Voici mon expérience...
Par Elisabeth DARRAS
Lors d'un échange au sujet des régressions qui remonte au début de l'année 2009, j'ai vu l'interrogation d'une participante demandant l'avis de personnes ayant pratiqué des régressions. Je profite de la REVUE pour répondre à cette interrogation, assez répandue, dès lors que l'on s'intéresse à la réincarnation pour mieux se comprendre et se connaître.
En effet, à cette question concernant les vies antérieures -et donc le karma- sur laquelle plane rumeurs et "on dit", il me semble important de répondre en profondeur et ce sera l'objet de cet article/témoignage.J'y livre mon expérience personnelle de ces pratiques que je juge rétrospectivement particulièrement dangereuses et que je déconseille donc fortement. Mais nous allons voir ce qui me permet de l'affirmer.
Sachez en tout cas qu'il n'existe en réalité aucun spécialiste dûement formé à la pratique des régressions dans les vies antérieures et celles et ceux qui se présentent comme tels sont trop souvent des "aventuriers" si ce n'est des irresponsables qui ont, pour certains, entraîné des personnes aux suicides et en tout cas à de grandes déstabilisations dans leur vie sans être capables, ensuite, de les aider à se réorienter et à se réenraciner.
S'intéresser aux régressions est en soi un signe de volonté d'évolution puisqu'elles traitent des vies antérieures et que c'est dans celles-ci que nous trouvons les racines de maux qui peuvent perturber notre vie présente sans que nous comprenions pourquoi.
Mais ma propre évolution m'a enseigné que c'est seulement par l'étude sérieuse et rigoureuse du thème natal grâce à l'astrologie karmique que nous pourrons comprendre les causes des dysfonctionnements pour les corriger en retrouvant notre voie karmique. Laquelle, quoi qu'il en soit REACTUALISE LE TRAUMA de sorte à travailler sur lui AU PRESENT, au moment où cette nécessité de TRANSFORMATION se présente.
Manipuler notre corps physique n'est pas sans danger car nos cellules portent en mémoire les vies antérieures lesquelles sont automatiquement réveillées lors des régressions ce qui est non seulement dangereux mais parfaitement inutile et sans aucun intérêt.
Un transit "déclencheur" : Pluton passe sur mon Saturne opposé soleil en VIII
C'est au moment du transit de Pluton sur mon Saturne Sagittaire natal en opposition à mon Soleil Gémeaux qui a commencé en 1999 que j'ai fortement ressenti le besoin de me libérer des anxiolytiques** que je prenais depuis 18 ans. Je savais, pour avoir commencé à lire des livres sur l'inconscient, que la prise de ces "médicaments" pouvait être liée à des problèmes d'angoisses ramenés d'autres vies et que découvrir ces angoisses par voie de régression me permettrait donc de m'en libérer et me libérerait aussi des anxiolytiques. Mon analyse s'appuyait aussi sur la lecture du livre "Nos Vies Antérieures" dans lequel un médecin explique sa pratique des régressions par hypnose avec une de ses patientes qu'il dit avoir libéré ensuite de tous ses problèmes. Je voulais faire cette expérience.
Un amie me raconta, un jour, sa rencontre, avec un homme travaillant sur les énergies qui lui avait "fait" son thème "karmique" et pratiquait l'hypnose*. Elle était enchantée et me donna son adresse. Je pris un rendez-vous avec cet homme qui se présentait comme étant "Maître Reiki". Il parlait aussi de psychothérapie karmique.
Lors de cette première rencontre, Francis me présente une étude "karmique" de mon thème. J'étais émerveillée tandis qu'après quelques années d'études auprès de Laurence Larzul j'ai réalisé qu'il ne pratiquait absolument pas l'astrologie karmique et que n'importe qui aurait pu me dire, après avoir lu un livre d'astrologie, ce qu'il m'a dit.
Je lui expliquais mon fort désir de me sevrer des benzodiazépine**s (Lexomil, victan) et il m'assura du résultat par l'hypnose*.
Francis me proposa une première séance à laquelle j'arrivais toute excitée. Il me fit tourner un pendule au-dessus des yeux et rapidement je me suis retrouvée volant au-dessus d'un océan tout près d'une terre. J'étais face à de grandes falaises. Je reconnaissais le lieu comme étant le site d'Etretat. Puis je me déplaçais vers la terre ferme. Il me demande qui je suis. Je ne sais pas. Je l'entendais me parler tout en ayant perdu le contact avec l'environnement dans lequel j'étais.
Il me dirige dans la régression et me demande de me regarder les pieds. Je porte des sandales avec des lanières. Il me demande de remonter alors le long de mon corps. J'ai les jambes poilues et je porte une grande robe en toile beige. Il me demande qui je suis : je suis un moine. Ma première régression est une vie de moine ! incroyable ! j'ai été un homme tandis que je suis une femme. Il me fait décrire mon environnement que je lui décris très bien : des grandes étendues de terre et de champs avec au loin une petite chapelle. Petit à petit je rejoins, dans la régression, un très grand monastère dans lequel je vis.
Il me faisait naviguer d'un endroit à un autre, je mélangeais le présent, le passé et les images que je contactais ce qui paraît tout à fait anodin mais a, en réalité, de graves conséquences comme je l'ai compris plus tard.
Nous arrêtons la régression et Francis me précise que nous y reviendrons.
J'étais véritablement enchantée car ce "jeu" m'avait fait prendre conscience de la réalité des vies antérieures ce qui changea aussi ma vie "sentant" différemment tout mon environnement.
Mais quelques jours plus tard tandis que j'étais chez ma coiffeuse, j'entends subitement une voix venant du plus profond de moi qui me dit : "Suicide-toi" suivi d'un mal être insupportable que je ne savais pas expliquer sur le plan physique mais qui me terrorisa. Je suis rentrée chez moi avec appréhension. Dès mon arrivée, je ne supportais plus les murs blancs de l'appartement qui pourtant avaient été un choix de décoration. Je me suis mise à coller des images de partout. J'avais peur des fenêtres. Tout ceci était inexpliquable mais très perturbant.
J'étais si mal dans cet environnement qui m'était devenu complètement étranger que je suis allée passer le week-end chez ma plus jeune soeur.
J'expliquais ces troubles à Francis qui me dit qu'il fallait continuer pour finir le travail commencé. Je lui faisais confiance.
Nous continuons et lors d'une autre séance Francis me dit "allez dans la vie où vous étiez moine". Je me propulse immédiatement dans une pièce austère. J'ai l'impression d'être "collé" au plafond et j'observe la pièce. Les murs sont gris, la pièce est sombre, il y a une table devant une toute petite fenêtre sur laquelle se trouve une plume avec un encrier. Je vois une couchette avec des pieds en bois et un matelas recouvert d'une couverture.
Francis me demande ce que je fais : je suis assis et j'écris. Par moment je regarde par la fenêtre, au loin, comme pour rechercher une liberté qui semble me manquer. Je ressens une très grande tristesse et me sens malheureux. Ces sentiments me sont complètement "restitués".
Subitement mon corps devient vivant, il se met à trembler, je me refroidis de plus en plus. Je dis à Francis que c'est horrible que je me glace de plus en plus. Je suis allongée sur le divan et je grelotte jusqu'à en claquer des dents. Je sens sa panique. Il prend une couverture qu'il trouve dans son placard. J'ai encore plus froid. Je lui demande de me donner mon manteau. Il me le donne. Il me demande si ça passe ! non ça ne passe pas ! je suis prise d'une peur panique de mourir là sur ce divan avec Francis qui est incapable de maîtriser maintenant, les énergies qu'il a mises en oeuvre.
Au bout d'un long moment je retrouve mon calme et ma chaleur corporelle. Francis me dit simplement que j'avais dû mourir de froid dans cette vie-là et que j'avais revécu ces moments.
J'ai voulu ensuite commencer un travail de régressions dans des vies antérieures avec Cédric mon neveu.
En effet, la naissance de Cédric, le fils de ma plus jeune soeur, a bouleversé ma vie. Il est né en 1993. Dès sa naissance, j'ai ressenti pour lui une attirance très forte. J'avais toujours besoin de le voir, de le toucher, de l'embrasser, de le regarder et je l'appelais : "mon Amour".
Quand ma soeur a divorcé Cédric avait 3 ans et je suis devenue possessive. Je m'investissais complètement dans la vie de ma soeur pour me rapprocher de Cédric. Je bâtissais des projets avec eux et organisais ma vie autour de lui.
Cédric a grandi et cette relation commençait à me peser. Je commençais à me sentir très mal avec ma soeur sentant confusément que je lui prenais sa place mais "c'était plus fort que moi".
Je parlais donc de ce malaise à Francis. Je lui dis que Cédric m'encombrait. Il me dit : "Nous allons aller dans une vie où vous avez été heureuse avec Cédric".
Je régresse.
Je suis à la campagne habillée en fermière avec des sabots. Je me promène avec un petit garçon dont je ressens qu'il est mon fils. Il fait très beau. Francis me dirige dans la régression et me demande si je suis seule avec l'enfant. Je lui réponds "oui". L'enfant cueille des fleurs, Je ressens un très grand bonheur. Francis me demande si l'enfant a un père. Je lui dis "oui". Dans la régression je me retourne et vois un homme, grand, brun venir vers moi. Il a des sabots lui aussi. C'est un fermier. Je sens un très grand amour entre cet homme et moi. Je lui souris, je lui tends la main qu'il me prend. Francis me demande "qui est cet homme". "C'est mon mari". Il continue "qui est Cédric votre fils ou votre mari". Ma réponse est immédiate "C'est mon mari". Je le ressens profondément. Je ressens très fort que mon mari est Cédric. Je ressens un amour très fort, passionnel. Je sens des larmes qui coulent sur mes joues.
Il est vrai que la régression nous ramène dans le passé et nous restitue complètement les sentiments que l'on ressentait dans cette vie que l'on retrouve. Dans cette vie-là il s'agissait d'amour.
Après la régression Francis m'explique que je veux revivre cet amour avec Cédric, cette vie dans laquelle j'étais si heureuse avec lui. Je comprenais alors la raison de cette relation si forte avec mon neveu.
Je me suis sentie beaucoup mieux. Libérée. Pourtant ce ne fut pas simple. Construire une autre relation avec Cédric, apprendre à me détacher de mon "mari" pour vivre avec mon neveu ne s'est pas fait du jour au lendemain. Car lui aussi ressentais ces vies antérieures avec moi. J'avais peur de lui faire du mal et moralement et physiquement. J'ai eu peur de le battre car il m'arrivait d'avoir aussi l'impression que j'allais le battre ou même le tuer. Un jour j'ai eu l' impression absolument atroce, alors que je le portais dans mes bras sur le balcon, que j'allais le balancer par dessus la balustrade. Lui-même l'a senti puisqu'il me dit : "tatan tu ne veux pas me jeter..." Mais non ! tu dis n'importe quoi mon coeur, allez viens rentrons". J'étais très perturbée et me disais que ces régressions, finalement, me travaillaient vraiment. Je n'osais plus le prendre seule chez moi tellement j'avais peur de lui faire du mal ! c'était atroce.
