lundi 6 janvier 2014

Arts martiaux et spiritualité



Comme le dit à juste titre Annick de Souzenelle dans une conférence dont je viens d'entendre un extrait, "l'adversaire", Satan, se présente sous forme d'énergie mais il n'aura que le pouvoir que nous voulons bien lui accorder. Ce qu'elle dit là reste toutefois assez abstrait pour celui qui n'a pas d'expérience, de même lorsqu'un Sri Aurobindo nous parle de "plan vital" qui réagit avec hostilité en s'opposant à celui qui s'élève et se libère. Ces deux propos reviennent au même. Toutefois, il sera beaucoup plus clair de comprendre mon expérience." L'adversaire", même s'il n'est au fond qu'une énergie passe bel et bien par un individu incarné qui en sera le medium.
C'est pourquoi cela peut passer par une passion amoureuse qui cherchera à vous enchaîner et vous aliéner en suscitant un sentiment qui fausse votre conscience. Le symbolisme du Tarot permet de comprendre que c'est la voie initiatique puisqu'il y a une carte du Diable où l'on voit deux individus enchaînés, cela avant de parvenir à la lame XXI, celle du Monde. J'avais fait il y a bien longtemps,  à l'adolescence, avec le livre de d'Oswald Wirth je crois, mon chemin de vie via le tarot. Et j'avais bel et bien la carte Diable sur ma route avec un chemin de vie 8 qui, issu du 26 nous parle de l'incarnation du divin.
J'ai déjà parlé dans mon article "du nouveau sur l'initiation de la Lune Noire" du faux enseignement de l'âme soeur et du mage noir. Pour lui, vous n'êtes qu'une proie sur laquelle il jette son filet énergétique et qui mord à l'hameçon. Son but est de vous posséder car il puise en vous pouvoir et énergie. Le combat consistera à maintenir votre conscience claire pour vaincre son emprise obsessionnelle car il deviendra votre centre du monde et tout gravitera autour de lui. En outre, la douceur du sentiment amoureux agit comme une drogue dont vous devenez dépendant. Il vous faudra réaliser que cette dépendance est toxique. Mais il apparaît clairement alors que plus rien n'est normal. Vous êtes plongé dans une magie où il faudra distinguer ce qui est de l'ordre de la magie noire et de la magie blanche. C'est ici que la phrase du yi king parlant à "l'homme noble" prend sens : "ferme comme une pierre, pas un jour entier". Oui, sans délai, vous entrerez dans le combat.
.Et c'est ici que l'écriture sera le moyen de rester dans votre vérité intérieure pour combattre l'illusion, l'écriture vous servira "d'épée de vérité". Il ne faut attendre aucune clarté ni sincérité de l'adversaire qui fera au contraire tout pour vous maintenir dans cette illusion qui pourra prendre des aspects angéliques. A vous de vous rappeller que "qui fait l'ange fait la bête" et que l'Apocalypse nous parle bel et bien de la bête.... J'étais toutefois aguerrie et prête au combat avec une phrase qui revenait en boucle dans ma tête : fighting against the devil". Oui, curieusement, cela s'exprimait en anglais.
C'est alors que je suis entrée dans l'extraordinaire, avec le sentiment que l'univers tout entier conspirait à m'enseigner. Je ne compte plus les films venant en synchronicité et me guidant. Bien sûr, il y a eu Matrix avec un Laurence Fishburn dont le patronyme veut dire "poisson cuit" tandis que je demandais à être crue !!! J'en ai déduis que je ne serai pas crue par "l'adversaire" que je m'employais encore à convaincre dans l'idée que c'était mon âme soeur, alors que je lui affirmais ma divinité. Ce "combat" contre l'emprise énergétique vous oblige à adopter la philosophie des arts martiaux consistant à : utiliser la force de l'adversaire. Il faut, en outre, savoir "faire le mort", ce qui revient à juguler toute pulsion passionnelle et à vaincre l'attraction exercée sur vous. Jung en parle en évoquant la force de l'aimant, moi je l'ai ressenti comme l'attraction d'un trou noir.
 Il y a eu aussi en synchronicité le très beau film "Tigre et Dragon" où l'on voit une jeune fille se transformer le soir en combattante et se battre contre des hommes en disant : je suis la déesse ! Et le fait est, Sri Aurobindo en parle très bien : la déesse est très puissante. C'est elle qui s'éveille dans l'éveil de la kundalini ce qui suscite colère et agressivité guerrière. Mais il est dit que l'accès au ciel appartient aux violents qui le prennent d'assaut ! Le tantrisme apprend à canaliser cette colère pour en faire un vecteur de libération. Et Jesus n'aimait pas les tièdes. Je n'espère pas faire comprendre aux non éveillés que la destruction des Twin Towers en 2001 est la conséquence de ce combat et l'oeuvre de la Déesse en colère. Il faut pour admettre cela, se rappeler que ce plan astral est celui de l'illusion et comprendre que le mot Apocalypse veut dire tout à la fois catastrophe et révélation. Alice Bailey nous parle pourttant bien du "champ de bataille" de l'astral....
