mercredi 19 novembre 2014
Interview dans le cadre du congres internationale d'astrologie
jeudi 30 octobre 2014
Information de dernière minute, la date et l'heure exacte de mon interview exclusive dans le cadre de la conférence internationale d'astrologie est :
Le 4 novembre 2014 à 17 h (et non 18 h comme dit précédemment), heure française
Pour vous inscrire gratuitement c'est ici : http://www.cinastro.com.br
Le 4 novembre 2014 à 17 h (et non 18 h comme dit précédemment), heure française
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Le lien pour s'inscrire gratuitement c'est ici :
mardi 21 octobre 2014
Prochainement sur vos écrans internet une interview exclusive de ma personne dans le cadre d'une conférence internationale d'astrologie. Accès gratuit pour tous, du 30 octobre au 7 novembre. Cliquez sur ce lien pour vous inscrire dès maintenant : www.cinastro.com.br
jeudi 25 septembre 2014
Saturne, "seigneur du karma" ou bien Venus ?
Saturne, "seigneur du karma" ou bien Venus ?
A l'heure du passage du nœud nord en Balance, il me parait opportun de rappeler le sens véritable de l'astrologie karmique à la lueur des valeurs de ce signe... En effet, une confusion très fréquente veut faire de Saturne "le seigneur du karma" alors qu'il serait plus juste de s'en remettre à Venus pour en comprendre l'essence et le fond... D'ailleurs, la tradition accorde au signe de la Balance une seconde maitrise planétaire à Saturne, ce qui a un fond de vérité si l'on se rappelle que les valeurs du signe de la Balance que sont : justice, équilibre, beauté, ne peuvent s'exprimer sans la rigueur et le sens des limites de Saturne.
De la même façon, la Balance parle de "paix" laquelle est improbable sans justice et sans équilibre. Avant même donc d'aspirer à "la paix" il convient d'aspirer à la justice et à l'équilibre. Pour éclairer ce propos, je m'en référerai à la vision de la vie des kogis de Colombie, bien plus qu'à une quelconque tradition indienne. La loi du karma étant simplement la loi de cause a effet, elle est universelle et non spécifiquement indienne. Eric Julien (1), dans son ouvrage sur les indiens kogis qu'il connait bien pour les avoirs fréquenté, nous enseigne sur leur vision du monde qu'ils tiennent de leurs ancêtres Tayrona... Le mot "karma" est bien sur absent de leur tradition puisque c'est un terme sanscrit. Toutefois, ils affirment que leur mission sur cette terre est d'accomplir des rituels pour maintenir l'équilibre du monde. La Sierra Nevada est pour eux "le coeur" du monde et leur tache est donc de la plus haute importance. Il ne vous parleront pas de karma, mais pour eux il est évident que tout le mal du monde vient de l'action des hommes qui détruit les grands équilibres universels. De la même façon, si vous tombez malade, avant même de tenter de vous guérir, ils vous demanderont de raconter votre vie dans le moindre détail afin de voir en quoi vous avez fait erreur et ainsi : rompu un équilibre vital, ce n'est qu'ensuite qu'il procéderont à des soins. C'est à dire qu'ils sont naturellement "psychotherapeutes" car ils ne dissocient pas l'homme des énergies que ses pensées et ses actes engendrent, ils connaissent le secret de "la bonne santé" qui tient avant toute chose a une bonne hygiène mentale qui demande à l'homme : la conscience de ses actes.
Leur vision du monde est très proche de celle de l'astrologue karmique car pour eux nous vivons dans "une grande pensée" qu'ils appellent "Aluna"... Nos pensées sont donc très importantes et doivent être en harmonie avec cette "grande pensée" (j'ai parlé dans l'ABC d'un "univers moral" ce qui revient au même !).