Et je compris pourquoi lors d'une autre régression.
Je vie en Arabie. Je m'appelle Sarah. Je vis avec mes deux enfants dans une maison toute blanche. J'ai une impression de bonheur. Cédric est à nouveau mon mari mais dans une situation toute différente. Cédric me bat, me frappe tandis que de mon côté je le trompe avec beaucoup d'hommes. J'ai ressenti très fort dans cette régression la violence de Cédric et mon plaisir à le tromper.
Je compris pourquoi j'avais peur de faire du mal à Cédric puisque je ramenais cette violence de cette vie.
J'ai analysé alors le poids que peuvent avoir les vies antérieures dans la vie présente et l'importance qu'il y a donc à "travailler" à désactiver des mémoires négatives qui parasitent notre quotidien. Mais pas par les régressions. Ce que je n'analyse maintenant.
Les mois passant je me suis sentie très mal. Je fuyais les fenêtres car j'avais l'impression constante que j'allais me défenestrer ; je ne supportais plus ma famille ni les voix de mes parents au téléphone, je commençais à m'éloigner d'eux tandis que leur présence avait toujours été essentielle dans ma vie et je sombrais dans une souffrance morale et mentale insupportable. Le mot "suicide" défilait par moments devant mes yeux et j'ai fini par imaginer que j'étais programmée pour me suicider.
En même temps je me sevrais des anxiolytiques** et ce sevrage était un véritable enfer. J'avais perdu 10 kilos et je ne dormais plus.
Une nuit je me réveille en sueur, des torsions envahissent mon corps, j'ai l'impression que de l'intérieur on me tord les mains, les bras, les jambes. C'est absolument insupportable. Je me sens au comble du désespoir quand je me lève "poussée" vers la fenêtre ! je sens que je vais me défenestrer ! non ce n'est pas possible ! il faut que je résiste oui il faut résister contre cette abomination, ce démon intérieur qui me pousse à basculer dans le vide ! je sens une autre force qui me retient et je m'accroche à elle pour ne pas commettre l'irréparable. Je gagne la lutte épuisée.
Face à toutes ces horreurs Francis me disait qu'il fallait continuer le travail avec lui car c'était le fait d'avancer qui m'angoissait ! Mes études en astrologie avec Laurence m'ont, au contraire, largement démontré par la suite que plus je "travaillais" plus je me délivrais d'angoisses.
Francis me reçut une dernière fois alors que je l'avais appelé en catastrophe et ne sachant plus quoi faire il me dit que j'étais une caractérielle avec des tendances suicidaires.
Alors là c'était le comble ! ses pratiques dangereuses avaient réactivé en moi des souvenirs de morts violentes qui se réveillaient et il me traitait de suicidaire ! sans même une once de réflexion pour se remettre en question sur ses pratiques, ni même l'élémentaire bienveillante compassion que doit avoir tout thérapeute digne d'exercer. Je suis partie et cette phrase a eu au moins le mérite de m'ouvrir les yeux sur cet homme qui était en fait un dangereux personnage pratiquant "l'hypnose sauvage".
Il faut savoir qu'il y a des âmes réiincarnées qui ont, par leur passé karmique, pratiqué la magie noire, mis en mouvement des forces obscures ou qui, ayant mal intégré une initiation l'ont dévoyé en déformant leur connaissance et qui ramènent des tendances à continuer leurs pratiques dangereuses. J'ai vu cela sur des thèmes. La volonté de ces personnes d'aider les autres n'a d'égale que leur ignorance réelle de la loi du karma qui ne peut être apprise, à mes yeux, que par l'étude sérieuse et rigoureuse de l'astrologie karmique.
Mon médecin me soigna par l'acupuncture pour rééquilibrer les énergies qui étaient fortement perturbées et "partaient" dans tous les sens.
Mon retour à la voie traditionnelle : acupuncture, astrologie...
Nous étions au début de l'année 2001. Je regardais de plus en plus le ciel comme si je devais y trouver la réponse à mes questions et je finis par trouver le message qui s'y trouvait : je voulais apprendre l'astrologie. J'ai cherché puis trouvé, sur Lyon, ma ville natale, les coordonnées d'une association enseignant l'astrologie. Cette association était composée d'un couple, lui astrologue et elle sophrologue. Je me rendis très vite compte que j'en "savais" beaucoup plus que l'astrologue qui parlait de l'Ame sans parler des vies antérieures. C'était d'ailleurs assez impressionnant. Je quittais cette association n'ayant pas de temps à perdre.
Je me sentais dans une solitude horrible d'un point de vue spirituel. Les régressions avaient, malgré toutes les difficultés, élevé mon niveau de conscience et je ne supportais plus mon ancienne vie, mes anciens repères tandis que je n'en avais encore pas d'autres à me raccrocher. Ma famille était très inquiète car elle ne me reconnaissait pas et moi-même je ressentais toujours ce rejet envers elle dont j'ai compris plus tard que ces régressions en étaient la cause.
Je souffrais beaucoup et ce d'autant plus que je me débattais seule avec ces questions.
Les régressions décidément ne sont pas à conseiller.
Après avoir quitté cette association je recherchais par internet un professeur d'astrologie qui soit un professeur un "vrai" qui me parlerait des vies antérieures en lien avec mon thème. Je "savais" que j'avais "compris" quelquechose et il fallait que j'avance "véritablement" vers la Vérité.
En sélectionnant "astrologie karmique" dans le moteur de recherche je vis "Laurence Larzul" et je cliquais sur le lien. Je commençais à naviguer sur le site que je trouvais très intéressant et pris contact avec Laurence.
Elle me répondit aussitôt et je m'inscrivis rapidement aux cours du Milieu du Ciel.
Je sentais toujours ces impressions de défenestration qui me fatiguaient car je devais lutter intérieurement mais les échanges que j'avais avec Laurence me permettaient de me réenraciner et les séances d'acupuncture de mon médecin ont petit à petit rééquilibré les énergies.
Un jour alors que je naviguais sur internet je "tombais" sur le site de Maria Morano qui parlait de l'illumination par les régressions dans les vies antérieures.
Une nouvelle tentation...
Je pris contact avec elle et commença alors entre nous un long échange de mails qui me permirent de comprendre sa méthode d'accès aux vies antérieures.
Maria Morano ne parlait pas d'hypnose.
Elle m'expliqua ses observations et travaux qui l'ont amenée à la découverte du mécanisme d'implantation-réactivation qui fonctionne comme suit :
Nous enregistrons dans nos mémoires cellulaires tout ce que nous vivons d'heureux et de malheureux. Ce sont nos cinq sens qui sont les capteurs et qui permettent cet enregistrement. Tout ce travail se fait d'une vie sur l'autre et nous arrivons dans chaque incarnation avec les enregistrements passés qui peuvent, alors, se réactiver.
Partant du principe que pour se libérer d'un traumatisme il faut le revivre elle a mis au point une technique de désactivation du traumatisme en utilisant les cinq sens. Il faut revivre le traumatisme autant de fois que nécessaire jusqu'à le vivre, en régression, complètement détaché et c'est là, alors, qu'il n'y a plus de traumatismes à désactiver. C'est sa théorie.
Elle soutient que l'hypnose "sauvage" pratiquée par la plupart de ceux qui prétendent aider les autres par régression est dangereuse car lors de ces séances nous approchons inconsciemment des traumatismes passés, des conflits, des morts violentes dans lesquelles nous retrouvons des êtres que nous côtoyons et avec qui nous avons encore un contentieux mais l'hypnotiseur ne désactivant pas le traumatisme puisqu'il ne connaît pas le mécanisme ramène le traumatisme dans le présent. Il le réactive.
Je compris tout ! et su enfin pourquoi les régressions par l'hypnose* m'avaient autant perturbée. L'hypnose* avait réactivé les morts violentes par suicide et c'était la raison pour laquelle j'étais si mal. C'était la raison de ces épouvantables compulsions de défenestration. C'était la raison pour laquelle j'avais peur de faire du mal à Cédric en le frappant ou le tuant puisque l'hypnose avait réactivé ces vies de violence avec lui. C'était aussi la raison pour laquelle je m'éloignais, contre ma volonté, de ma famille car j'avais sans aucun doute approché dans les régressions des drames et des conflits vécus avec eux et tout m'était restitué dans le présent sans désactivation.
Maria m'expliqua donc que le travail avec moi serait compliqué par les résultats de l'hypnose mais sa méthode fonctionnait elle en était convaincue. Elle m'assura du résultat, d'un mieux-être et d'une véritable avancée au niveau spirituel. Je décidai de travailler avec elle car je voulais sortir de ce mal être physique constant qui me perturbait même si les compulsions, avec l'arrêt de l'hypnose avaient cessé.
J'ai dû attendre un an que le sevrage soit terminé car Maria m'avait expliqué que sa méthode ne fonctionnait pas avec la prise d'anxiolytiques**.
Pendant cette période je poursuivais mes études en astrologie qui me passionnaient et les échanges avec mon professeur Laurence Larzul me soutenaient véritablement. J'avais enfin trouvé un repère spirituel sur lequel m'appuyer.
Le sevrage terminé je montais à Paris accueillie chez Maria pour commencer les séances de régression.
Je vais vous décrire une séance pour que vous fassiez la différence avec la pratique de l'hypnose*.
Je suis installée dans un fauteuil bien à l'aise. Maria, assise à côté de moi, me demande de lui dire quand nous pouvons commencer. Nous devons travailler sur ma peur de l'abandon. Maria me demande de ressentir cette peur et d'aller dans un souvenir le plus loin possible où je retrouve ce sentiment. Je me retrouve très vite en Arabie et dans la même ville où je vivais avec Cédric, mon mari alors qu'il me frappait. Dans cette vie je suis une jeune fille arabe. Mes parents sont les propriétaires d'une magnifique maison. Ils sont riches. Ma mère, handicapée vit en fauteuil roulant. Mon père est dans la finance et il voyage beaucoup. Je suis émancipée contrairement aux femmes qui m'entourent. Je refuse de porter le voile. Mes amants sont les maris des voisines. Je m'amuse beaucoup et surtout je nargue toute la médina. Mon père ne dit rien puisqu'il n'est jamais là et ma mère me fusille du regard mais ne m'impressionne pas. Je ne m'occupe pas d'elle la confiant aux domestiques.
Voici résumé ma vie en quelques lignes mais il me fallut plusieurs heures pour la retracer sous les questions que me posais Maria et les précisions qu'elle me demandait sans arrêt.
Cette technique de régression était extraordinaire car je revivais, en les ressentant dans ma chair, tous mes sentiments. Je sentais la souffrance ou la joie et je sentais aussi les odeurs liés à l'histoire que je vivais. Maria bien sûr me guidait : quelle couleur est ta roble ? Quelle est l'odeur de la pièce ?" Tout était dans mes cellules. C'était incroyable.
L'hypnose ne reproduit absolument pas ces sensations car il s'agit plutôt d'un film qui se déroule dont nous sommes spectateurs.