Dans l'enseignement reçu par synchronicité on me dit "/a puissance n'est rien sans la maîtrise".... Et un autre film vint m'enseigner : "Maître Taï Chi". Il y est question de deux frères jumeaux initiés et imbattables aux arts martiaux. L'un des deux frères poursuit des ambitions sociales et veut dominer tout le monde par sa force et devient mauvais et dominateur. L'autre frère reste bienveillant et protecteur. Il y aura un combat entre les deux qui sont de force égale. Pour triompher, on enseignera au frère bienveillant la vrai voie de la maîtrise de la force : la maîtrise du Chi. Dans cette maîtrise, il n'est plus question de force mais d'harmonie avec les forces cosmiques. Et je confirme qu'en même temps que s'est éveillé ma kundalini, je suis devenue maître Taï Chi.. En rappelant que le "Chi" chinois est l'équivalent du "prana" en Inde.
Il y a donc une profonde vérité spirituelle dans les arts martiaux orientaux. D'ailleurs, leur apprentissage exige un maître que l'on respecte. Je m'étais personnellement inscrite très brièvement à un cours de karaté avant cet épisode, mais je n'étais pas restée car c'était trop viril et violent à mon goût. Toutefois, peut-être m'étais je ainsi reliée à un maître en art martial. Toujours est-il que j'ai toujours été très taoïste, cette philosophie aidant grandement l'occidental à surmonter le paradoxe pour s'élever au delà de la dualité. Et une autre phrase leimotiv me vient de Lao Tseu demandant : "peux-tu ouvrir les célestes battant en jouant le rôle féminin ?" C'est pourquoi je sais que la dernière incarnation est féminine, consciente d'avoir été souvent un homme dans des vies passées. Mais c'est la femme dans l'iconographie chrétienne qui écrase la tête du serpent, le serpent de la kundalini bien sûr. Et tous les enseignements de la kundalini nous ramènent à la divine shakti, c'est à dire la Déesse.
J'ai aussi durant cette période beaucoup lu Sri Aurobindo qui m'a permis de comprendre les idées de surmental et supramental et qui parle de la Déesse. On trouvera des éclairages intéressants dans cet ouvrage "Métaphysique et psychologie" http://www.numilog.com/66286/Metaphysique-et-psychologie.ebook
Toutefois, la voie chrétienne nous parlant du diable est tout aussi juste. Elle n'a pas tort du tout de "personnaliser" cette énergie là où Sri Aurobindo et les indiens en font des abstractions en nous parlant de purusha et prakriti. Même s'il ne s'agit de fait que d'énergie, elles sont personnalisées et incarnées. C'est pourquoi je dis qu'il y a bel et bien un adversaire extérieur mais que l'on ne s'en rend maître que par la maîtrise de soi. Il y a bel et bien des individus qui suivent la voie de la main gauche et qui sont vecteurs de l'énergie de l'adversaire. Mais il n'y a rien à craindre d'eux si l'on comprend qu'ils n'ont effectivement que le pouvoir que l'on veut bien leur accorder. On leur accordera du pouvoir à mesure de nos défauts et de nos faiblesses. Voilà pourquoi le chemin est celui de la purification et de la perfection, ce qui est au fond "une hygiène" nous protégeant de ces infections psychiques.
A présent que je suis réalisée : les démons me craignent. Ils détestent l'énergie de la Déesse, ils la ressentent comme hostile quand bien même elle n'est qu'amour, douceur.et lumière. C'est pourquoi ceux qui ont encore beaucoup d'impureté et de démons se sentiront très mal en ma présence et me détesteront. Cela bien sûr, s'ils s'identifient à leurs démons et les écoutent. Ceux qui écoutent leur part divine et angélique, au contraire aimeront la lumière. Ceci permet de comprendre pourquoi Jesus disait : qui n'est pas mon ami est mon ennemi. Lui aussi chassait les démons, mais il disait bien : ta foi t'a sauvé. Car il était conscient que c'était la part de lumière dans un individu, même malade, qui le sauve. Et cette part de lumière passe par la foi.
Au demeurant, on lira avec étonnement dans des ouvrages d'initiés que Jesus n'est pas mort sur la croix... Sa présence et son enseignement ont certainement libéré beaucoup de l'emprise de la magie noire du plan astral et des démons, mais il n'y a pas eu sacrifice de sa personne. Et de fait, si l'on est conscient de la réalité spirituelle, l'Etre divin est plus puissant que les forces obscures et ne peut donc être détruit par elles. Ce sont les forces obscures qui ont intérêt à faire croire que le divin doit se sacrifier à l'homme. Tandis que c'est l'homme qui doit se sacrifier au divin. Ce sont les démons qui vous reprocheront d'être "dans l'ego", c'est l'adversaire qui veut détruire votre ego. Le divin, lui, veut qu'il se purifie, grandisse et s'élève jusqu'au plan divin au contraire. Pour beaucoup, l'adversaire est effectivement intérieur et passe son temps à saper la confiance en soi et en dieu. Il faut apprendre à le faire taire et à faire triompher l'ange en soi qui au contraire veut notre accomplissement divin. Dans un premier temps, l'adversaire est donc bel et bien intérieur. Mais ensuite : il se manifeste et se montre. C'est pourquoi Baudelaire disait : "la plus grande ruse du diable est de faire croire qu'il n'existe pas". Ceux qui ne l'ont pas vu se manifester à l'extérieur en sont encore plein à l'intérieur. Plus on se purifie : plus il s'objective. Jesus l'a rencontré comme un personnage extérieur et tentateur.. Satan aussi vous parle par télépathie lorsque vous êtes sur le chemin de la libération. Il veut vous convaincre qu'il est le plus fort et que vous ne pourrez pas vous libérer. Seule votre force intérieure le démentira....
