Circé la magicienne ayant transformé les compagnons d'Ulysse en porc a aussi,
par jalousie, transformé la nymphe Scylla en monstre marin.
Ce matin, face à la déliquessence du monde, et comme si moi-même je me mourais, m'est revenu en flash tout mon parcours de femme née dans les années 60. Et de là, une furieuse envie d'en parler sur ce blog-à-part... Femme, astrologue, et astrologue karmique qui plus est, ce qui revient en somme à aggraver son cas en termes d'ostracisme et d'opposition de principe dans un monde phallocrate à orientation rationaliste et matérialiste que l'on peut caricaturer sous le terme de "suprémacisme blanc"...
Comment, lorsqu'on est une vraie chrétienne française (mais d'origine bigoudène : femmes réputées "de caractère") ne pas devenir "conspirationniste" ? Je le suis devenue bien plus que je ne suis devenue "féministe". Je suis née biberonnée aux films sexistes américains d'Hollywood où, que ce soit Humphrey Bogart ou John Wayne, la femme n'avait pas à se casser un ongle ni même retirer ses talons aiguille pour faire face au monde où on lui commandait régulièrement : "reste ici chérie, c'est trop dangereux pour toi". "Les femmes et les enfants d'abord" entendait-on systématiquement en cas de catastrophe à la sauce américaine.
Quelques 50 ans plus tard la question est : "les femmes et les enfants violés d'abord" ????"
La féérie hollywoodienne a viré à la sorcellerie et voilà qu'il faut se faire Harry Potter ou ne pas être.
FEMINISME ?
Née en pleine époque du féminisme échevelé et élevée par une mère célibataire de la génération de BB, j'ai considéré que la société m'avait volé ma mère qui devait travailler plutôt que s'occuper de moi. J'ai donc ensuite regardé d'un oeil très critique cette "mode" consistant à "faire un bébé toute seule"... Ma mère, belle femme, n'avait au fond que l'exigence légitime de rencontrer "un homme bien" qui lui ferait la vie meilleure. Force est de constater qu'à part un homme marié...
Je me suis aussi posé des questions sur ce féminisme entâchant toute galanterie d'un caractère pervers puisque selon ce dernier, offrir des fleurs à une femme aurait été "la traiter par le mépris" ???? J'avoue avoir mis longtemps à résoudre cette improbable équation étant pour ma part plutôt touchée par les hommes manifestant une bonne éducation consistant à exprimer du respect pour ma délicatesse toute féminine et à lui montrer "des égards".
A cela s'opposait à mes yeux : le rustre, l'attardé, le beauf... Bref, tout ce qui n'était pas "distingué" à mes yeux, bien sûr. Bref, pour sortir de "la masse" il convenait aux hommes m'approchant de sortir du lot des bêtes en rut sifflant sur ma route.
RESPECT DE SOI-MÊME OU FÉMINISME ?
Depuis son époque, à plus de 50 ans, ma mère manifestait toutefois une certaine fierté à être encore sifflée dans la rue. Et oui, il est dans la nature de la femme d'aimer se sentir désirée et quand bien même cette admiration de sa plastique était rustre, s'y reflétait bien sa nature féminine tant que cela en restait là.
Mais de là à obtenir le droit de nous faire la cour, c'était bien autre chose.
Ce n'est qu'à mes 30 ans que j'ai vu qu'en effet, les femmes n'avaient strictement rien gagné à une supposée "Libération de la femme" puisqu'il me fallait constater autour de moi à quel "régime" forcené cette pseudo libération avait conduit les mères à une vie de stress permanent entre les exigences professionnelle et celles de la maternité. Autant durant un temps "travailler" était un droit qu'elle avait acquis, autant il est devenu ensuite "une obligation" à laquelle elles ne pouvaient plus se soustraire au vu des conditions économiques qui s'en suivaient pour le couple.
Comme dirait Blanche Gadin, tout ça n'était plus "win win" du tout...
ETRE LIBRE OU ETRE UN HOMME ?
C'est à dire qu'ayant été élevée par une femme "libre" je n'ai jamais associé le fait de l'autonomie ou de l'indépendance à une quelconque rivalité avec l'homme ou à ce qui aurait été "un privilège masculin". Ma mère, si. Elle avait toujours mal digéré que l'on privilégie son frère au sein de sa famille du simple fait qu'il était né homme.