Dans cette vie je me suicide en me jetant du haut du minaret de la mosquée. Je ne supporte plus ma vie de femme dans un pays de soumission tandis que je revendique ma liberté. Je me sens prisonnière et je souffre de ne pas trouver un homme, à moi, que je sache aimer.
Le jour du suicide je pars, le soir, en cachette et je vais vers la Mosquée que je trouve ouverte car j'ai demandé à l'un de mes amants, l'Imam de la Mosquée de la laisser ouverte prétextant une envie de prière. Je rejoins par les escaliers en colimaçon le petit balcon qui entoure le minaret. Je domine toute la ville que je trouve magnifique. C'est la Pleine Lune. Maria me fait beaucoup décrire et c'est pourquoi je suis capable de tout détailler. Je passe une jambe de l'autre côté du muret en mettant les deux mains sur le rebord, je passe l'autre jambe et je réalise mon geste que je regrette. Je veux remonter. Je balance les jambes dans le vide de gauche à droite pour essayer de remonter sur le muret. J'appelle au secours et je vois en-dessous de moi mon amant, horrifié, qui se précipite dans la Mosquée pour me sauver. Mais je n'ai plus de force, je lâche prise et je me fracasse sur le parvis de la Mosquée avant que mon amant ne parvienne me secourir.
Et là, immédiatement, je me vois. Je suis au-dessus de mon corps, je vois mon visage écrasé et ma bouche qui saigne. Mon amant se précipite et me prends dans ses bras. Il me dit qu'il m'aime. Je ressens une grande liberté. Je rejoins ma mère qui est endormie dans une chambre dans laquelle je me promène sans entrave. Je m'approche du lit de ma mère dans un flottement et j'engage un long monologue. Puis je rejoins mon père qui se trouve dans une importante réunion à Paris. Je le regarde sans lui parler et je pars. Je n'arrive plus ensuite à me "situer". Je sens que j'ai quitté la terre tout simplement.
Nous commençons alors en séance un travail physique très dur, épuisant car nous allons repasser tout le film du suicide au moins 15 fois pour désactiver le traumatisme. Maria note tout. J'ai ressenti le froid de la pierre quand j'enjambe le muret, j'ai ressenti les douleurs musculaires des bras et des jambes et les douleurs des cervicales dues aux efforts que je faisais pour me hisser sur le haut du muret, les jambes dans le vide. Puis j'ai revécu ce qui se passait au moment du passage à l'acte : je pleure car j'ai peur d'abandonner ma mère, j'ai des remords de la laisser seule avec son handicap. J'entends mon crâne qui éclate lorsque je m'écrase sur le sol et je vois les dégâts causés à l'intérieur. Je revis le moment de tendresse avec mon amant. Puis je pleure devant le lit de ma mère, endormie et à qui je parle. Je revis ces évènements et toutes ces sensations car Maria me questionne beaucoup et me fait énormément décrire ce que je vois et ressens jusque dans les moindres détails.
A chaque passage que nous faisons je pleure énormément en expliquant à ma mère mes remords sur mon suicide, ma honte de l'abandonner. J'ai pleuré pendant cette séance comme jamais je n'avais pleuré et j'avais l'impression de vider un poids que je portais depuis des années, en fait des vies.
A un moment j'hésite, je sens en moi quelquechose, un blocage avec ma mère. Maria me demande d'aller chercher ce blocage. Je pleure devant ma mère, je me sens coupable, je me reproche quelquechose mais je ne sais pas quoi. Maria me dit "le mécanisme ne trompe pas. Tu bloques sur un point et nous devons recommencer jusqu'à ce que nous trouvions". Je suis épuisée et le dit à Maria qui me réponds qu'il faut continuer, qu'il ne faut pas arrêter le travail à ce niveau de la séance. Nous repassons, à nouveau, toutes les étapes du suicide duquel je commence à me détacher lui racontant alors les évènements complètement détachée sans plus ressentir les douleurs des premiers retours. Je retourne près de ma mère. Elle me regarde. Soudain, je suis dans le sous-sol de notre maison avec mon père qui me caresse. Ma mère arrive brusquement et voyant la scène se sauve pour ne jamais en parler. Nous recommençons à passer l'évènement pour désactiver tous les traumatismes des attouchements. Au dernier passage, je revis l'évènement jusqu'à mon départ définitif avec un calme et un détachement incroyable.
Je suis la spectatrice de ma propre histoire dont je ris presque.
Puis nous arrivons à la dernière phase de la séance : l'identification des personnages. Mon père est Cédric, mon neveu dans cette vie et ma mère est Odile ma plus jeune soeur et la mère de Cédric. L'imam est un de mes voisins. En fait je reconnais l'Ame car le physique est complètement différent de celui de cette vie présente.
La séance a duré 8 heures mais pour moi il s'est agi de quelques minutes. J'avais complètement perdu la notion du temps pendant la séance. Mais j'étais très détendue, libérée d'un poids très lourd.
Je compris mieux le mécanisme d'implantation-réactivation dont elle m'avait parlé car dans ce cas précis elle m'expliqua que j'avais enregistré des remords d'abandon qui se manifestaient, maintenant, par des peurs d'abandon.
Je la paie cher...
Pendant deux jours de séance j'ai fait d'autres régressions dans des vies de pédophile, de psychopathe, de criminel, d'agresseur sexuel, une vie aussi dans laquelle je suis assassinée par un mari alcoolique. J'ai revécu les séances comme je viens de le décrire à chaque fois.
L'assassinat a été particulièrement pénible à désactiver.
Je suis rentrée, chez moi, à Lyon. J'étais très fatiguée. Je commençais à me sentir très mal avec ma famille. Je ne supportais plus la voix de ma mère et de mon père au téléphone. Les ayant identifiés dans ce travail de régression qui n'était pas terminé puisque je n'avais encore pas atteint "le point zéro" dont parlait Maria qui était l'aboutissement du travail, je ressentais des animosités, des énervements et c'était très pénible sur le plan physique et mental.
Maria m'avait conseillé d'éviter ma famille pendant les premières séances. Comme si je pouvais, avec ma Lune Noire en maison IV me passer de voir ma famille ! et puis j'aurais aimé qu'elle me dise cela avant de commencer les séances car je pense que j'aurais alors hésité avant de m'engager.
Quelques temps après je remontais à Paris pour une deuxième série de séances. Je voulais travailler sur la peur de la défenestration qui ne m'avait pas quittée depuis les séances d'hypnose. J'ai commencé à régresser dans une vie où je me suis suicidée et pendant deux jours je n'ai fait que revivre des morts violentes par suicides notamment en me jetant du haut de la Cathédrale de Fourvière à Lyon dans une vie où j'étais devenu un mendiant et une autre où je me suis jeté d'un pont sur la Saône toujours à Lyon tandis que j'étais imprégné d'alcool. Dans ces deux vies j'étais un homme. Puis une autre vie de femme où je me suis noyée suite à un chagrin d'amour. J'étais enceinte.
J'étais épuisée de revivre les horreurs de ces morts violentes et j'ai senti Maria inquiète car il n'était pas normal que je revive sans arrêt des suicides. Pour elle j'aurais dû en revivre une et passer à "autre chose". A l'évidence nous tournions en rond.
Je repartais pour Lyon. Maria m'accompagnait à la gare de Lyon et je la sentais "gênée". Je perdis rapidement les pédales. J'étais affreusement mal. Je perdis le sommeil et je ne mangeais presque plus. Les compulsions de défenestration ont recommencé. De violentes compulsions de défenestration. Je me sentais complètement "déconnectée" de la terre et de la réalité du monde qui m'entourait.
Ma soeur aînée m'emmena chez mon médecin qui était très mécontente car je n'avais pas écouté ses mises en garde. Son traitement ne fit aucun effet et je dus être hospitalisée tellement les compulsions étaient fortes. Un calmant de choc fit effet et je pus enfin retrouver le sommeil.
Je sortis de l'hôpital avec un long arrêt de travail, l'adresse d'une psychiatre à consulter et des anti-dépresseurs et anxiolytiques. J'arrêtais très vite les anxiolytiques que je ne supportais plus puisque j'en étais sevrée. Mais le "suicide" m'était restitué et un scénario macabre fonctionnait constamment dans ma tête : j'organisais mon suicide. Je rédigeais un testament, je m'étendais sur mon lit et je pensais longuement à mon enterrement. Je devais constamment lutter contre ces compulsions de défenestration qui m'épuisaient. Ne pouvant plus rester seule chez moi tellement j'étais mal je suis allée m'installer chez mes parents heureusement très compréhensifs.
Heureusement, je savais que ce "n'était pas moi" mais un personnage d'une autre vie qui avait pris la place de mon esprit en quelque sorte et je luttais mentalement à chasser ce démon. J'avais cependant peur d'un passage à l'acte car j'avais suffisamment compris le mécanisme de réactivation pour savoir que cela pouvait se passer.
Maria était impuissante devant cette situation. Elle m'a dit avoir repris toutes les séances et pour il n'y avait pas de problème le problème venait de moi ! j'avais une déficience neurologique... Et comme le charlatan d'hypnotiseur elle se "dégagea" dans la médiocrité la plus totale.
Retour à la sagesse ancestrale : acupuncture et astrologie...
Je rééquilibrais les énergies grâce aux nombreuses séances d'acupuncture que me faisait mon médecin.
Puis je décidais d'expliquer le sur le forum de notre école d'astrologie mes compulsions de défenestration.
Après plusieurs échanges une élève me demanda d'une manière intuitive si il ne pouvait pas y avoir une histoire d'incendie mêlée à ce problème et elle disait cela à cause de la chaleur caniculaire qui nous étouffait. Nous étions à l'été 2003. Ce mot "incendie" raisonna immédiatement en moi et je lui expliquais que ma grand-mère paternelle s'était défenestrée pour fuir son immeuble en flammes dans lequel il y avait eu une violente explosion au gaz.
De là tout s'est débloqué et très vite. Laurence me demanda immédiatement la date du décès de ma grand-mère. Elle était décédée le 11 juin 1969.
Voici les études de Laurence sur ce sujet :
Message publié le 17 septembre 2003 par Laurence Larzul sur le forum
"Bonjour à tous,
Premières remarques importantes sur la date du décès de la grand-mère d'Elisabeth qui pourra nous expliquer ses compulsions de défenestration. Elle est décédée le 11 juin 1969 alors que Pluton transitait pile sur le Jupiter Maître de III et au carré du Soleil d'Elisabeth situé en maison VIII. Ceci suffit à décrire l'impact psychologique que l'évènement a pu avoir sur vous Elisabeth, faisant jouer à plein votre Soleil en VIII dans son aspect le plus souterrain susceptible d'entraîner des choses inexplicables relatives à la relation aux morts et les ancêtres (la maison VIII).
La bonne nouvelle c'est que Pluton revient actuellement à l'opposé de votre Soleil et donc à nouveau impliqué dans ce carré Soleil/Jupiter. Cela peut donc signer une échéance libératrice pour vous, après avoir reposé le problème de façon plus "cruciale", bien sûr.