C'est le pape Jean Paul II je crois qui disait aux chrétiens : "n'ayez pas peur"... Grande parole de sagesse, si l'on aime le Christ, on a rien à craindre de rien ni de personne. Mais si l'on aime le Christ,on doit suivre son chemin sur le sentier de la perfection de soi et n'être indulgent sur aucune faiblesse. C'est ici que l'enseignement de Castaneda qui ne nous parle pourtant que de sorciers rejoint celui du Christ lorsqu'il parle "d'impeccabilité". C'est effectiement cette "impeccabilité" qui nous immunise des forces du mal et permet notre libération. Ce qu'il ne dit pas toutefois, c'est qu'il faudra généralement plusieurs vies pour atteindre cette "impeccabilité" et que chaque expérience et difficulté est là pour la forger.
Pour conclure, je dirai que je vois les gens s'ennuyer dans la vie tandis que moi, je me suis bien amusée ! C'était en effet "à ma mesure" que de mener ce combat et je l'ai fait dans la joie et la jubiltation. Pour rien au monde je n'aurai voulu rater cette épreuve, je peux même dire que je suis venue pour cela ! Rien n'est plus stimulant pour un guerrier que de trouver un adversaire à sa taille.... Et que je sois grande, c'est un fait. Le chaman peut être grand et petit à la fois et à volonté. J'ai toujours été grande, mais à présent : je suis glorieuse !
Ce qui est drôle pour le divin, c'est que toute cette épopée a eu lieu pendant que les braves gens dorment et que chacun y va de son interprétaton sur le 11 septembre. Mais enfin, tout le monde peut profiter de cet enseignement puisque les films sont à l'affiche. Si l'on a pas compris que notre monde est magique, on s'interrogera sur la synchronicité... Il suffira de savoir que Dieu est grand et immanent et qu'il parle surtout à celui qui peut entendre ce qu'il dit, c'est à dire qui est en phase d'entrer dans la conscience divine du supramental.
Quoi qu'il en soit, ceux qui cherchent des maîtres spirituels en inde ou dans le bouddhisme doivent se rappeler que l'occident en a produit tout autant et que la voie du Christ reste celle qui convient au chrétien.
© Laurence LARZUL - 11 novembre 2013

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Pourquoi je recommande le chemin de la "docte ignorance"


Pourquoi je recommande le chemin de la "docte ignorance"
Car en vérité, tout est déjà écrit, révélé et accompli. Il y a nombre d'enseignements de par le monde qui sont de l'ordre de la révélation divine. Mais la force obscure s'est aussi employée à brouiller les pistes et à fausser ces vérités. Si bien que le mensonge est à part égale de la vérité révélée. En vérité, seule l'expérience vous permettra de valider ou d'invalider les textes. Sinon, vous pourrez méditer tous les textes sacrés que vous voulez, cela restera : lettre morte. 
C'est le problème de bien des théologies d'accumuler les textes sacrés mais, faute d'entendement, de n'y rien comprendre. L'entendement est une vertu qui ne peut se développer que par prises de conscience successives issues de l'expérience. C'est pourquoi il faut rechercher l'expérience avant de rechercher la connaissance. C'est l'expérience qui éclairera un texte et nous en donnera l'entendement.
Il en est qui accumulent la connaissance livresque, qui ont une bonne mémoire et les répètent sans les comprendre. Cela ne fera que forger des préjugés dans l'esprit et cela n'a pour vertu que de fortifier la tendance au fanatisme car pour un tel esprit, l'enseignement reste lettre morte mais il s'en servira pour combattre d'autres enseignements et fortifier son ego dans une pseudo connaissance. C'est pourquoi le problème des religions a souvent été la naissance de tels esprits fanatiques.
En matière spirituelle nous voyons de tels esprits fort peu éclairés mais savants. Ils seront dans le surmoi plutôt que dans le soi et leur connaissance sera de type Saturne : celle des limites. Cela donne diktats, préjugés, morale étriquée. Avec un langage fait de "il faut", "tu dois" et cela nourrit la tendance au jugement si naturelle à l'homme qui voit bien plus la paille dans l'oeil de son prochain que la poutre qui est dans le sien.
La seule véritable connaissance d'ailleurs est celle de soi-même. Avec la naissance de la psychologie l'homme moderne a appris à voir en l'autre son miroir et sa projection, ce qui est un grand progrès des consciences. Mais même cette connaissance de soi peut devenir un piège nombriliste et l'on en voit beaucoup qui ont fait une psychanalyse mais qui, faute de vrai travail sur eux, deviennent des fanatiques de la psychanalyse dont ils n'ont fait que nourriture pour l'ego. Là encore, il y a défaut d'expérience faute de mettre l'ego à l'épreuve. Ce type de psy devient un fanatisme comme un autre, une nouvelle religion de l'ego nombriliste.
Le discours religieux, lui, est un appel à la transcendance de l'ego par un plus grand que soi. C'est pourquoi certains voient l'oeuvre du diable dans la psychanalyse car il n'y a effectivement aucun appel à la transcendance de l'ego mais une véritable religion de l'ego supposé se suffire à lui-même. Il est un fait que le langage psychanalytique que l'on trouve chez un Freud athée s'est substitué au langage religieux. On parle à présent de "névrose", là où l'on parlait de "démons". On voit en toute tendance mystique une tendance pathologique. Cette vision athéiste et matérialiste de l'inconscient est effectivement pernicieuse. Seul Jung est resté dans un discours sur l'âme et sa croissance.