Pour ma génération en revanche, il était normal que moi, individu par nature "souverain" soit libre et entier devant la loi (et face à l'homme bien sûr) et que je jouisse par conséquent de la plénitude de mes droits "humains" (et non pas de l'homme). Mais à l'approche d'hommes "séducteurs" et "courtois" j'ai fini par sournoisement détecter un préjugé auquel je n'étais pas habituée selon lequel, je ne lui serai "qu'annexe" et donc : dépendante. Je l'avais déjà été de la mère dont j'étais l'enfant, il n'était pas question d'y revenir à l'âge adulte ! Autant dire que j'appréciais pleinement : mon autonomie d'adulte.
Mais si je devais être "accompagnée", je ne serai donc protégée et respectée que... et seulement si j'acceptais de me taire et "me laisser faire" ? Quand bien même il y aurait beaucoup à redire aux initiatives d'un homme "dominant" mais fort peu "protecteur" ????
Ma dernière "faiblesse" de femme, je la fais remonter à mes 31 ans où, à l'occasion d'un voyage aux USA, au Texas plus précisément, j'ai envisagé un petit tour depuis là au Mexique. N'assumant pas en tant que jeune femme le fait de voyager seule à l'époque, j'avais cru bon me faire accompagner d'un texan étudiant en art rencontré parmi les amis de la française qui m'avait invitée. La première question de ce dernier avant notre départ a été : "crois tu que je doive amener mon arme" ??? Imaginez la tête de française médusée que j'ai pu faire à l'époque...
Mais voilà, c'était un texan à qui on a cessé de seriner "le danger des mexicains". J'ai rapidement regretté cette compagnie lorsqu'il m'a fallu constater que "sa tête de gringo" passait très mal dans les hotels où il valait mieux demander une chambre avec mon accent français. C'était donc moi qui avait "les sésames" pour que tout se passe bien tandis que peut être, au fond, j'aurai voulu qu'il me guide et me protège. C'est tout l'inverse qui a eu lieu ! J'ai bel et bien "guidé et protégé" ce texan-porte-bagage, lors de ce premier voyage hors frontière qu'il faisait. Nous avions pourtant quasi le même âge. Et vlan, mon "préjugé sexiste à la John Wayne" en a pris pour son grade... Au "pays des cow boy" non, on est pas plus viril. Passablement bovin, oui, au vu du nombre d'obèses croisés au mètre carré. Celui-là avait échappé au massacre esthétique. Nous étions en 1993, peu après le drame de Waco au Texas. Après cette virée mexicaine avec mon texan concluant : "finalement, le Mexique est plus sûr que le Texas" tout ébaubi qu'il avait été par la modernité de l'aéroport de Mexico, son voyage en ma compagnie lui avait changé bien des idées reçues de jeune texan féru de culture européenne.
LE FÉMINISME À LA SAUCE AMÉRICAINE
Ca avait été l'occasion aussi à l'époque pour moi de discuter avec de jeunes américains "du féminisme" justement. Il se réduisait aux USA à traumatiser les hommes en cas de contact tactile tandis que les femmes continuaient de manigancer pour se trouver "un bon parti" sans lequel elles ne sauraient réussir dans la vie. En tant que femme indépendante, le concept de ce "féminisme là" m'avait paru hybride. Je me suis souvenu, alors, que l'histoire du féminisme français était tout autre puisqu'il avait été rendu nécessaire, en quelque sorte, après une seconde guerre mondiale ayant décimé les hommes et obligé les femmes à s'en sortir seules lorsqu'il y avait, par exemple, une ferme à faire tourner "sans bras".
Ce n'était donc et à proprement parler que "de guerre lasse" qu'on avait enfin accordé des droits légaux aux femmes. Ce qui depuis la révolution française et ses "droits de l'homme" leur avait été refusé. Le manifeste d'Olympe de Gouge était longtemps resté dans les tiroirs de l'histoire ne faisant guère parler de lui.