Dans le thème du décès on constate une conjonction Pluton/Jupiter/Uranus au Noeud Sud en voie de transit sur votre Jupiter. Sur un plan karmique on dirait que cet évènement était destiné à remettre en question vos convictions (Pluton sur Jupiter) vous obligeant à mener une enquête plus approfondie pour trouver la thérapie adéquate (Jupiter en Vierge). On ne peut nier que ces compulsions vous aient obligée à des interrogations dont vous vous étiez probablement passée par le passé. Il y a bien entendu d'autres interprétations possibles notamment liées aux abus de pouvoir de Jupiter lié aux énergies occultes de la maison VIII. Mais c'est en raison de l'orgueil et de fausses certitudes plutôt que de malveillance, ainsi que l'évoque Jupiter au carré du Soleil en VIII.
Quoiqu'il en soit on voit clairement par l'astrologie l'importance et l'impact que les circonstances du décès ont pu avoir sur vous` en raison du carré de Pluton très déstabilisant psychiquement. Il est donc clair que cet évènement est à l'origine de vos compulsions et que l'aspect d'opposition de Pluton actuel peut s'avérer libérateur de ce traumatisme premier. Cela parce qu'il remet à l'actualité l'impact plutonien que vous pouvez vivre plus consciemment pour vous en libérer. Votre chemin vers la Conscience du Karma et de la psychogénéalogie prouve que vous en avez pris le chemin de sorte à vous rendre maître, justement de ce Pluton. Cela d'autant qu'il fait sextile à votre Lune en maison XII."
En complément Laurence précisait lors d'un autre message : " Neptune Rétrograde était par ailleurs en transit de carré à votre Pluton natal RKNN impliquant une emprise psychique là encore faussant les pistes de votre Pluton ce qui semble aussi en relation avec le karma de votre Neptune Rétrograde en Scorpion/1."
A la suite de cette étude et des échanges avec les élèves je me suis rapidement rendue compte que les compulsions disparaissaient petit à petit. C'était une véritable délivrance.
Laurence et les élèves de l'école m'ont ensuite énormément aidée en faisant de longues études précises et rigoureuses en lien avec les membres de ma famille. Cet extraordinaire travail auquel je participais activement en "cherchant", en me rappelant, en expliquant, en parlant de mes blocages ou de mes rancunes m'a permis de me libérer d'un karma familial assez lourd et qui s'expliquait très bien par ma Lune Noire maison IV stigmatisant ma Lune et par ma Vénus cancer RKNS en maison IX.
Je tiens, ici, à les remercier pour l'aide qu'ils m'ont tous et toutes apporté dans l'Amour et la Tolérance.
Ma conclusion suite à ces expériences et à mon initiation à l'astrologie karmique
Ce que j'ai compris de cette expérience de régressions en faisant le lien avec mes études en astrologie c'est que nous devons respecter le rythme de passages à nos différents niveau d'évolution et qu'il ne faut pas vouloir brûler les étapes.
C'est pourquoi faire des régressions est, en soi, générateur de karma puisque nous réveillons des mémoires karmiques endormies et réactivons, nous-même des traumatismes enfouis dont certains, se seraient "réveillés" à des moments bien précis et programmés dans un but d'évolution et pour bien le comprendre prenons l'exemple des rétrogradations planétaires.
Nous savons que des planètes directes à la naissance peuvent devenir rétrogrades parce que l'Ame en programmant son incarnation a remis à plus tard des expérimentations de difficultés mal gérées dans des vies précédentes ou non encore vécues et étant indispensables à son évolution.
La manipulation des mémoires cellulaires par la régression peut donc avoir pour effet de mettre dans le présent cette expérimentation qui n'est alors pas du tout en phase avec notre vie.
A mes yeux, la régression est un acte criminel au regard de la loi du karma, c'est l'irrespect de la Loi d'Amour qui nous demande, avant tout, de l'humilité devant Dieu.
Nous avons à notre disposition, à condition bien sûr de vouloir travailler, l'astrologie karmique qui nous permet de prendre conscience de notre karma afin de le transformer ou de nous en libérer.
L'étude de la voie karmique au travers des Noeuds Lunaires et de leurs régents karmiques, de la Lune Noire en tant qu'initiatrice sont les éléments essentiels à cette étude dont la première approche peut nous permettre, d'ores et déjà de modifier notre comportement et de rejoindre notre voie.
C'est aussi l'étude des transits dans laquelle il convient d'intégrer l'ensemble de ces indicateurs karmiques qui nous permettent cette étude et cette observation de notre thème selon "la Prévision des Echéances Karmiques" de Laurence Larzul.
Je suis devenue une fidèle ambassadrice de l'astrologie qui m'a sauvé la vie tant sur le plan physique que spirituel. Je me plais à dire, maintenant, que je "réussis" ma vie grâce à ce qu'elle m'a apporté et grâce à ce que je commence à lui rendre aussi par mon travail et mon investissement sur le forum public.
© Elisabeth DARRAS - Lyon le 22 septembre 2009
* Notons au sujet de l'hypnose, bien que cela n'ait pas de rapport avec la question du karma, mais plutôt avec celle de la psychothérapie, que Freud lui-même avait cessé cette pratique considérant les effets "indésirables et non contrôlables" que cela avait sur ses patients et dont il avait dû subir les désagréments en tant que thérapeute. Expérience qu'il n'a pas manqué de retransmettre dans ses ouvrages à ceux qui l'ont lu.
Il paraît en effet quelque peu dangereux de prétendre exercer la psychothérapie sans s'être informé de l'expérience de ses pères... Ici encore, on voit l'importance de suivre des écoles sérieuses dans ces domaines méconnus et tout juste "défrichés" par quelques aventuriers et expérimentateurs, parmi lesquels il faut compter bon nombre de "rigolos" et "dangereux incompétents" venant à leur suite...
Astrologie et acupuncture restent des voies traditionnelles fiables de par leurs racines ancestrales si elles sont sérieusement pratiquées. Nous n'avons pas souvenir d'un Paracelse enseignant et pratiquant l'hypnose...
Mais nous voyons au 3ème millénaire des pratiques traditionnelles issues de l'orient et de l'occident se réunir pour permettre une "transformation personnelle" facilitée dans la voie d'éveil de l'être : astrologie et acupuncture, un "couple solide" en somme pour celui qui veut cheminer en toute sécurité.
Nous avons des occidentaux se mettant à l'étude de la médecine chinoise et des chinois se mettant à l'étude de l'astrologie karmique : voilà un vrai progrès !
Notons qu'à titre personnel, je recommande la méthode Acmos, très respectueuse des fondements de la tradition chinoise, mais lui apportant un + incontestable. Son "ambassadrice" est venue me consulter et je lui retourne à mon tour des gens.
Mais comme tout enseignant conscient de l'importance de ce qu'il communique, elle a à déplorer le manque de sérieux de certaines personnes formées. C'est pourquoi : il faut faire la queue pour obtenir un RV chez elle plutôt qu'ailleurs.
On dit qu'il vaut mieux s'adresser à dieu qu'à ses saints... Je pense que "Dieu" aimerait avoir plus de saints.... Cela le déchargerait un peu de la tâche à accomplir ...
** A propos des anxyolitiques, loin de nous l'idée de considérer comme nécessairement "néfastes" ces béquilles chimiques. Bien au contraire, nous les considérons comme "aidantes" face à des traumatismes dont le moment n'est pas encore venu des les "gérer/transformer"... Il en va de même pour toutes formes de "dérives existentielles" qui sont la voie choisie par l'âme dans son devenir existentiel, car "sa dérive" peut mener un autre "à bon port", ne serait-ce que par "l'exemple à ne pas suivre" qu'alors il incarne. Ou bien, par la "compassion" qu'il fait naître chez celui qui le rencontre, tant l'état de faiblesse et de fragilité reste sans aucun doute un état à étudier attentivement pour celui qui cherche la Vérité dans un monde dont nous voyons à l'heure actuelle que "la loi du plus fort" n'est que : contre-nature (et par conséquent, foncièrement non-écologique).
Et plus particulièrement l'état de fragilité psychique (tandis que la médecine se débrouille assez bien maintenant avec la fragilité physique). En rappelant qu'ici, nous considérons que la "précarité de l'être psychique" PRECÈDE sa fragilité physique.
C'est une évidence que "la peur de mourir" précède le fait de mourir...
La "grande idée" restant de soigner le mal à sa base...
Et si cette peur disparaissait ? Ou bien qu'elle soit "gérée de main de maître" ? Qu'en serait-t-il ?
Alors la mort et la peur qu'elle suscite s'appelerait de son vrai nom : TRANSFORMATION.
Et il ne resterait plus que le soucis de se transformer en mieux... Selon son rêve et son espoir...
L'humain n'a qu'une seule certitude : celle de mourir.
Il lui reste à interroger cette certitude. Mais la peur, et ceux qui le menacent et jouent de cette peur l'ont longtemps empêché de se poser la vraie question...
Pour certains, pour beaucoup, pour trop, sans foi ni transcendance, cette question est vite réglée : "profitons, cédons à toutes nos tentations, à tous nos démons avant de disparaître de la surface de la terre".
"La Foi", elle, guide l'homme vers un but plus transcendant. Et "sa foi" peut rester toute humaine, considérer simplement les pas accomplis par l'homme vers son propre progrès, plutôt que Dieu (il ne restera alors à l'Athée que de considérer que ces "pas menus" ont été permis par des hommes qui, eux, croyaient en dieu et servaient les hommes en son nom).
Si nos plus de 70 ans de paix, à nous, occidentaux, nous ont servi à quelque chose : c'est bien à interroger cette "certitude", la seule que nous ayons, avant d'en acquérir une autre.
Car "être vivant" sur cette terre doit conduire tout être à l'enrichissement, bien plus spirituel que matériel.
C'est faire le chemin contraire de l'évolution que de continuer de s'incliner devant celui qui ne brandit qu'une "certitude" maintes fois éprouvées par nos diverses incarnations. C'est une évidence : quantité de fois nous sommes morts et revenus à la vie.
Sinon ? Sinon : comment aurions nous pu bâtir une telle civilisation ? Si nous n'avions au cours des temps acquis et assimilés : compétences, talents, capacités ?
Qui veux vous faire croire que tout cet acquis est "perdu" par la seule mort physique ? Tandis que nous parlons encore de Bouddha, de Jesus, de Mahommet, plus vivants que tous les vivants ?
Seulement ce mauvais ange, ce démon, celui qui mène l'homme à sa destruction, plutôt qu'à son éveil.
Elisabeth a témoigné d'un "combat", le sien. Mais c'est celui de tout homme sur "le chemin".
La conscience qui s'éveille en l'homme du XXIème siècle doit être celle-ci : est-il nécessaire de reprendre des siècles de souffrance alors que des voies de libération s'ouvrent à moi ?
Dès lors que l'on est convaincu de la réincarnation : cette VRAIE question se pose...
Mais elle exige un vrai soucis de "soi", au sens spirituel du terme et par conséquent : le respect de "soi-même".
Laurence LARZUL - 17 octobre 2009.