J'entendais hier une émission sur le satanisme où un sociologue nous expliquait les dogmes de la bible des satanistes d'Anton Lavey. Il nous expliquait son caractère bien inoffensif puisqu'au fond, il s'agissait d'une religion de l'ego de l'homme vu comme animal intellectuel dont la finalité était l'hédonisme et la libération de tous ses instincts. Le fait est que cette religion sataniste est très récente et ne date que des années 60 si ma mémoire est bonne. Le fait est qu'elle pourra convenir à l'homme sans visée transcendante qui cherche juste une raison d'exister. Ce type d'homme ne croit pas vraiment à l'existence d'un être transcendant qui serait Satan, mais il croit en son propre ego et en son existence. C'est la religion parfaite du matérialiste athée et hédoniste. René Guénon parlait du "satanisme inconscient" on peut dire que par cette religion : le satanisme n'est plus inconscient ! Et bon nombre d'individus sceptiques et athées suivent les préceptes de cette bible sans le savoir. Ce sont les fameux satanistes inconscients dont parlait René Guénon.
On ne peut forcer la foi de personne et face à la difficulté de la vie, beaucoup l'ont perdu. Mais croire en soi est déjà une forme de foi primaire. Il n'y a rien de pathologique en l'estime de soi. Il est même recommandé d'être dans la conscience de soi si l'on veut atteindre la conscience du Soi. Tout ceci n'est qu'affaire de croissance de l'être en chemin vers la formation de son esprit qui lui donnera la connaissance de l'âme. Tout individu n'est pas au même stade de développement dans cette croissance intérieure. C'est pourquoi chacun aura sa vérité et qu'elle lui conviendra au stade où il en est. Il faut simplement distinguer ce qui est de l'ordre des vérités relatives et des vérités supérieures. La quête de vérité reste l'essentiel car alors l'ego grandit et se forge en ayant le courage d'avancer vers une vérité intérieure de plus en plus sûre et affermie. Rappelons nous que la réincarnation est là pour parler de l'éternité de l'âme qui vit mort et renaissance sur ce chemin vers la lumière de la vérité.
Et sur ce chemin, c'est bel et bien l'expérience de l'être qui le guidera vers la lumière et l'accomplissement. Ce ne sont pas les connaissances livresques. Par contre, la vérité étant déjà révélée, le fait de lire des livres pourra conforter l'être dans la validité de son expérience. Cela lui permettra de valider l'étape où il en est dans son développement. Une vérité dont on était convaincue mais qui n'était qu'une illusion se "dissolvera" par l'expérience et le démenti. Il est inutile de vouloir ôter des illusions à quiconque. Bien au contraire, ce sont ces illusions qui lui permettront d'avancer sur le chemin de l'expérience.
Rien n'est plus vain qu'un être désillusionné et découragé mais sans expérience. Bien souvent on verra que c'est le manque de courage plutôt que le manque de foi qui laisse l'être ainsi dans un état embryonnaire de développement. On en entend beaucoup encourager à l'amour de la vie et c'est bien cet amour de la vie, avec sa cruauté et ses difficultés qui fait que l'on avance. Il faut donc ne jamais perdre le chemin du goût de vivre, bien que la dépression puisse nous l'ôter. Il importe de rester toujours en contact avec le désir de l'âme qui est de s'accomplir.
Quant à la foi, il est dit que c'est une grâce de dieu. Ceux qui ne l'ont pas pourrait peut-être faire l'effort d'une prière en direction du divin pour la recevoir. Ca ne coûte rien. Mais je reste convaincue que la première des foi est celle que l'on a en soi-même. Ce sont les difficultés de la vie qui font qu'un jour où l'autre, on se tourne vers une transcendance. Par exemple, beaucoup se tournent vers l'astrologie pour y trouver des réponses à la suite d'une épreuve. Et c'est parce que les réponses viendront que la foi sera fortifiée. C'est bien parce que l'astrologie est porteuse de vérité que malgré ses détracteurs elle trouve et trouvera toujours des adeptes. Ceux-ci se seront "initiés" à cette connaissance et il sera vain de discuter avec celui qui n'a pas reçu cette initiation. C'est pourquoi toute polémique au sujet de l'astrologie avec des sceptiques non initiés n'a strictement aucun intérêt. Une polémique n'a d'intérêt qu'entre initiés qui parlent de la même chose mais avec une vision différente.
Du fait du phénomène de projection bien connu en psychanalyse, ce sera le sceptique non initié qui aura tendance à vous traiter d'idiot si vous vous intéressez à l'astrologie. Inutile de lui dire que c'est lui qui l'est. A quoi bon ? Il le découvrira un jour. Logiquement l'astrologue est plus évolué et a une longueur d'avance, mais tant qu'il cherche à convaincre autrui, c'est qu'il ne l'est pas lui-même. En effet, on apprend dans les écoles de moines  bouddhistes à manier la joute oratoire et le débat d'idées. Mais plus on évolue sur le chemin de la vérité, plus on se rend compte que le seul qui a besoin d'être convaincu : c'est nous-même. On ne débat donc que tant que l'on est pas convaincu. La relation à l'autre n'est utile que pour forger cette "intime conviction". Une fois que celle-ci est forgée, on apprend à se taire à l'inverse, on ne se prête plus à aucune polémique. C'est un stade de mûrissement dans l'accès la vérité.