LES ACTRICES PORNO DES ANNÉES 90
Puis, voici que surgit la pornocratisation du monde. On nous "invente" des femmes libérées devenues actrices porno, symbole d'un "nouveau féminisme". Pourtant, il me restait des bribes des slogans féministes des années 70, où, conjointement au mouvement de libération sexuelle, il n'était pas question pour les femmes d'être rabaissées au rang d'objet sexuel.
Ces nouvelles "stars" que nous affichait le petit écran revendiquaient non plus d'être "objet" mais "sujet" sexuel. On en restait pas moins dans "le sexe", non ? De mon temps, les femmes âgées traitaient les hommes de "cochons" et voilà que venait l'ère de la cochonne !!!! Pour être une "vraie" femme, il convenait donc à cette génération d'être "une bonne cochonnne" !
Autant vous dire que la décade allant de mes 30 à mes 40 ans m'a fait prendre un sérieux "coup de vieux" où il m'a fallu me retrancher derrière un "je ne suis pas celle que vous pensez" d'un autre âge pour résister à cette "mode" et tout ce qu'elle a pu générer.
J'ai ri sous cape lorsque lors d'une interview télé un jeune journaliste farceur a demandé à une de ces actrices porno vedettes voyant venir une autre nouvelle mode, celle des robots sexuels : "Et vous ne craignez pas la concurrence" ???? Voilà qui m'avait semblé tout à fait pertinent et clore malicieusement la question.
LA MODE DES COUGARS
Je raccourcis car depuis lors, chacun constate comme le temps a accéléré. Je raccourcis jusqu'à la caricature car nous sommes depuis lors, quelques 30 ans plus tard, passé à la mode des "cougars" dont j'ai atteint l'âge. Après nous avoir obligé à admirer la plastique de "cheap and dale", voilà qu'on demande aux femmes de bander du clitoris à la simple vue d'un jeune mâle !!!!
Nous n'aurions, pour tout dire, même ménopausée, que la même obsession qu'eux : le sexe !
Etant de nature esthète, certes, je ne peux nier que la plastique d'un trentenaire reste plus agréable à regarder que celle du quinqua dégarni et bedonnant, mais de là à nous mettre en pamoîson orgasmique... Il faudrait sérieusement être "en manque". Or difficile de l'être dans un monde où tout est permis, n'est-ce pas ?
FÉMINISME HOMOSEXUALISÉ
C'est ici que j'ai vu comme on prêtait des vues propres aux homosexuels à des femmes. Non, une femme regarde les yeux d'un homme avant que de mesurer son penis. Non, une femme ne se sent pas respectée lorsqu'un homme croit bon lui envoyer la photo de son sexe pour la séduire. Ce genre "d'intimité" à la limite peut avoir lieu au sein de relation déjà instituée, mais comme on dit : "on attrappe pas les mouches avec du vinaigre" comme prétendent le faire ce type de "jeune" sous influence médiatique. Et oui, une femme "bande avec ses oreilles" aux mots doux ou cochons qu'on lui susurre tendrement. Depuis le temps que je me dis qu'il faudrait que j'écrive "manuel de séduction" à l'attention des jeunes hommes, j'ai pris de la bouteille et me voilà classée "cougar" ah ah ah !
On parle à présent de "transgenre" mais à la vue de ces nouvelles pratiques de séduction, nous y étions déjà à mes yeux. Oui, ces jeunes hommes prétendaient séduire des femmes avec des pratiques propres aux homo que j'ai abondamment fréquentés à une époque où mon meilleur ami homosexuel se mourait du sida. Depuis l'adolescence, j'appréciais sa délicatesse féminine, le considérant davantage comme "une amie" qu'un homme, mais ayant eu une perspective sur le monde homo parisien à l'époque, mon regard avait changé à l'écoute de leurs échanges. Mon ami était bien le seul parmi eux à conserver ce caractère "homo" qui en faisait les hommes les plus raffinés dont la compagnie était appréciée des femmes. Je n'ai entendu sinon dans ce milieu qu'une grossière et basse obsession du sexe mêlé de mysoginie agressive chez certains. Bref, la mâle vulgarité à l'état pur.