Par Elisabeth DARRAS
Lors d'un échange au sujet des régressions qui remonte au début de l'année 2009, j'ai vu l'interrogation d'une participante demandant l'avis de personnes ayant pratiqué des régressions. Je profite de la REVUE pour répondre à cette interrogation, assez répandue, dès lors que l'on s'intéresse à la réincarnation pour mieux se comprendre et se connaître.
En effet, à cette question concernant les vies antérieures -et donc le karma- sur laquelle plane rumeurs et "on dit", il me semble important de répondre en profondeur et ce sera l'objet de cet article/témoignage.J'y livre mon expérience personnelle de ces pratiques que je juge rétrospectivement particulièrement dangereuses et que je déconseille donc fortement. Mais nous allons voir ce qui me permet de l'affirmer.
Sachez en tout cas qu'il n'existe en réalité aucun spécialiste dûement formé à la pratique des régressions dans les vies antérieures et celles et ceux qui se présentent comme tels sont trop souvent des "aventuriers" si ce n'est des irresponsables qui ont, pour certains, entraîné des personnes aux suicides et en tout cas à de grandes déstabilisations dans leur vie sans être capables, ensuite, de les aider à se réorienter et à se réenraciner.
S'intéresser aux régressions est en soi un signe de volonté d'évolution puisqu'elles traitent des vies antérieures et que c'est dans celles-ci que nous trouvons les racines de maux qui peuvent perturber notre vie présente sans que nous comprenions pourquoi.
Mais ma propre évolution m'a enseigné que c'est seulement par l'étude sérieuse et rigoureuse du thème natal grâce à l'astrologie karmique que nous pourrons comprendre les causes des dysfonctionnements pour les corriger en retrouvant notre voie karmique. Laquelle, quoi qu'il en soit REACTUALISE LE TRAUMA de sorte à travailler sur lui AU PRESENT, au moment où cette nécessité de TRANSFORMATION se présente.
Manipuler notre corps physique n'est pas sans danger car nos cellules portent en mémoire les vies antérieures lesquelles sont automatiquement réveillées lors des régressions ce qui est non seulement dangereux mais parfaitement inutile et sans aucun intérêt.
Un transit "déclencheur" : Pluton passe sur mon Saturne opposé soleil en VIII
C'est au moment du transit de Pluton sur mon Saturne Sagittaire natal en opposition à mon Soleil Gémeaux qui a commencé en 1999 que j'ai fortement ressenti le besoin de me libérer des anxiolytiques** que je prenais depuis 18 ans. Je savais, pour avoir commencé à lire des livres sur l'inconscient, que la prise de ces "médicaments" pouvait être liée à des problèmes d'angoisses ramenés d'autres vies et que découvrir ces angoisses par voie de régression me permettrait donc de m'en libérer et me libérerait aussi des anxiolytiques. Mon analyse s'appuyait aussi sur la lecture du livre "Nos Vies Antérieures" dans lequel un médecin explique sa pratique des régressions par hypnose avec une de ses patientes qu'il dit avoir libéré ensuite de tous ses problèmes. Je voulais faire cette expérience.
Un amie me raconta, un jour, sa rencontre, avec un homme travaillant sur les énergies qui lui avait "fait" son thème "karmique" et pratiquait l'hypnose*. Elle était enchantée et me donna son adresse. Je pris un rendez-vous avec cet homme qui se présentait comme étant "Maître Reiki". Il parlait aussi de psychothérapie karmique.
Lors de cette première rencontre, Francis me présente une étude "karmique" de mon thème. J'étais émerveillée tandis qu'après quelques années d'études auprès de Laurence Larzul j'ai réalisé qu'il ne pratiquait absolument pas l'astrologie karmique et que n'importe qui aurait pu me dire, après avoir lu un livre d'astrologie, ce qu'il m'a dit.
Je lui expliquais mon fort désir de me sevrer des benzodiazépine**s (Lexomil, victan) et il m'assura du résultat par l'hypnose*.
Francis me proposa une première séance à laquelle j'arrivais toute excitée. Il me fit tourner un pendule au-dessus des yeux et rapidement je me suis retrouvée volant au-dessus d'un océan tout près d'une terre. J'étais face à de grandes falaises. Je reconnaissais le lieu comme étant le site d'Etretat. Puis je me déplaçais vers la terre ferme. Il me demande qui je suis. Je ne sais pas. Je l'entendais me parler tout en ayant perdu le contact avec l'environnement dans lequel j'étais.
Il me dirige dans la régression et me demande de me regarder les pieds. Je porte des sandales avec des lanières. Il me demande de remonter alors le long de mon corps. J'ai les jambes poilues et je porte une grande robe en toile beige. Il me demande qui je suis : je suis un moine. Ma première régression est une vie de moine ! incroyable ! j'ai été un homme tandis que je suis une femme. Il me fait décrire mon environnement que je lui décris très bien : des grandes étendues de terre et de champs avec au loin une petite chapelle. Petit à petit je rejoins, dans la régression, un très grand monastère dans lequel je vis.
Il me faisait naviguer d'un endroit à un autre, je mélangeais le présent, le passé et les images que je contactais ce qui paraît tout à fait anodin mais a, en réalité, de graves conséquences comme je l'ai compris plus tard.
Nous arrêtons la régression et Francis me précise que nous y reviendrons.
J'étais véritablement enchantée car ce "jeu" m'avait fait prendre conscience de la réalité des vies antérieures ce qui changea aussi ma vie "sentant" différemment tout mon environnement.
Mais quelques jours plus tard tandis que j'étais chez ma coiffeuse, j'entends subitement une voix venant du plus profond de moi qui me dit : "Suicide-toi" suivi d'un mal être insupportable que je ne savais pas expliquer sur le plan physique mais qui me terrorisa. Je suis rentrée chez moi avec appréhension. Dès mon arrivée, je ne supportais plus les murs blancs de l'appartement qui pourtant avaient été un choix de décoration. Je me suis mise à coller des images de partout. J'avais peur des fenêtres. Tout ceci était inexpliquable mais très perturbant.
J'étais si mal dans cet environnement qui m'était devenu complètement étranger que je suis allée passer le week-end chez ma plus jeune soeur.
J'expliquais ces troubles à Francis qui me dit qu'il fallait continuer pour finir le travail commencé. Je lui faisais confiance.
Nous continuons et lors d'une autre séance Francis me dit "allez dans la vie où vous étiez moine". Je me propulse immédiatement dans une pièce austère. J'ai l'impression d'être "collé" au plafond et j'observe la pièce. Les murs sont gris, la pièce est sombre, il y a une table devant une toute petite fenêtre sur laquelle se trouve une plume avec un encrier. Je vois une couchette avec des pieds en bois et un matelas recouvert d'une couverture.
Francis me demande ce que je fais : je suis assis et j'écris. Par moment je regarde par la fenêtre, au loin, comme pour rechercher une liberté qui semble me manquer. Je ressens une très grande tristesse et me sens malheureux. Ces sentiments me sont complètement "restitués".
Subitement mon corps devient vivant, il se met à trembler, je me refroidis de plus en plus. Je dis à Francis que c'est horrible que je me glace de plus en plus. Je suis allongée sur le divan et je grelotte jusqu'à en claquer des dents. Je sens sa panique. Il prend une couverture qu'il trouve dans son placard. J'ai encore plus froid. Je lui demande de me donner mon manteau. Il me le donne. Il me demande si ça passe ! non ça ne passe pas ! je suis prise d'une peur panique de mourir là sur ce divan avec Francis qui est incapable de maîtriser maintenant, les énergies qu'il a mises en oeuvre.
Au bout d'un long moment je retrouve mon calme et ma chaleur corporelle. Francis me dit simplement que j'avais dû mourir de froid dans cette vie-là et que j'avais revécu ces moments.
J'ai voulu ensuite commencer un travail de régressions dans des vies antérieures avec Cédric mon neveu.
En effet, la naissance de Cédric, le fils de ma plus jeune soeur, a bouleversé ma vie. Il est né en 1993. Dès sa naissance, j'ai ressenti pour lui une attirance très forte. J'avais toujours besoin de le voir, de le toucher, de l'embrasser, de le regarder et je l'appelais : "mon Amour".
Quand ma soeur a divorcé Cédric avait 3 ans et je suis devenue possessive. Je m'investissais complètement dans la vie de ma soeur pour me rapprocher de Cédric. Je bâtissais des projets avec eux et organisais ma vie autour de lui.
Cédric a grandi et cette relation commençait à me peser. Je commençais à me sentir très mal avec ma soeur sentant confusément que je lui prenais sa place mais "c'était plus fort que moi".
Je parlais donc de ce malaise à Francis. Je lui dis que Cédric m'encombrait. Il me dit : "Nous allons aller dans une vie où vous avez été heureuse avec Cédric".
Je régresse.
Je suis à la campagne habillée en fermière avec des sabots. Je me promène avec un petit garçon dont je ressens qu'il est mon fils. Il fait très beau. Francis me dirige dans la régression et me demande si je suis seule avec l'enfant. Je lui réponds "oui". L'enfant cueille des fleurs, Je ressens un très grand bonheur. Francis me demande si l'enfant a un père. Je lui dis "oui". Dans la régression je me retourne et vois un homme, grand, brun venir vers moi. Il a des sabots lui aussi. C'est un fermier. Je sens un très grand amour entre cet homme et moi. Je lui souris, je lui tends la main qu'il me prend. Francis me demande "qui est cet homme". "C'est mon mari". Il continue "qui est Cédric votre fils ou votre mari". Ma réponse est immédiate "C'est mon mari". Je le ressens profondément. Je ressens très fort que mon mari est Cédric. Je ressens un amour très fort, passionnel. Je sens des larmes qui coulent sur mes joues.
Il est vrai que la régression nous ramène dans le passé et nous restitue complètement les sentiments que l'on ressentait dans cette vie que l'on retrouve. Dans cette vie-là il s'agissait d'amour.
Après la régression Francis m'explique que je veux revivre cet amour avec Cédric, cette vie dans laquelle j'étais si heureuse avec lui. Je comprenais alors la raison de cette relation si forte avec mon neveu.
Je me suis sentie beaucoup mieux. Libérée. Pourtant ce ne fut pas simple. Construire une autre relation avec Cédric, apprendre à me détacher de mon "mari" pour vivre avec mon neveu ne s'est pas fait du jour au lendemain. Car lui aussi ressentais ces vies antérieures avec moi. J'avais peur de lui faire du mal et moralement et physiquement. J'ai eu peur de le battre car il m'arrivait d'avoir aussi l'impression que j'allais le battre ou même le tuer. Un jour j'ai eu l' impression absolument atroce, alors que je le portais dans mes bras sur le balcon, que j'allais le balancer par dessus la balustrade. Lui-même l'a senti puisqu'il me dit : "tatan tu ne veux pas me jeter..." Mais non ! tu dis n'importe quoi mon coeur, allez viens rentrons". J'étais très perturbée et me disais que ces régressions, finalement, me travaillaient vraiment. Je n'osais plus le prendre seule chez moi tellement j'avais peur de lui faire du mal ! c'était atroce.