Lorsque l'on a acquis cette intime conviction : on enseigne. Mais il importe de continuer à apprendre. Bien des êtres se figent dans le rôle d'enseignant et cessent d'apprendre. La bonne attitude est toujours dans le donner/recevoir, normalement, plus on donne de connaissance, plus on en reçoit davantage encore. C'est important de rester dans cette circulation de la connaissance, sinon, là encore, on reste piégé par l'ego se targuant seulement de connaître face à l'ignorant et on cesse d'évoluer et d'apprendre.
Pour finir, il faut se rappeler que la véritable connaissance est la co-naissance, c'est à dire : la deuxième naissance dont parlent toutes les religions. C'est celle de l'esprit qui est transformé en sa chair, par la lumière de la vérité. Tant que la quête de vérité ne nous a pas transformé, c'est que l'on a pas touché au but encore. Plus on est connaissant, plus on mesure notre ignorance face au grand mystère. C'est pourquoi l'être évolué se distingue par son humilité. Cette humilité n'est pas forcée, elle est le fruit d'un accès à plus de vérité qui rend nécessairement humble face à ce que l'on appelle "l'inconnaissable"... Mais enfin, comme j'aime à le dire, il y a une certaine frustration dans le goût pour l'inconnu car le problème de l'inconnu, c'est qu'il cesse d'être ce qu'il est une fois qu'il est connu ! Donc on peut aimer le mystère et l'inconnu mais savoir que l'inconnu est destiné à être transformé par le connu. Alors on prend conscience de "l'inconnaissable" qui est un autre nom de dieu.
Un scientifique, s'il est honnête homme, fera ce même chemin que le religieux dans la quête de vérité. Seul celui qui s'arrête de chercher érige des dogmes. Et on voit autant de dogmatiques chez les scientifiques que chez les religieux. La "docte ignorance" dont je parle est le moyen de se libérer de tout dogme.
A propos du "maître" autoproclamé. 
Tout d'abord c'est mon élève Elisabeth qui a reconnu en moi son maître. Ceci est une reconnaissance de l'âme. Chacun cherche son maître dans la vie. Mais puisque mon élève me fait savoir les bienfaits de cette reconnaissance, j'admets que je dois peut-être m'affirmer comme tel. C'est un fait que je suis maître puisque mon énergie est transformée par l'éveil de la kundalini. Toutefois, aucun instrument de mesure ne pourra objectiver ceci et chacun sera en droit de le mettre en doute. Sans compter qu'en occident bien peu sont au courant de ce qu'est la kundalini. A dire vrai, cela m'est égal car la véritable maîtrise : est celle de soi-même. La maîtrise vise avant tout la maîtrise de soi. Que je me m'auto-proclame ou non ne change rien à cette maîtrise objective. Tout au plus, cela éclaire autrui dans sa quête de guidance vers la vérité. Mais l'aveugle restera aveugle s'il n'est pas temps pour lui d'ouvrir les yeux. J'en suis consciente, la lumière même peut n'avoir pour effet que de l'aveugler davantage. Quelqu'un me disait : ne dit pas que tu es maître, cela vaut en Inde, mais c'est mal vu et contesté en occident. C'est ici que par contre je crois sage de m'autoproclamer ceci pour affirmer que l'on peut cheminer vers la vérité à l'intérieur de l'ésotérisme occidental et non en allant en Inde et au Tibet. Ceci me semble important à rappeler à l'heure où chacun cherche sa voie dans le grand super marché de la spiritualité qu'est devenu le monde.
Mon soucis est donc davantage de ramener les brebis égarées au bercail du christianisme. Non pas que je défende l'Eglise qui à bien des égards a faussé la vérité, mais je défend Jesus comme maître spirituel, toutjours présent pour guider ses fidèles, cela, oui. Il a bel et bien indiqué le chemin et la voie à suivre et pour qui lui est fidèle, le chemin s'éclaire et les mensonges même de l'Eglise sont dissipés. Parmi ces mensonges, il y a notamment le déni de la réincarnation. Le Royaume de Dieu évoqué par le Christ nous disant bien qu'il n'est pas de ce monde est l"équivalent du Nirvana des Indiens. Il n'a jamais été tant question d'établir le royaume de dieu sur terre puisque c'est déjà fait que de libérer les âmes de la matière pour accéder à une autre étape de leur croissance après réalisation de leur divinité.
En occident, l'idée du maître est de plus en plus mal acceptée car chacun est plutôt sur la voie de la découverte de son maître intérieur. Mais ce qui est dit dans les enseignements authentiques c'est que c'est l'énergie du maître qui aide le disciple bien plus encore que son enseignement. Si j'en juge à mon élève Elisabeth qui m'a choisie pour maître, je dois confirmer qu'elle a fait d'énormes bonds en avant dans son évolution. Je dis bien qu'elle m'a choisi car c'est l'âme qui reconnaît le maître et c'est justement son maître intérieur qui le lui indique. Donc, maître intérieur et maître extérieur se rencontrent. Comme il est dit : quand l'élève est prêt, le maître arrive...
Mais enfin, lorsqu'on parle du maître, on doit aussi parler du disciple. Tout le monde n'est pas bon disciple. Il y a des vertus à acquérir avant de le devenir et ceci correspond à la phase de "purification" nécessaire avant l'accès à la connaissance. Elisabeth par exemple était une belle âme que j'ai reconnue malgré son ignorance en astrologie. L'anoblissement de l'âme était déjà effectué. Je n'ai pas pour tâche de le faire... Il est bien évident que je n'aurai jamais pour disciple tout ce qui pêche encore par arrogance et irrespect. Dans ce cas, on renvoie à l'école de la vie.... Je ne peux refaire à la base une mauvaise éducation.