CARICATURE DU FÉMINISME
Je ne suis pas d'extrême droite, les seuls pourtant à dénoncer de façon réactionnaire ces propagandes féministes douteuses. Je serai d'accord avec eux s'il n'était question pour eux de renvoyer les femmes à leurs fourneaux où serait leur vraie place, dont elles n'auraient jamais du bouger.
Ces anti-féministes le sont d'une façon rétrograde et réactionnaire au nom d'un catholicisme qui avait -déjà-, réduit les femmes à une propriété masculine qu'il ne fallait pas toucher. Autant dire, que je ne peux en aucun cas agréer à de telles vues et par conséquent, je déplore qu'ils soient les seuls à s'opposer à la perversion actuelle de la vision des sexes. Nous tombons ainsi d'une perversion à l'autre, donc : comment y voir "un remède" et un retour à la normale quand ces hommes de droite, plus misogynes que nature, n'ont encore que propos insultants, humiliants et blessants pour une gente féminine à qui reviendrait "la faute" de tous ces dévoiements ? Selon eux, ce serait la faute des femmes célibataires de laisser traîner leur progéniture qui forcément va mal tourner, jamais des influences masculines qui les entourent et sans respect pour des femmes seules qu'ils devraient avoir pourtant le soucis chevaleresque d'aider (selon moi).
De même, cette tendance réactionnaire s'acoquine volontiers d'un islam rétrograde et ne monte jamais au créneau lorsqu'on entend de jeunes femmes voilées se dire "féministes". Et pour cause, elles se revendiquent d'un même "patriarcat" pourtant historiquement incriminé par le vrai féminisme. Ils s'insurgeront par contre de "Femen" provocante à son égard. Bref, on voit là la trame "politique" qui n'a rien à voir avec le soucis réel des femmes dans ce courant réactionnaire. Autant dire que ce pseudo "féminisme" n'a pour fin que de récupérer ce qu'ils prétendent manipuler, à savoir : le vote féminin.
Et on ne peut taire que, derrière cela, rode le mythe pourtant à l'évidence "fallacieux" d'un "homme fort" que l'on attend toujours à l'heure où l'on peut constater comme ils ont su défendre et la France et les français. Mais non mais non, il en est encore pour vous vendre du mythe fallacieux... Le Vatican, de même, resterait "le rempart de la bonne moralité" et les voilà sourds dès lors que l'on invoque le luciférisme de cette institution, déjà historiquement remarquée par les crimes de l'inquisition et autres "chasses aux sorcières". Bref, la politique, semble-t'il consiste bel et bien à être tout à la fois bavard et borgne lorsqu'il s'agit d'observer les faits.
Et on ne peut taire que, derrière cela, rode le mythe pourtant à l'évidence "fallacieux" d'un "homme fort" que l'on attend toujours à l'heure où l'on peut constater comme ils ont su défendre et la France et les français. Mais non mais non, il en est encore pour vous vendre du mythe fallacieux... Le Vatican, de même, resterait "le rempart de la bonne moralité" et les voilà sourds dès lors que l'on invoque le luciférisme de cette institution, déjà historiquement remarquée par les crimes de l'inquisition et autres "chasses aux sorcières". Bref, la politique, semble-t'il consiste bel et bien à être tout à la fois bavard et borgne lorsqu'il s'agit d'observer les faits.
On finira par se demander comment des électeurs continuant d'écouter ces discours tout à la fois orientés et tronqués peuvent se plaindre d'avoir "des escrocs" au pouvoir, tandis qu'ils votent si volontiers pour ces discours malhonnêtes de bateleurs de foire ?
J'entendais un jeune homme youtuber dire que l'homme, si l'on y regarde bien, n'a foncièrement rien de "rationnel" quoi qu'il voudrait qu'on en pense, et en voilà bien la preuve.
J'entendais un jeune homme youtuber dire que l'homme, si l'on y regarde bien, n'a foncièrement rien de "rationnel" quoi qu'il voudrait qu'on en pense, et en voilà bien la preuve.
