus qui, je cite : "qui peuvent lire et écrire les livres sacrés", j'étais sans aucun doute prédisposée à extraire la substantifique moëlle de nos progrès pour me faire "grammairienne" de la langue des dieux. Car ces progrès favorisent "la pensée analogique" propre à l'astrologie qui est "la part d'âme" de l'astronomie en ce sens que son point de vue n'est pas d'étudier "la matière" des astres (comme les astrophysiciens), mais bien plutôt : leur discours. Soit : le message qu'ils veulent nous transmettre.

Découvrir "le fil conducteur" d'une carte astrale selon les résonnances et redondance symboliques est donc en soi, un progrès de "son discours" lequel est par nature : analogique. Cette pensée symbolique-analogique est d'ailleurs liée à tous les savoirs traditionnels. Je pense que plus d'un "rationaliste" serait étonné d'apprendre que le Yiking est fondée sur la lecture et l'interprétation des carapaces de tortue ! Ce n'est donc pas le ciel qui y est étudié : mais les métamorphoses du vivant. 

On conçoit donc que pour ces gens, il y a un sacré "bond scientifique" à faire pour le comprendre, je dirai même "un saut quantique". Mais ceci est à la base de notre compréhension "scientifique" parlant de "fractale" permettant de voir le tout dans la partie.

LE VÉRITABLE "ÉGAREMENT" DE LA PENSÉE TRADITIONNELLE

A ce sujet d'ailleurs je ne suis pas ces astrologues qui, à l'image des physiciens actuels matérialistes, croient bon étudier l'ensemble des objets célestes. Il s'égarent en ce sens qu'ils s'éloignent de la pensée traditionnelle qui veut que "le tout" s'exprime par la partie. Ainsi, notre système solaire est bien suffisant pour tirer des auspices et avoir idée de l'ensemble de l'univers. Puisque ce système solaire peut être considéré comme "le fractal" d'un univers plus vaste. L'astrologie est par nature "géocentrique" fondée sur les saisons dans nos contrées occidentales et doit le rester pour ne pas trahir ses fondements mêmes, sous l'influence d'une science, elle, tout à fait matérialiste.

Notre connaissance a évolué dans le soucis de connaître l'incidence des astres sur la vie sur terre, pas ailleurs ! Elle est donc, à raison : GÉOCENTRIQUE, considérant l'homme comme "centre" au moins de son univers dont il est le microcosme, soit : la fractale, poétiquement renommée "étincelle divine". Et ce qui définit l'homme : c'est justement "la pensée" et les divers logos qui en ont découlé.

J'ai souvent d'ailleurs rappelé la phrase d'Hipparque disant : "le logos n'a pas à être augmenté". Les astrologues qui se voudraient "galactiques" pèchent par cette erreur de mon point de vue.

Ce n'est en revanche pas une trahison de ses fondements que d'inscrire les planètes dites "invisibles" dès lors qu'elles composent toujours notre système solaire. C'est aussi le fruit de nos progrès technologiques et l'invention des lunettes qui permettent une vision plus complète de ce dernier. Et ceci remet bien des aphorismes de la tradition en cause, car comme je le fais noter : ils manquaient ces dernières à leur "recensement" des objets célestes. Cette lacune les obligeait donc à "faire parler" autrement la carte du ciel faute de ses éléments pourtant majeurs, même si lointains. D'où les notions de "chute", d'exil, de naissance nocturne ou diurne, etc.

Donc, tant qu'il s'agit d'une vision plus complète et juste de notre système solaire, nous sommes toujours dans "le logos" de l'astrologie.

DEMATÉRIALISATION

J'avais été à une exposition à Beaubourg, il y a longtemps, qui évoquait cette "tendance forte" à la dématérialisation des choses dans nos sociétés dites "évoluées". Cette tendance est notamment née de nos progrès technologiques. Mais nous parlons à présent de "monde virtuel" lequel se déconnecte de plus en plus de "la nature". Cette marche est dangereuse car je rappelle que l'astrologie est sans doute l'une des premières "science naturelle" fruit de l'observation de cette dite nature.

C'est pour l'avoir longuement observée et étudiée, qu'ils en ont défini "des lois". De là sont nées les sciences, d'ailleurs. La "loi d'analogie" et donc : la vision symbolique plutôt que matérialiste aurait dû être le fruit de cette évolution humaine, s'il y avait eu évolution "du grossier (matériel) au subtile (spirituel)".

Tout à l'inverse, la science matérialiste actuelle voudrait "gommer" ces liens de longue date établis qui fondent notre connaissance astrologique. Certains en sont encore à dire "les astres sont trop lointains pour avoir une influence" comme s'il s'agissait de nous "darder" de rayons visibles et mesurables comme ceux du soleil dessiné par un enfant. C'est un mental très "primitif" qui se borne à cela, je le souligne.

Ce qu'on appelle "dématérialisation" ne devrait pas tant conduire à une "virtualisation" qu'à une "spiritualisation" de l'approche de la matière !!!!

J'ai d'ores et déjà écrit un article sur la "perversion de la science" et en voilà bien les conséquences, lorsqu'il s'agit de "capitaliser" tous les savoirs humains pour les faire entrer dans "la machine" de l'intelligence artificielle. Le mot même "artificiel" nous alerte sur un fait "non naturel". Ce mouvement est lié à la cupidité de certains qui ne cherchent qu'à "rentabiliser" la connaissance et non pas : à mieux comprendre.

DE L'INSTINCTIF A L'INTUITIF

La pensée définit l'homme et par conséquent : le mental. Nous parlons de diverses formes de mental dont le plus évolué est "le mental intuitif" permettant de "capter" instantanément l'information dont on a besoin pour comprendre ou se guider. A lui, s'oppose "le cerveau reptilien" lié à l'instinct animal dont nous sommes aussi constitués. Il n'y a qu'une seule discipline pour favoriser ce progrès du mental humain selon moi : l'astrologie. Cela, parce qu'à la différence des "sciences dures", elle fait travailler par sa pratique : les deux hémisphères cérébraux et non pas un seul basé sur la logique et le calcul, le mental que je qualifie de "ratiocineur", tournant trop souvent en boucle.

Voilà pourquoi je m'oppose régulièrement aux astrologues que je qualifie de "cosmo-barrés" (les galactiques) ou bien les autres que je qualifie de "poussiéreux" confondant "recherche" et "chinage" qui nous dégotent de vieux grimoires obsolètes le plus souvent. Je les invite à revenir sur terre et retrouver le bon sens sans céder aux erreurs et illusions de notre époque décadente et en fin de course.

Pour cela, je rappelle qu'il est bon de revenir sur terre, tout astrologue que l'on soit ou prétendent être car nos anciens, eux, gardaient les pieds sur terre pour nous parler du ciel. Là était "leur sagesse" car il n'étaient pas "déconnectés" du vivant et de ses sources comme l'est l'homme contemporain. Le but et la finalité "initiatique" de l'astrologie est de nous permettre de faire le pont entre le ciel et la terre pour nous ouvrir la voie vers un monde plus évolué et meilleur.

A l'heure où nous jouissons d'un confort matériel inégalé dans l'histoire, nous devrions être conscient que rester dans la seule matière au lieu de nous élever sur cette base, c'est précisément une façon de : nous enterrer vivant ! A bon entendeur...


Laurence Larzul, le 3 novembre 2020


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