Un bon disciple est dans le service conscient (et non manipulé ou soumis à l'autorité) et doit se rendre utile au maître : c'est ainsi qu'il s'élève. Je n'ai jamais eu besoin de faire aucune remarque à Elisabeth pour qu'elle ai l'attitude juste du disciple. C'est son maître intérieur qui le lui enseigne.
La voie pour atteindre la maîtrise spirituelle exige une grande solitude, et j'ai été très seule en effet. Mais cette solitude cesse car le disciple arrive. Elisabeth, dans son parcours avait fait les frais de son manque de discernement dont elle était devenue consciente. Beaucoup n'ont pas plus de discernement qu'elle mais n'en ont pas encore fait les frais. Au moins, elle était mûre pour reconnaître ses manques et ressentir le besoin d'être guidée. Elle avait atteint le niveau d'humilité nécessaire par l'école de la vie.
Quant au maître, comme je l'ai dit, il se dispense fort bien de disciple. Mais quelqu'un comme Alice Bailey dénoncera alors ce qu'elle appelle "l'égoïsme spirituel". Le Christ lui recommande de ne pas donner de perles aux pourceaux. Le fait est que j'ai pu observer qu'un enseignement donné à une personne immature finissait immanquablement déformé et détourné. Régulièrement des enseignants viennent sur cette terre, donnent un enseignement et voient celui-ci répété et déformé. C'est ainsi... C'est pourquoi Platon voyait d'un mauvais oeil l'invention de l'écriture en disant que cela ne ferait que des sots arrogants.
Alors il est vrai que plutôt que de lire les bêtises des sots arrogants qui répètent et déforment, il vaut mieux se fier au maître intérieur et cheminer par la "docte ignorance". Et surtout faire confiance en la vie et au divin comme enseignants naturels en recherchant l'expérience qui nous fera grandir et évoluer. En se dotant de la connaissance de l'astrologie karmique pour se guider, on est sûr d'arriver à bon port.
© Laurence LARZUL - 13 novembre 2013

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Déjouer les pièges de l'astral grâce à l'astrologie karmique

       J'ai beau être auteur et enseignante en astrologie karmique, si je suis encore en                                          incarnation, c'est que comme vous, j'avais quelque chose encore à comprendre et apprendre !
Comme je l'ai déjà dit, je suis née toutefois en "surdouée" (on dit maintenant enfant indigo") et avec une sagesse naturelle doublée d'une foi très précoce. Bien qu'ayant peu travaillé le catéchisme, la parole du Christ a toujours été comme "gravée" en moi et m'a guidée tout au long de mon existence jusqu'à la rencontre sur les plans éthériques lorsque je me suis mise à la méditation en 1990.
Or, mon "défi karmique de transmutation" est Neptune rétrograde en maison V et au carré des noeuds lunaires. Il est de plus impliqué dans un grand "doigt du monde" incrusté sur l'axe des noeuds lunaires. Ce Neptune rétrograde implique clairement un karma lié à la spiritualité. Cela ajouté à mon "karma d'ignorance" avec tous les signes mutables interceptés, je peux affirmer à présent que c'était bien au plan spirituel que j'avais fait erreur.
Je suis née avec une certaine élévation d'esprit et un fort sens moral, preuve que j'avais déjà dû être une bonne chrétienne dans des vies passées vouées à mon élévation spirituelle. Hormis une grande intelligence intuitive, je n'ai manifesté toutefois aucune aptitude surnaturelle ou don psychique. J'étais douée pour la danse, la peinture et le dessin.
J'ai cependant manifesté dès la poussette une nature de "grande amoureuse" et d'aussi loin qu'il m'en souvienne, j'ai toujours eu un garçon dans le coeur qui me faisait vibrer et rêver. J'étais profondément romantique. Ma "croyance" profonde était romantique comme en témoigne mon Neptune Rétrograde en maison V qui me conduisait à une vision spirituelle de l'amour amoureux. Dans mon ouvrage sur le Taureau, on voit qu'encore à 29 ans, je nourrissais cette conviction puisque j'ai fait référence à Novalis réputé pour être mort peu de temps après sa bien aimée en lui restant fidèle. Je crois qu'ayant suivi les mensonges de l'Eglise, j'en étais resté à cet idéal christique qui, par imitation, nous conduisait à "mourir par amour"... Je ne crois pas en effet qu'alors j'étais ouverte à la réincarnation. C'est l'astrologie, dans cette vie, qui m'y a ouverte. Par conséquent, je ne voyais pas de plus grand "aboutissement" spirituel que de mourir par amour. Encore fallait-il, bien sûr, trouver l'amour et pour moi chercher l'amour était comme chercher le royaume de dieu sur cette terre.
Plus tard, j'avais lu un petit livre traitant du mouvement romantique comme mouvement culturel. En effet, je m'inscrivais parfaitement dans la lignée de cette mouvance et voulait l'approfondir. C'est alors que je fus très étonnée de découvrir que c'était le roman noir allemand qui était à l'origine du mouvement romantique. Je n'en su pas plus, mais la "noirceur" à l'origine de ce que je jugeais très lumineux (l'amour romantique) m'interpella.