Tout dans leur société est instauré selon la parité masculin/féminin, mais à leurs yeux la polarité féminine est "positive" et la polarité masculine est "négative", de ce fait ils sont très à l'écoute des femmes qui portent la parole de "La Mère", parole qu'ils savent devoir respecter. Pour eux, l'homme "agit" mais il ne peut le faire sans le soutien de la pensée de la femme, cette pensée soutient son action et en garantit le succès. Curieusement, la tâche du tissage est laissé à l'homme car elle exige de la concentration... L'homme tisse donc son propre vêtement dont l'usure sera la marque de son vécu. Ce peuple très ancien dont la tradition remonte a 5000 ans avant JC, a du se réfugier dans les hauteurs de la Sierra Nevada pour échapper aux conquistadors et s'est vu spolié de ses terres et de ses objets rituels en or par ceux qu'ils appellent "les petits frères", tant pour eux le mal qui leur a été fait ne peut émaner que d'êtres immatures n'ayant pas encore accédé à "la sagesse". Ils sont blessés, tristes, désolés mais incapables d'éprouver un sentiment de haine ou de désir de vengeance pour le mal qui leur a été fait. Il n'est a leurs yeux que le résultat du manque de sagesse de l'homme infantile et immature qui commet de ce fait de graves effractions aux lois d'équilibre naturel.
Ils n'enseignent pas la réincarnation car comme pour beaucoup de traditions, nous recevons l'héritage des ancêtres, ce qui évoque davantage la psycho généalogie. Et comme je l'ai déjà évoqué, ceci n'entre pas du tout en contradiction avec l'astrologie karmique qui, plutôt que d'insister sur la réincarnation, insiste surtout sur "la mémoire de l'âme" qui pérégrine d'incarnations en incarnations mais qui, elle, est éternelle, à la différence du petit ego mortel auquel l'homme s'identifie habituellement. C'est cette âme qui forme "le tissus" de la psyché... Et la psyché est tout a la fois personnelle et collective. Elle s'apparente a "l'Aluna" des kogis et donc tout trouble qu'il soit physique ou psychique est la conséquence d'une dysharmonie avec "cette grande pensée"...
Cela nous renvoie a la parole du christ lorsqu'on lui demandait ce qu'il fallait manger pour être "saint" (faut il jeuner ? Etre végétarien ? etc), il répondait : "ce n'est pas ce qui entre dans votre bouche qui peut vous faire du mal, mais ce qui en sort". Autrement dit : nos pensées et nos jugements erronés, bien plus que ce que nous consommons. L'enseignement des kogis est donc très proche de celui du Christ qui, si nous le comprenons bien, s'en prend davantage anos pensées comme source de notre propre mal qu'à toute autre cause.
Or, nos pensées sont déséquilibrées pour deux raisons, d'une part à cause de la nature humaine et de ses faiblesses qui lui font regarder le monde sous le prisme de ses défauts : égoïsme, jalousie, envie, colère, paresse apppartenant à sa nature dite "inférieure"et qu'il doit dominer et dompter. Et d'autre part, en raison des faux enseignements flattant cette même nature inférieure car édicté par de faux maîtres.
Ainsi, on encourage l'homme a l'inconséquence et l'incohérence en lui faisant croire qu'il n'a qu'une vie pour se parfaire et qu'il serait donc d'ores et déjà "fini" puisque tous ses efforts d'élévation et de progrès seraient destinés à l'anéantissement de la mort, puisque sa mort serait la fin de tout. Au mieux on l'encourage à penser à ses enfants qui seront ses héritiers et ses continuateurs, mais pour être un bon parent il faut déjà être une bonne personne et l'égoïsme humain fait que rares sont ceux qui ont assez de grandeur d'âme pour penser réellement au bien de leur enfant plutôt qu'au leur.
Et quand bien même les parents auraient du mérite, il faudra que l'enfant grandisse et dépasse l'ingratitude de l'infantilisme pour en devenir vraiment conscient. Dans ces conditions, l'homme de bien ne peut donc en une seule vie faire que "du mieux qu'il peut" : toute l"imperfection restante en raison de sa condition humaine limitée sera remise sur l'ouvrage dans une prochaine vie. Cette imperfection ayant créé des manques, des déséquilibres et des lacunes, il devra travailler dessus en vue d'une meilleure harmonisation avec "la grande pensée"; Aluna ou "l"âme du monde".