Et je compris pourquoi lors d'une autre régression.
Je vie en Arabie. Je m'appelle Sarah. Je vis avec mes deux enfants dans une maison toute blanche. J'ai une impression de bonheur. Cédric est à nouveau mon mari mais dans une situation toute différente. Cédric me bat, me frappe tandis que de mon côté je le trompe avec beaucoup d'hommes. J'ai ressenti très fort dans cette régression la violence de Cédric et mon plaisir à le tromper.
Je compris pourquoi j'avais peur de faire du mal à Cédric puisque je ramenais cette violence de cette vie.
J'ai analysé alors le poids que peuvent avoir les vies antérieures dans la vie présente et l'importance qu'il y a donc à "travailler" à désactiver des mémoires négatives qui parasitent notre quotidien. Mais pas par les régressions. Ce que je n'analyse maintenant.
Les mois passant je me suis sentie très mal. Je fuyais les fenêtres car j'avais l'impression constante que j'allais me défenestrer ; je ne supportais plus ma famille ni les voix de mes parents au téléphone, je commençais à m'éloigner d'eux tandis que leur présence avait toujours été essentielle dans ma vie et je sombrais dans une souffrance morale et mentale insupportable. Le mot "suicide" défilait par moments devant mes yeux et j'ai fini par imaginer que j'étais programmée pour me suicider.
En même temps je me sevrais des anxiolytiques** et ce sevrage était un véritable enfer. J'avais perdu 10 kilos et je ne dormais plus.
Une nuit je me réveille en sueur, des torsions envahissent mon corps, j'ai l'impression que de l'intérieur on me tord les mains, les bras, les jambes. C'est absolument insupportable. Je me sens au comble du désespoir quand je me lève "poussée" vers la fenêtre ! je sens que je vais me défenestrer ! non ce n'est pas possible ! il faut que je résiste oui il faut résister contre cette abomination, ce démon intérieur qui me pousse à basculer dans le vide ! je sens une autre force qui me retient et je m'accroche à elle pour ne pas commettre l'irréparable. Je gagne la lutte épuisée.
Face à toutes ces horreurs Francis me disait qu'il fallait continuer le travail avec lui car c'était le fait d'avancer qui m'angoissait ! Mes études en astrologie avec Laurence m'ont, au contraire, largement démontré par la suite que plus je "travaillais" plus je me délivrais d'angoisses.
Francis me reçut une dernière fois alors que je l'avais appelé en catastrophe et ne sachant plus quoi faire il me dit que j'étais une caractérielle avec des tendances suicidaires.
Alors là c'était le comble ! ses pratiques dangereuses avaient réactivé en moi des souvenirs de morts violentes qui se réveillaient et il me traitait de suicidaire ! sans même une once de réflexion pour se remettre en question sur ses pratiques, ni même l'élémentaire bienveillante compassion que doit avoir tout thérapeute digne d'exercer. Je suis partie et cette phrase a eu au moins le mérite de m'ouvrir les yeux sur cet homme qui était en fait un dangereux personnage pratiquant "l'hypnose sauvage".
Il faut savoir qu'il y a des âmes réiincarnées qui ont, par leur passé karmique, pratiqué la magie noire, mis en mouvement des forces obscures ou qui, ayant mal intégré une initiation l'ont dévoyé en déformant leur connaissance et qui ramènent des tendances à continuer leurs pratiques dangereuses. J'ai vu cela sur des thèmes. La volonté de ces personnes d'aider les autres n'a d'égale que leur ignorance réelle de la loi du karma qui ne peut être apprise, à mes yeux, que par l'étude sérieuse et rigoureuse de l'astrologie karmique.
Mon médecin me soigna par l'acupuncture pour rééquilibrer les énergies qui étaient fortement perturbées et "partaient" dans tous les sens.
Mon retour à la voie traditionnelle : acupuncture, astrologie...
Nous étions au début de l'année 2001. Je regardais de plus en plus le ciel comme si je devais y trouver la réponse à mes questions et je finis par trouver le message qui s'y trouvait : je voulais apprendre l'astrologie. J'ai cherché puis trouvé, sur Lyon, ma ville natale, les coordonnées d'une association enseignant l'astrologie. Cette association était composée d'un couple, lui astrologue et elle sophrologue. Je me rendis très vite compte que j'en "savais" beaucoup plus que l'astrologue qui parlait de l'Ame sans parler des vies antérieures. C'était d'ailleurs assez impressionnant. Je quittais cette association n'ayant pas de temps à perdre.
Je me sentais dans une solitude horrible d'un point de vue spirituel. Les régressions avaient, malgré toutes les difficultés, élevé mon niveau de conscience et je ne supportais plus mon ancienne vie, mes anciens repères tandis que je n'en avais encore pas d'autres à me raccrocher. Ma famille était très inquiète car elle ne me reconnaissait pas et moi-même je ressentais toujours ce rejet envers elle dont j'ai compris plus tard que ces régressions en étaient la cause.
Je souffrais beaucoup et ce d'autant plus que je me débattais seule avec ces questions.
Les régressions décidément ne sont pas à conseiller.
Après avoir quitté cette association je recherchais par internet un professeur d'astrologie qui soit un professeur un "vrai" qui me parlerait des vies antérieures en lien avec mon thème. Je "savais" que j'avais "compris" quelquechose et il fallait que j'avance "véritablement" vers la Vérité.
En sélectionnant "astrologie karmique" dans le moteur de recherche je vis "Laurence Larzul" et je cliquais sur le lien. Je commençais à naviguer sur le site que je trouvais très intéressant et pris contact avec Laurence.
Elle me répondit aussitôt et je m'inscrivis rapidement aux cours du Milieu du Ciel.
Je sentais toujours ces impressions de défenestration qui me fatiguaient car je devais lutter intérieurement mais les échanges que j'avais avec Laurence me permettaient de me réenraciner et les séances d'acupuncture de mon médecin ont petit à petit rééquilibré les énergies.
Un jour alors que je naviguais sur internet je "tombais" sur le site de Maria Morano qui parlait de l'illumination par les régressions dans les vies antérieures.
Une nouvelle tentation...
Je pris contact avec elle et commença alors entre nous un long échange de mails qui me permirent de comprendre sa méthode d'accès aux vies antérieures.
Maria Morano ne parlait pas d'hypnose.
Elle m'expliqua ses observations et travaux qui l'ont amenée à la découverte du mécanisme d'implantation-réactivation qui fonctionne comme suit :
Nous enregistrons dans nos mémoires cellulaires tout ce que nous vivons d'heureux et de malheureux. Ce sont nos cinq sens qui sont les capteurs et qui permettent cet enregistrement. Tout ce travail se fait d'une vie sur l'autre et nous arrivons dans chaque incarnation avec les enregistrements passés qui peuvent, alors, se réactiver.
Partant du principe que pour se libérer d'un traumatisme il faut le revivre elle a mis au point une technique de désactivation du traumatisme en utilisant les cinq sens. Il faut revivre le traumatisme autant de fois que nécessaire jusqu'à le vivre, en régression, complètement détaché et c'est là, alors, qu'il n'y a plus de traumatismes à désactiver. C'est sa théorie.
Elle soutient que l'hypnose "sauvage" pratiquée par la plupart de ceux qui prétendent aider les autres par régression est dangereuse car lors de ces séances nous approchons inconsciemment des traumatismes passés, des conflits, des morts violentes dans lesquelles nous retrouvons des êtres que nous côtoyons et avec qui nous avons encore un contentieux mais l'hypnotiseur ne désactivant pas le traumatisme puisqu'il ne connaît pas le mécanisme ramène le traumatisme dans le présent. Il le réactive.
Je compris tout ! et su enfin pourquoi les régressions par l'hypnose* m'avaient autant perturbée. L'hypnose* avait réactivé les morts violentes par suicide et c'était la raison pour laquelle j'étais si mal. C'était la raison de ces épouvantables compulsions de défenestration. C'était la raison pour laquelle j'avais peur de faire du mal à Cédric en le frappant ou le tuant puisque l'hypnose avait réactivé ces vies de violence avec lui. C'était aussi la raison pour laquelle je m'éloignais, contre ma volonté, de ma famille car j'avais sans aucun doute approché dans les régressions des drames et des conflits vécus avec eux et tout m'était restitué dans le présent sans désactivation.
Maria m'expliqua donc que le travail avec moi serait compliqué par les résultats de l'hypnose mais sa méthode fonctionnait elle en était convaincue. Elle m'assura du résultat, d'un mieux-être et d'une véritable avancée au niveau spirituel. Je décidai de travailler avec elle car je voulais sortir de ce mal être physique constant qui me perturbait même si les compulsions, avec l'arrêt de l'hypnose avaient cessé.
J'ai dû attendre un an que le sevrage soit terminé car Maria m'avait expliqué que sa méthode ne fonctionnait pas avec la prise d'anxiolytiques**.
Pendant cette période je poursuivais mes études en astrologie qui me passionnaient et les échanges avec mon professeur Laurence Larzul me soutenaient véritablement. J'avais enfin trouvé un repère spirituel sur lequel m'appuyer.
Le sevrage terminé je montais à Paris accueillie chez Maria pour commencer les séances de régression.
Je vais vous décrire une séance pour que vous fassiez la différence avec la pratique de l'hypnose*.
Je suis installée dans un fauteuil bien à l'aise. Maria, assise à côté de moi, me demande de lui dire quand nous pouvons commencer. Nous devons travailler sur ma peur de l'abandon. Maria me demande de ressentir cette peur et d'aller dans un souvenir le plus loin possible où je retrouve ce sentiment. Je me retrouve très vite en Arabie et dans la même ville où je vivais avec Cédric, mon mari alors qu'il me frappait. Dans cette vie je suis une jeune fille arabe. Mes parents sont les propriétaires d'une magnifique maison. Ils sont riches. Ma mère, handicapée vit en fauteuil roulant. Mon père est dans la finance et il voyage beaucoup. Je suis émancipée contrairement aux femmes qui m'entourent. Je refuse de porter le voile. Mes amants sont les maris des voisines. Je m'amuse beaucoup et surtout je nargue toute la médina. Mon père ne dit rien puisqu'il n'est jamais là et ma mère me fusille du regard mais ne m'impressionne pas. Je ne m'occupe pas d'elle la confiant aux domestiques.
Voici résumé ma vie en quelques lignes mais il me fallut plusieurs heures pour la retracer sous les questions que me posais Maria et les précisions qu'elle me demandait sans arrêt.
Cette technique de régression était extraordinaire car je revivais, en les ressentant dans ma chair, tous mes sentiments. Je sentais la souffrance ou la joie et je sentais aussi les odeurs liés à l'histoire que je vivais. Maria bien sûr me guidait : quelle couleur est ta roble ? Quelle est l'odeur de la pièce ?" Tout était dans mes cellules. C'était incroyable.
L'hypnose ne reproduit absolument pas ces sensations car il s'agit plutôt d'un film qui se déroule dont nous sommes spectateurs.