De plus, en bonne chrétienne occidentale, j'avais hérité de la conviction des âmes soeurs enseignées par Platon. Ne restait donc qu'à trouver la mienne. J'avais découvert Platon au lycée avec un ami homosexuel qui en mourant à 30 ans m'a dit : "vois, je vais mourir et je n'ai jamais rencontré l'amour ". Alors je lui ai juré de le rencontrer et d'aimer pour deux ! Il mourait fin 1994 et je rencontrai celui que je prendrai pour mon âme soeur en janvier 1995. A l'occasion du transit exacte du Noeud Nord sur mon fameux Neptune karmique.
J'ai relaté dans mon article "du nouveau sur l'initiation de la Lune Noire" ce à quoi m'a amené cette expérience. En effet, comme je le dis dans mon livre, la Lune Noire nous invite avant tout à : mener une enquête. Tout astrologue ésotériste doit en effet se comporter comme un véritable détective face à la quête de vérité. Or, dans un premier temps, prise par la magie amoureuse, j'aurais mis ma main au feu pour vous jurer que je venais de rencontrer mon âme soeur !!! Je dénonce le livre sur les âmes soeurs écrite par une femme qui se dit d'inspiration bouddhiste car j'ai pu constater à quel point elle contribuait à aggraver l'illusion en parlant "de flamme jumelle"... En effet, tout ce que je ressentais aurait pu faire croire à l'existence d'une telle flamme jumellle. Et ce livre, dans un premier temps, n'a fait que conforter l'illusion.
Je suis resté dupe assez longtemps, ce, d'autant plus que ma kudalini s'étant éveillée, je vivais une forme d'extase et de samadhi. Et, à lire Alice Bailey, l'éveil de la kundalini était "une fin" en soi et l'aboutissement du parcours spirituel. Elle évoquait bien le fait que des entités pouvaient s'introduire à la faveur de cet éveil, mais disait qu'il fallait vivre avec, rien de plus. La sérénité et la tranquillité avec laquelle j'ai vécu cet éveil (tandis que cela peut être très effrayant et inquiétant tant c'est impressionnant) atteste du fait que j'avais du déjà vivre cela dans une vie passée. Je suis même sûre d'être parvenue déjà à l'éveil de la kundalini dans une vie passée. J'en ai retrouvé la mémoire.
C'est en réalité l'arrivée de Neptune à mon NS, au carré donc de mon Neptune natal, que l'idée que j'étais en train de renouveler une erreur karmique m'est apparue clairement. A partir de là, le fil de l'écheveau a pu se dénouer. J'ai poursuivi mon enquête et la lumière s'est faite sur la nature de cette erreur. C'est ainsi que j'ai découvert les pratiques de "magie sexuelle" et l'existence d'un "tantrisme noir" où la femme n'est qu'un objet de pouvoir dont on cherche à capter la source magique. Ceci s'est enseigné notamment dans les loges maçonniques exclusivement réservées aux hommes. On détournait aussi les femmes de la cabale en enseignant qu'elles étaient "naturellement cabalistes". Mais j'ai fini par mettre à jour que toute la magie cabalistique est fondée précisément sur l'exploitation de l'énergie féminine d'Isis.
Qu'en lieu et place de l'âme soeur, donc, nous avons plutôt des mages noirs enchaînant des victimes féminines dans une "prison d'amour" afin de profiter de leur énergie sacrée pour obtenir plus de pouvoir. Un Aleister Crowley par exemple fait des invocations à Isis non pas tant pour la vénérer que pour : devenir puissant ! Ce n'est que dans cette vie, notamment grâce à internet, que j'ai pu démasquer le mage noir. Sinon, la puissance de la "magie amoureuse" nous fait donner toutes les excuses à l'homme en question s'il ne répond pas à nos sentiments. J'en était probablement resté à un amour contrarié par les circonstances ce qui avait du me conduire au suicide. A présent, ce type de "prédateurs" doit être dénoncé et j'ai été ravie notamment de voir qu'un homme, M. Trimondi, a écrit un ouvrage "L'Ombre du Dalaï Lama" où il s'avère que les pratiques initiatiques du tantrisme tibétain sont de ce type de magie noire où l'on exploite l'énergie des femmes. Ce n'est qu'aux derniers degrés de l'initiation que ce tantrisme noir montre son vrai visage.
Il est certain qu'en bonne chrétienne exclue des loges maçonniques, j'avais du rester parfaitement ignorante de ce genre de "pratiques" spirituelles. Ainsi donc, j'avais du vivre l'éveil de kundalini qui signe normalement la fin du Samsara et permet de sortir du cycle des réincarnations, mais je suis revenue car j'étais resté "enchaînée" par la magie faite sur moi. Le fait est que dans mon aspiration romantique, je me sentais "appelée" par un homme intérieur que j'ai fini par rencontrer. Mais ce n'était pas mon âme soeur, il est plus juste de dire que c'était "mon maître noir" celui apte à éveiller ma kundalini, mais aussi à m'enchaîner dans la réincarnation. Nous touchons là du doigt le mythe talmudique de Lilith dont il est dit qu'elle est condamnée par dieu à se réincarner éternellement et enchaînée aux énergies démoniaques. Rappelons l'origine juive de ce mythe. Non, ce n'était pas pour rien que très jeune la Lune Noire m'a interpellée et interrogée, même si j'ai compris très vite qu'au lieu de m'enchaÎner, c'est en m'interéssant à elle que je pourrai retrouver le chemin de l'initiation et de la libération. Elle témoigne bien dans le thème d'une très ancienne magie qui a enchaîné l'âme dans la magie noire de l'astral. Et ceci permet de comprendre le mythe de "la chute des dieux" s'ils sont invoqués comme le fait un Aléister Crowley pour Isis... Oui, les hommes peuvent contraindre les dieux,  c'est ce que font les magiciens noirs, mais il est dit qu'en ce cas : leur châtiment est à la hauteur du crime.