Le problème de notre époque sortant du patriarcat qui n'a été en réalité que le règne de "la loi du plus fort" et de la domination du masculin sur le féminin au prétexte de "dominer la nature", c'est qu'elle reçoit en héritage le lourd déséquilibre que cette attitude a engendré, notamment en matière d'écologie. C'est bien "la loi du plus fort" qui est en cause car sinon, on aurait entendu ce que veut dire vraiment "dominer la nature" qui voudrait que l'homme devienne maitre de ses pulsions au lieu de se laisser dominer par elles. C'est sa propre nature que l'homme doit apprendre à dominer. Voyez comme une parole de sagesse peut être mal interprétée et donc incomprise...
La "loi du plus fort" est celle du signe du Bélier à l'opposé de la Balance, il veut la guerre et non la paix car seul lui importe d'imposer ses désirs et volontés aux autres, sans respect pour eux. Nous avons vécu dans le culte de ces pseudos "héros" qui se sont distingués par "la conquête" à l'issue de victoires guerrières. Or, si l'on sortait de ces mythes guerriers issus de "la loi du plus fort", on considèrerait ces "héros" pour ce qu'ils sont en réalité : des pillards, des vandales et des barbares venant prendre à autrui son bien : ses terres, ses femmes, sa tranquillité et sa prospérité, si ce n'est sa vie. Qu'y a t il d'admirable à cela ? Dites le moi.
Comment l'homme peut il espérer vivre un jour en paix et avec un bon karma tant qu'il continue de nourrir de tels mythes falsifiés ?
Un "bon karma" ne pourrait s'aligner que sur une logique vénusienne qui viserait la beauté et l'harmonie universelle. Elle ne peut s'épanouir que par le développement des vertus de Venus qui sont gentillesse, douceur, altruisme, vertus dites "féminines" que l'homme pourrait développer en les respectant chez la femme qui en est porteuse. En effet, le propre de la femme est d'aimer la beauté et c'est ce qu'elle apporte et donne à l'homme, s'il veut bien apprécier ce précieux cadeau. Et peu sont les hommes se sentant redevable à la femme de ce cadeau de la beauté. La beauté est avant tout morale et procède d'une vision harmonieuse et non conflictuelle des choses. Elle se fonde sur l'amour du beau. Si l'homme recherchait la beauté morale, il deviendrait naturellement meilleur, il ne se permettrait aucun acte relevant à l'inverse de la laideur morale.
Développer les vertus de Venus est donc capital pour se libérer de tout karma engendré par la laideur morale et le déséqulilibre de "la loi du plus fort". Même Venus peut être avilie par cette loi car alors, elle n'est plus que quête de son plaisir personnel et de sa propre satisfaction sans aucune considération pour autrui. C'est une Venus vulgaire qui s'est éloignée du principe d'harmonie et d'équilibre universel et qui conduit à la perte des valeurs. C'est la fameuse "grande prostituée"...
On le voit en tout cas, il n'y a à l'oeuvre en ce monde aucun dieu justicier ou père fouettard qui viendrait donner une raclée au mauvais enfant qui ne respecte rien, ce que serait Saturne. Il n'y a que conséquence logique d'actes et de pensées erronées.
Et une sorte de "comptabilité" naturelle à l'ordre et l'équilibre cosmique qui veut qu'un beau jour : la facture soit à payer. Ce que savent bien les kogis qui disent avoir la charge, par leur rituel, de réparer les erreurs humaines des "petits frères". Il va être difficile à l'occidental d'admettre que leurs rituels seuls pourront les épargner d'avoir à payer la facture de leurs manquements à l'ordre cosmique. De fait, cela ne peut être qu'insuffisant si l'homme ne s'instruit pas de leur vision du monde restée "pure" depuis l'origine de leur civilisation. Et c'est ce qu'attendent les kogis des "petits frères" dont ils s'éloignent et se protègent pour ne pas être atteints par "leur" folie...
Et une sorte de "comptabilité" naturelle à l'ordre et l'équilibre cosmique qui veut qu'un beau jour : la facture soit à payer. Ce que savent bien les kogis qui disent avoir la charge, par leur rituel, de réparer les erreurs humaines des "petits frères". Il va être difficile à l'occidental d'admettre que leurs rituels seuls pourront les épargner d'avoir à payer la facture de leurs manquements à l'ordre cosmique. De fait, cela ne peut être qu'insuffisant si l'homme ne s'instruit pas de leur vision du monde restée "pure" depuis l'origine de leur civilisation. Et c'est ce qu'attendent les kogis des "petits frères" dont ils s'éloignent et se protègent pour ne pas être atteints par "leur" folie...