Dans cette vie je me suicide en me jetant du haut du minaret de la mosquée. Je ne supporte plus ma vie de femme dans un pays de soumission tandis que je revendique ma liberté. Je me sens prisonnière et je souffre de ne pas trouver un homme, à moi, que je sache aimer.
Le jour du suicide je pars, le soir, en cachette et je vais vers la Mosquée que je trouve ouverte car j'ai demandé à l'un de mes amants, l'Imam de la Mosquée de la laisser ouverte prétextant une envie de prière. Je rejoins par les escaliers en colimaçon le petit balcon qui entoure le minaret. Je domine toute la ville que je trouve magnifique. C'est la Pleine Lune. Maria me fait beaucoup décrire et c'est pourquoi je suis capable de tout détailler. Je passe une jambe de l'autre côté du muret en mettant les deux mains sur le rebord, je passe l'autre jambe et je réalise mon geste que je regrette. Je veux remonter. Je balance les jambes dans le vide de gauche à droite pour essayer de remonter sur le muret. J'appelle au secours et je vois en-dessous de moi mon amant, horrifié, qui se précipite dans la Mosquée pour me sauver. Mais je n'ai plus de force, je lâche prise et je me fracasse sur le parvis de la Mosquée avant que mon amant ne parvienne me secourir.
Et là, immédiatement, je me vois. Je suis au-dessus de mon corps, je vois mon visage écrasé et ma bouche qui saigne. Mon amant se précipite et me prends dans ses bras. Il me dit qu'il m'aime. Je ressens une grande liberté. Je rejoins ma mère qui est endormie dans une chambre dans laquelle je me promène sans entrave. Je m'approche du lit de ma mère dans un flottement et j'engage un long monologue. Puis je rejoins mon père qui se trouve dans une importante réunion à Paris. Je le regarde sans lui parler et je pars. Je n'arrive plus ensuite à me "situer". Je sens que j'ai quitté la terre tout simplement.
Nous commençons alors en séance un travail physique très dur, épuisant car nous allons repasser tout le film du suicide au moins 15 fois pour désactiver le traumatisme. Maria note tout. J'ai ressenti le froid de la pierre quand j'enjambe le muret, j'ai ressenti les douleurs musculaires des bras et des jambes et les douleurs des cervicales dues aux efforts que je faisais pour me hisser sur le haut du muret, les jambes dans le vide. Puis j'ai revécu ce qui se passait au moment du passage à l'acte : je pleure car j'ai peur d'abandonner ma mère, j'ai des remords de la laisser seule avec son handicap. J'entends mon crâne qui éclate lorsque je m'écrase sur le sol et je vois les dégâts causés à l'intérieur. Je revis le moment de tendresse avec mon amant. Puis je pleure devant le lit de ma mère, endormie et à qui je parle. Je revis ces évènements et toutes ces sensations car Maria me questionne beaucoup et me fait énormément décrire ce que je vois et ressens jusque dans les moindres détails.
A chaque passage que nous faisons je pleure énormément en expliquant à ma mère mes remords sur mon suicide, ma honte de l'abandonner. J'ai pleuré pendant cette séance comme jamais je n'avais pleuré et j'avais l'impression de vider un poids que je portais depuis des années, en fait des vies.
A un moment j'hésite, je sens en moi quelquechose, un blocage avec ma mère. Maria me demande d'aller chercher ce blocage. Je pleure devant ma mère, je me sens coupable, je me reproche quelquechose mais je ne sais pas quoi. Maria me dit "le mécanisme ne trompe pas. Tu bloques sur un point et nous devons recommencer jusqu'à ce que nous trouvions". Je suis épuisée et le dit à Maria qui me réponds qu'il faut continuer, qu'il ne faut pas arrêter le travail à ce niveau de la séance. Nous repassons, à nouveau, toutes les étapes du suicide duquel je commence à me détacher lui racontant alors les évènements complètement détachée sans plus ressentir les douleurs des premiers retours. Je retourne près de ma mère. Elle me regarde. Soudain, je suis dans le sous-sol de notre maison avec mon père qui me caresse. Ma mère arrive brusquement et voyant la scène se sauve pour ne jamais en parler. Nous recommençons à passer l'évènement pour désactiver tous les traumatismes des attouchements. Au dernier passage, je revis l'évènement jusqu'à mon départ définitif avec un calme et un détachement incroyable.
Je suis la spectatrice de ma propre histoire dont je ris presque.
Puis nous arrivons à la dernière phase de la séance : l'identification des personnages. Mon père est Cédric, mon neveu dans cette vie et ma mère est Odile ma plus jeune soeur et la mère de Cédric. L'imam est un de mes voisins. En fait je reconnais l'Ame car le physique est complètement différent de celui de cette vie présente.
La séance a duré 8 heures mais pour moi il s'est agi de quelques minutes. J'avais complètement perdu la notion du temps pendant la séance. Mais j'étais très détendue, libérée d'un poids très lourd.
Je compris mieux le mécanisme d'implantation-réactivation dont elle m'avait parlé car dans ce cas précis elle m'expliqua que j'avais enregistré des remords d'abandon qui se manifestaient, maintenant, par des peurs d'abandon.
Je la paie cher...
Pendant deux jours de séance j'ai fait d'autres régressions dans des vies de pédophile, de psychopathe, de criminel, d'agresseur sexuel, une vie aussi dans laquelle je suis assassinée par un mari alcoolique. J'ai revécu les séances comme je viens de le décrire à chaque fois.
L'assassinat a été particulièrement pénible à désactiver.
Je suis rentrée, chez moi, à Lyon. J'étais très fatiguée. Je commençais à me sentir très mal avec ma famille. Je ne supportais plus la voix de ma mère et de mon père au téléphone. Les ayant identifiés dans ce travail de régression qui n'était pas terminé puisque je n'avais encore pas atteint "le point zéro" dont parlait Maria qui était l'aboutissement du travail, je ressentais des animosités, des énervements et c'était très pénible sur le plan physique et mental.
Maria m'avait conseillé d'éviter ma famille pendant les premières séances. Comme si je pouvais, avec ma Lune Noire en maison IV me passer de voir ma famille ! et puis j'aurais aimé qu'elle me dise cela avant de commencer les séances car je pense que j'aurais alors hésité avant de m'engager.
Quelques temps après je remontais à Paris pour une deuxième série de séances. Je voulais travailler sur la peur de la défenestration qui ne m'avait pas quittée depuis les séances d'hypnose. J'ai commencé à régresser dans une vie où je me suis suicidée et pendant deux jours je n'ai fait que revivre des morts violentes par suicides notamment en me jetant du haut de la Cathédrale de Fourvière à Lyon dans une vie où j'étais devenu un mendiant et une autre où je me suis jeté d'un pont sur la Saône toujours à Lyon tandis que j'étais imprégné d'alcool. Dans ces deux vies j'étais un homme. Puis une autre vie de femme où je me suis noyée suite à un chagrin d'amour. J'étais enceinte.
J'étais épuisée de revivre les horreurs de ces morts violentes et j'ai senti Maria inquiète car il n'était pas normal que je revive sans arrêt des suicides. Pour elle j'aurais dû en revivre une et passer à "autre chose". A l'évidence nous tournions en rond.
Je repartais pour Lyon. Maria m'accompagnait à la gare de Lyon et je la sentais "gênée". Je perdis rapidement les pédales. J'étais affreusement mal. Je perdis le sommeil et je ne mangeais presque plus. Les compulsions de défenestration ont recommencé. De violentes compulsions de défenestration. Je me sentais complètement "déconnectée" de la terre et de la réalité du monde qui m'entourait.
Ma soeur aînée m'emmena chez mon médecin qui était très mécontente car je n'avais pas écouté ses mises en garde. Son traitement ne fit aucun effet et je dus être hospitalisée tellement les compulsions étaient fortes. Un calmant de choc fit effet et je pus enfin retrouver le sommeil.
Je sortis de l'hôpital avec un long arrêt de travail, l'adresse d'une psychiatre à consulter et des anti-dépresseurs et anxiolytiques. J'arrêtais très vite les anxiolytiques que je ne supportais plus puisque j'en étais sevrée. Mais le "suicide" m'était restitué et un scénario macabre fonctionnait constamment dans ma tête : j'organisais mon suicide. Je rédigeais un testament, je m'étendais sur mon lit et je pensais longuement à mon enterrement. Je devais constamment lutter contre ces compulsions de défenestration qui m'épuisaient. Ne pouvant plus rester seule chez moi tellement j'étais mal je suis allée m'installer chez mes parents heureusement très compréhensifs.
Heureusement, je savais que ce "n'était pas moi" mais un personnage d'une autre vie qui avait pris la place de mon esprit en quelque sorte et je luttais mentalement à chasser ce démon. J'avais cependant peur d'un passage à l'acte car j'avais suffisamment compris le mécanisme de réactivation pour savoir que cela pouvait se passer.
Maria était impuissante devant cette situation. Elle m'a dit avoir repris toutes les séances et pour il n'y avait pas de problème le problème venait de moi ! j'avais une déficience neurologique... Et comme le charlatan d'hypnotiseur elle se "dégagea" dans la médiocrité la plus totale.
Retour à la sagesse ancestrale : acupuncture et astrologie...
Je rééquilibrais les énergies grâce aux nombreuses séances d'acupuncture que me faisait mon médecin.
Puis je décidais d'expliquer le sur le forum de notre école d'astrologie mes compulsions de défenestration.
Après plusieurs échanges une élève me demanda d'une manière intuitive si il ne pouvait pas y avoir une histoire d'incendie mêlée à ce problème et elle disait cela à cause de la chaleur caniculaire qui nous étouffait. Nous étions à l'été 2003. Ce mot "incendie" raisonna immédiatement en moi et je lui expliquais que ma grand-mère paternelle s'était défenestrée pour fuir son immeuble en flammes dans lequel il y avait eu une violente explosion au gaz.
De là tout s'est débloqué et très vite. Laurence me demanda immédiatement la date du décès de ma grand-mère. Elle était décédée le 11 juin 1969.
Voici les études de Laurence sur ce sujet :
Message publié le 17 septembre 2003 par Laurence Larzul sur le forum
"Bonjour à tous,
Premières remarques importantes sur la date du décès de la grand-mère d'Elisabeth qui pourra nous expliquer ses compulsions de défenestration. Elle est décédée le 11 juin 1969 alors que Pluton transitait pile sur le Jupiter Maître de III et au carré du Soleil d'Elisabeth situé en maison VIII. Ceci suffit à décrire l'impact psychologique que l'évènement a pu avoir sur vous Elisabeth, faisant jouer à plein votre Soleil en VIII dans son aspect le plus souterrain susceptible d'entraîner des choses inexplicables relatives à la relation aux morts et les ancêtres (la maison VIII).
La bonne nouvelle c'est que Pluton revient actuellement à l'opposé de votre Soleil et donc à nouveau impliqué dans ce carré Soleil/Jupiter. Cela peut donc signer une échéance libératrice pour vous, après avoir reposé le problème de façon plus "cruciale", bien sûr.