Il m'a fallu pour finir renoncer à ma plus puissante "croyance" : celle de l'âme soeur, pour parvenir enfin à la libération. Oui, un Neptune rétrograde montre surtout l'erreur de nos croyances et ce en quoi elles nous attachent à une erreur de l'âme. Ce n'est pas facile de se détacher d'une croyance, c'est un véritable : renoncement. Mais ce n'est qu'à ce prix que l'on obtient la véritable libération. Tant que l'on est pas prêt à déraciner en soi nos illusions : elles nous attachent. Pourtant, un simple désenvoûtement a suffi pour mettre à bas ce qui voulait se faire passer pour le lien d'âme d'une âme soeur, pour un "amour éternel". J'ai alors cessé de me consummer d'amour pour un être dont la noirceur m'était apparu au fil du temps. Or, le livre sur les âmes soeurs maintient qu'une âme de lumière pourrait avoir pour âme soeur un être des ténèbres. Quoi de plus erroné au plan spirituel que d'enseigner cela !!!! Non, si l'on croit en notre origine divine, on sait que celle-ci est pure félicité et ne peut en aucun cas être "à l'origine" entâchée d'une quelconque noirceur. Il faut juste surmonter l'illusion pour revenir à cette origine vraiment divine. En aucun cas Dieu n'a jamais voulu notre malheur et ce qui nous plonge dans le malheur : c'est la magie noire de l'astral. C'est de cela que l'âme doit se libérer. Malheureusement, on a enseigné aux chrétiens qu'ils doivent souffrir et se sacrifier, ce qui est l'enseignement de Satan, non celui de Dieu. Et cela a généré nombre de karma dû à l'erreur de l'âme mal enseignée spirituellement.
Quoi qu'il en soit, malgré tout ces faux enseignements, grâce à l'astrologie karmique (notamment mon ouvrage "La Prévision des Echéances Karmiques) et ma détermination à "faire la lumière" sur ce qui était obscure m'a permis de me libérer de ce karma et d'être enfin sûre de sortir du Samsara. L'amour humain était certainement : ma dernière illusion. Surtout que cet amour a pris des aspects "divins". Toutefois, c'est cette même illusion qui m'a permis de vivre l'initiation tantrique et l'éveil de kundalini. Alors, comme je le dis dans l'ABC, celui qui a un Neptune rétrograde et en défi karmique doit surtout comprendre que : même dans l'erreur il y a de la vérité.
Ceci rappelle aussi que l'une des plus grandes erreurs que peut faire l'âme, c'est de se croire "arrivée" alors qu'il lui reste des choses à élucider. Ainsi, si je m'étais fiée à la seule Alice Bailey, l'éveil de ma kundalini suffisait. Où même à Jung qui nous parle du hierogamos, donne des pistes sur le tantrisme et la kundalini mais rien de plus. De même si je me fiais à l'enseignement sur les âmes soeurs ou sur Platon. L'éveil de la kundalini est bel et bien le signe de la libération du Samsara, à condition qu'il ne soit pas provoqué par un mage noir !!! Il faut donc savoir, surtout sous nos latitudes occidentales où l'on ne pratique guère le yoga que la passion amoureuse est le meilleur moyen de provoquer l'initiation tantrique et l'éveil, mais qu'il convient ensuite de se libérer de l'attache amoureuse pour être vraiment libéré. "L'art d'aimer" d'Ovide est un charmant petit livre qui enseigne la voie spirituelle de l'amour et où l'on apprend à sortir et entrer dans l'état amoureux afin qu'il ne devienne pas "chaîne" pour l'âme, mais enseignant pour celle-ci. L'amour est en effet un des plus puissants "état modifié de conscience" et riche d'enseignement à ce titre. Je parle bien de l'amour de l'âme et non de la seule pulsion sexuelle qui elle ne fait qu'enfoncer dans l'animalité.
Je recommande d'ailleurs à tous un ouvrage que j'ai découvert récemment mais dont j'atteste la véracité de par mon expérience : "l'authentique enseignement de maître Jesus" aux éditions OSSMI. Il y est dit clairement : "malheur à l'âme attachée à une autre chair car alors elle est doublement attachée". De fait, non seulement il y a attachement à l'incarnation terrestre, mais l'attachement à un être qui est le plus souvent un "lien magique" dont nous ne pouvons nous défaire que dans l'incarnation car ceci nous poursuit de vies en vies. La mort ne met pas fin à ce type de "chaîne", c'est en revenant dans l'incarnation que nous pouvons "couper les liens" et il faudra faire appel à la magie pour rompre le lien magique. Il n'y a pas d'autre moyen de se libérer.
Pour conclure, mon erreur spirituelle avait conduit à enchaîner la magie divine d'Isis aux forces noires de ce monde. On parle de plus en plus de la Déesse et du féminin sacré : de fait, elle a repris le pouvoir grâce à mon chemin vers la libération parfaite ! Le défi de mon Neptune carré aux noeuds lunaires a été pleinement relevé... Et cela, grâce à ce nouvel enseignement que je donne dans mes ouvrages sur l'astrologie karmique. Auparavant, nulle point de repère n'existait pour l'âme en cours de réalisation du "Soi" afin d'éviter les pièges...
© Laurence Larzul - 22 novembre 2013




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