C.G. Jung disait qu'un homme ne pouvait être guéri que s'il devenait "religieux" c'est à dire, selon lui, capable de "scrupule". Mais pour être capable de "scrupule", il faut être conscient de ses actes et de ses pensées. Un homme qui ne reconnait pas ses erreurs ne peut que s'entêter dans une attitude erronée, cela va de soi.
Or combien sont ils à refuser de voir leurs fautes par crainte d'une culpabilité qui à leur oreille sonne comme une "condamnation" sans issue ? Là encore, c'est bien leur juge intérieur sans indulgence ni coeur qui les condamne. Là encore, nous pouvons faire appel à Venus qui nous enseigne le pardon et l'indulgence pour "le petit frère". A condition qu'il comprenne la nature de sa faute pour ne plus la reproduire, car il en aura compris les terribles conséquences.
Ce n'est donc que par la logique tendre, aimante et compréhensive d'une saine Venus que l'homme peut espérer entrer dans la "loi de grâce" plutôt que dans un karma vu comme une "punition injuste", tandis qu'il ne s'agit que de la conséquence de ses erreurs et manquements à l'harmonie universelle. Ce qui peut apparaitre comme encore plus terrible à l'homme car comprendre cela l'oblige à se sentir responsable et non coupable d'une faute dont un autre que lui l'accuserait.
Il en est encore beaucoup trop qui se refusent à toute attitude responsable...
Il en est encore beaucoup trop qui se refusent à toute attitude responsable...
En outre et à décharge du "petit frère" on rappellera que ses faux maîtres lui ont le plus souvent, en guise de toute religion, enseigné des histoires à dormir debout, en vue de flatter ses illusions et confusions, au lieu de lui enseigner les vraies lois qui auraient pu l'instruire sur la conduite à tenir. On appelle Satan, c'est a dire le principe du mal, "le menteur" car c'est ainsi qu'il procède pour tromper le monde. Et on se rappellera que là est le reproche qu'a fait Jesus aux "docteurs de la loi" de son époque. Voilà pourquoi il a prévenu des faux prophètes car il les a déjà vu a l'oeuvre en son temps. Or, "rien de nouveau sous le soleil" et le monde à cet égard n'a pas changé : nous avons toujours les faux "docteurs de la loi" prêchant dans les églises et de nouveaux prophètes venant rétablir la vérité...
Et comme je le disais dans "Comprendre la Lune Noire" suite au début de la guerre du Golf : "armons nous de courage, de patience et de foi, pour qu'un jour enfin, la paix de chacun fasse la paix de tous"... Cessons de nous identifier et de nous projeter sur ce que les bouddhistes appellent "le monde des fantômes affamés" qui passe devant nos écrans de télévision, et continuons de bâtir notre paix intérieure par le travail sur nous même et notre propre histoire. Là et seulement là est la clé "d'un monde meilleur". Le "monde des fantômes affamés" est un monde de mort vivants sans âme, l'erreur des hommes est de croire à ce mensonge et à cette illusion. Et de fonder sa vie sur lui. Cessez de croire au grand mensonge, et vous le verrez se dissiper comme le mirage qu'il est !
Inutile de rêver "d'un monde meilleur" tant que vous laisser en vous-même les démons s'agiter... Votre rêve doit être "purifié" avant de se manifester... D'où l'indispensable travail sur soi et toute la mémoire qui nous a conditionné...
Et puisqu'il est question de "libération des femmes" qui sont autant de Venus, il faut savoir que l'avenir n'est pas à un retour au matriarcat qui laisserait les hommes dans un grave état d'infantilisme irresponsable. L'avenir appartient bien plutôt à un homme libéré des mythes falsifiés et qui aura appris à plaire à Venus par sa beauté morale... Prendre exemple sur le peuple Kogi qui connaît le secret de l'équilibre du monde apparait donc indispensable... Il ne pourra être sans une parité masculin/féminin enfin harmonieuse...
Laurence Larzul le 7 septembre 2014
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