Dans le thème du décès on constate une conjonction Pluton/Jupiter/Uranus au Noeud Sud en voie de transit sur votre Jupiter. Sur un plan karmique on dirait que cet évènement était destiné à remettre en question vos convictions (Pluton sur Jupiter) vous obligeant à mener une enquête plus approfondie pour trouver la thérapie adéquate (Jupiter en Vierge). On ne peut nier que ces compulsions vous aient obligée à des interrogations dont vous vous étiez probablement passée par le passé. Il y a bien entendu d'autres interprétations possibles notamment liées aux abus de pouvoir de Jupiter lié aux énergies occultes de la maison VIII. Mais c'est en raison de l'orgueil et de fausses certitudes plutôt que de malveillance, ainsi que l'évoque Jupiter au carré du Soleil en VIII.
Quoiqu'il en soit on voit clairement par l'astrologie l'importance et l'impact que les circonstances du décès ont pu avoir sur vous` en raison du carré de Pluton très déstabilisant psychiquement. Il est donc clair que cet évènement est à l'origine de vos compulsions et que l'aspect d'opposition de Pluton actuel peut s'avérer libérateur de ce traumatisme premier. Cela parce qu'il remet à l'actualité l'impact plutonien que vous pouvez vivre plus consciemment pour vous en libérer. Votre chemin vers la Conscience du Karma et de la psychogénéalogie prouve que vous en avez pris le chemin de sorte à vous rendre maître, justement de ce Pluton. Cela d'autant qu'il fait sextile à votre Lune en maison XII."
En complément Laurence précisait lors d'un autre message : " Neptune Rétrograde était par ailleurs en transit de carré à votre Pluton natal RKNN impliquant une emprise psychique là encore faussant les pistes de votre Pluton ce qui semble aussi en relation avec le karma de votre Neptune Rétrograde en Scorpion/1."
A la suite de cette étude et des échanges avec les élèves je me suis rapidement rendue compte que les compulsions disparaissaient petit à petit. C'était une véritable délivrance.
Laurence et les élèves de l'école m'ont ensuite énormément aidée en faisant de longues études précises et rigoureuses en lien avec les membres de ma famille. Cet extraordinaire travail auquel je participais activement en "cherchant", en me rappelant, en expliquant, en parlant de mes blocages ou de mes rancunes m'a permis de me libérer d'un karma familial assez lourd et qui s'expliquait très bien par ma Lune Noire maison IV stigmatisant ma Lune et par ma Vénus cancer RKNS en maison IX.
Je tiens, ici, à les remercier pour l'aide qu'ils m'ont tous et toutes apporté dans l'Amour et la Tolérance.
Ma conclusion suite à ces expériences et à mon initiation à l'astrologie karmique
Ce que j'ai compris de cette expérience de régressions en faisant le lien avec mes études en astrologie c'est que nous devons respecter le rythme de passages à nos différents niveau d'évolution et qu'il ne faut pas vouloir brûler les étapes.
C'est pourquoi faire des régressions est, en soi, générateur de karma puisque nous réveillons des mémoires karmiques endormies et réactivons, nous-même des traumatismes enfouis dont certains, se seraient "réveillés" à des moments bien précis et programmés dans un but d'évolution et pour bien le comprendre prenons l'exemple des rétrogradations planétaires.
Nous savons que des planètes directes à la naissance peuvent devenir rétrogrades parce que l'Ame en programmant son incarnation a remis à plus tard des expérimentations de difficultés mal gérées dans des vies précédentes ou non encore vécues et étant indispensables à son évolution.
La manipulation des mémoires cellulaires par la régression peut donc avoir pour effet de mettre dans le présent cette expérimentation qui n'est alors pas du tout en phase avec notre vie.
A mes yeux, la régression est un acte criminel au regard de la loi du karma, c'est l'irrespect de la Loi d'Amour qui nous demande, avant tout, de l'humilité devant Dieu.
Nous avons à notre disposition, à condition bien sûr de vouloir travailler, l'astrologie karmique qui nous permet de prendre conscience de notre karma afin de le transformer ou de nous en libérer.
L'étude de la voie karmique au travers des Noeuds Lunaires et de leurs régents karmiques, de la Lune Noire en tant qu'initiatrice sont les éléments essentiels à cette étude dont la première approche peut nous permettre, d'ores et déjà de modifier notre comportement et de rejoindre notre voie.
C'est aussi l'étude des transits dans laquelle il convient d'intégrer l'ensemble de ces indicateurs karmiques qui nous permettent cette étude et cette observation de notre thème selon "la Prévision des Echéances Karmiques" de Laurence Larzul.
Je suis devenue une fidèle ambassadrice de l'astrologie qui m'a sauvé la vie tant sur le plan physique que spirituel. Je me plais à dire, maintenant, que je "réussis" ma vie grâce à ce qu'elle m'a apporté et grâce à ce que je commence à lui rendre aussi par mon travail et mon investissement sur le forum public.
© Elisabeth DARRAS - Lyon le 22 septembre 2009
* Notons au sujet de l'hypnose, bien que cela n'ait pas de rapport avec la question du karma, mais plutôt avec celle de la psychothérapie, que Freud lui-même avait cessé cette pratique considérant les effets "indésirables et non contrôlables" que cela avait sur ses patients et dont il avait dû subir les désagréments en tant que thérapeute. Expérience qu'il n'a pas manqué de retransmettre dans ses ouvrages à ceux qui l'ont lu.
Il paraît en effet quelque peu dangereux de prétendre exercer la psychothérapie sans s'être informé de l'expérience de ses pères... Ici encore, on voit l'importance de suivre des écoles sérieuses dans ces domaines méconnus et tout juste "défrichés" par quelques aventuriers et expérimentateurs, parmi lesquels il faut compter bon nombre de "rigolos" et "dangereux incompétents" venant à leur suite...
Astrologie et acupuncture restent des voies traditionnelles fiables de par leurs racines ancestrales si elles sont sérieusement pratiquées. Nous n'avons pas souvenir d'un Paracelse enseignant et pratiquant l'hypnose...
Mais nous voyons au 3ème millénaire des pratiques traditionnelles issues de l'orient et de l'occident se réunir pour permettre une "transformation personnelle" facilitée dans la voie d'éveil de l'être : astrologie et acupuncture, un "couple solide" en somme pour celui qui veut cheminer en toute sécurité.
Nous avons des occidentaux se mettant à l'étude de la médecine chinoise et des chinois se mettant à l'étude de l'astrologie karmique : voilà un vrai progrès !
Notons qu'à titre personnel, je recommande la méthode Acmos, très respectueuse des fondements de la tradition chinoise, mais lui apportant un + incontestable. Son "ambassadrice" est venue me consulter et je lui retourne à mon tour des gens.
Mais comme tout enseignant conscient de l'importance de ce qu'il communique, elle a à déplorer le manque de sérieux de certaines personnes formées. C'est pourquoi : il faut faire la queue pour obtenir un RV chez elle plutôt qu'ailleurs.
On dit qu'il vaut mieux s'adresser à dieu qu'à ses saints... Je pense que "Dieu" aimerait avoir plus de saints.... Cela le déchargerait un peu de la tâche à accomplir ...
** A propos des anxyolitiques, loin de nous l'idée de considérer comme nécessairement "néfastes" ces béquilles chimiques. Bien au contraire, nous les considérons comme "aidantes" face à des traumatismes dont le moment n'est pas encore venu des les "gérer/transformer"... Il en va de même pour toutes formes de "dérives existentielles" qui sont la voie choisie par l'âme dans son devenir existentiel, car "sa dérive" peut mener un autre "à bon port", ne serait-ce que par "l'exemple à ne pas suivre" qu'alors il incarne. Ou bien, par la "compassion" qu'il fait naître chez celui qui le rencontre, tant l'état de faiblesse et de fragilité reste sans aucun doute un état à étudier attentivement pour celui qui cherche la Vérité dans un monde dont nous voyons à l'heure actuelle que "la loi du plus fort" n'est que : contre-nature (et par conséquent, foncièrement non-écologique).
Et plus particulièrement l'état de fragilité psychique (tandis que la médecine se débrouille assez bien maintenant avec la fragilité physique). En rappelant qu'ici, nous considérons que la "précarité de l'être psychique" PRECÈDE sa fragilité physique.
C'est une évidence que "la peur de mourir" précède le fait de mourir...
La "grande idée" restant de soigner le mal à sa base...
Et si cette peur disparaissait ? Ou bien qu'elle soit "gérée de main de maître" ? Qu'en serait-t-il ?
Alors la mort et la peur qu'elle suscite s'appelerait de son vrai nom : TRANSFORMATION.
Et il ne resterait plus que le soucis de se transformer en mieux... Selon son rêve et son espoir...
L'humain n'a qu'une seule certitude : celle de mourir.
Il lui reste à interroger cette certitude. Mais la peur, et ceux qui le menacent et jouent de cette peur l'ont longtemps empêché de se poser la vraie question...
Pour certains, pour beaucoup, pour trop, sans foi ni transcendance, cette question est vite réglée : "profitons, cédons à toutes nos tentations, à tous nos démons avant de disparaître de la surface de la terre".
"La Foi", elle, guide l'homme vers un but plus transcendant. Et "sa foi" peut rester toute humaine, considérer simplement les pas accomplis par l'homme vers son propre progrès, plutôt que Dieu (il ne restera alors à l'Athée que de considérer que ces "pas menus" ont été permis par des hommes qui, eux, croyaient en dieu et servaient les hommes en son nom).
Si nos plus de 70 ans de paix, à nous, occidentaux, nous ont servi à quelque chose : c'est bien à interroger cette "certitude", la seule que nous ayons, avant d'en acquérir une autre.
Car "être vivant" sur cette terre doit conduire tout être à l'enrichissement, bien plus spirituel que matériel.
C'est faire le chemin contraire de l'évolution que de continuer de s'incliner devant celui qui ne brandit qu'une "certitude" maintes fois éprouvées par nos diverses incarnations. C'est une évidence : quantité de fois nous sommes morts et revenus à la vie.
Sinon ? Sinon : comment aurions nous pu bâtir une telle civilisation ? Si nous n'avions au cours des temps acquis et assimilés : compétences, talents, capacités ?
Qui veux vous faire croire que tout cet acquis est "perdu" par la seule mort physique ? Tandis que nous parlons encore de Bouddha, de Jesus, de Mahommet, plus vivants que tous les vivants ?
Seulement ce mauvais ange, ce démon, celui qui mène l'homme à sa destruction, plutôt qu'à son éveil.
Elisabeth a témoigné d'un "combat", le sien. Mais c'est celui de tout homme sur "le chemin".
La conscience qui s'éveille en l'homme du XXIème siècle doit être celle-ci : est-il nécessaire de reprendre des siècles de souffrance alors que des voies de libération s'ouvrent à moi ?
Dès lors que l'on est convaincu de la réincarnation : cette VRAIE question se pose...
Mais elle exige un vrai soucis de "soi", au sens spirituel du terme et par conséquent : le respect de "soi-même".
Laurence LARZUL - 17 octobre 2009.
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