PENIS VS UTERUS
Je ne suis pas non plus pour ce féminisme caricaturant l'obsession du mâle pour son organe génital en faisant valoir leur utérus ! Rabaisser la femme à un discours copiant celui du masculin n'est pas défendre : "la féminité". C'est la réduire précisément à sa fonction "reproductrice" dans laquelle on a voulu l'enfermer avec des cadenas. Si elle en sort, c'est forcément "une salope" renommée du titre désormais honorifique de "cochonne" par les adeptes du tout porno qui n'aiment la femme que livrée à sa concupiscence, jusqu'à l'esclavagiste Epstein qui fait scandale actuellement.
Combien de fois ai-je rappelé que les femmes ont été "libérées" APRÈS les esclaves tandis que leur statut "d'irresponsables" devant la loi était le même que celui des esclaves vu comme "propriété" de l'homme ? Peu en parlent, peu s'en souviennent et on fait tout pour que ce soit oublié par les jeunes générations auxquelles on accorde de "liberté" que sexuelle, d'ailleurs. Au regard des propos de l'ONU, nous passons là encore d'un simple "droit acquis" à une quasi obligation de fornication pour l'enfant !
FEMININ SACRÉ ?
Là encore, face à ce dévoiement de la société nous voyons affirmer dans le new age le retour "du féminin sacré". Ce à quoi de braves filles dans leur soucis de parité croient bon affirmer "le masculin sacré" comme s'il n'avait jamais existé. Ici peut se mesurer "le fossé des générations" où elles semblent n'avoir jamais été soumises à un monde où on leur vantait "leur seigneur et maître" sacralisé par l'Eglise catholique. 2000 ans de règne d'un "masculin sacralisé" leur échappe, une simple "amnésie historique"... Elles sont devenues si "hommes" à leur tour que se confondent en elles le soucis tout maternel de protéger leur progéniture mâle et celui d'être respectée pour autre chose que leur fonction reproductrice.
Dans ma jeunesse où passait la chanson d'Aragon : "la femme est l'avenir de l'homme" bien des hommes se sont déclarés "féministes" et ont défendu les droits des femmes. Récemment, j'ai vu qu'un Sardou ayant chanté "femme des années 80" à mon époque, avait du faire une nouvelle version de sa chanson au vu des nouvelles réalités sociales que la supposée "libération des femmes" a généré. Car certes, elles n'ont plus le temps d'aimer ou de consoler l'homme en lutte pour le combat de la vie puisqu'elles mêmes y sont livrées dorénavant.
Et ce, dans un monde de "petits garçons" n'ayant plus rien de protecteur. Je pense à ce pseudo "penseur" qui nous parle d'une "féminisation" de la société là où en réalité il y a : "infantilisation". Toute jeune femme vous dira généralement qu'elle cherche un homme plus âgé qu'elle, constatant l'immaturité de ceux de son âge. Ceci aurait changé ? Ou bien cette "infantilisation" est devenue une telle norme qu'il faut pour ces jeunes femmes viser l'homme de 30 à 40 ans de plus pour être enfin "à égalité" au plan de la maturité ? Ceci s'appelle pourtant "la gérontophilie" que l'on opposerait à juste titre à la "pédophilie".
CONSPIRATIONNISTE OU FÉMINISTE ?
Dans les deux cas, il s'agit de démasquer les influences secrètes et pernicieuses dévoyant la société. Là où je pensais, jeune, qu'il y avait "fatalité" dues à nos natures, je n'ai en fait que découvert qu'il en existe pour dévoyer délibérément cette dite "nature" et la mener à des vues contre-nature.
Mais si l'on est cohérent en matière de "féminisme" on revient au discours des années 70 qui a mis en cause "le patriarcat" enseignant ou bien l'infériorité naturelle de la femme, ou bien sa culpabilité originelle puisque selon ce christianisme là, c'est d'elle que viendraient tous les problèmes pour n'avoir pas résisté à la tentation du serpent !
Bien des femmes de ma jeunesse étaient heureuses en couple mais, à la condition d'être bien mariées. La majorité, faut-il croire, ne l'était pas, sinon la vague féministe n'aurait pas rencontré un tel succès. Avec le recul toutefois et au vu du récent mouvement LGBT, on ne peut que déduire, qu'à l'époque aussi, les années 70, au discours féministe se mêlait celui de lesbiennes frustrées qui auraient bien voulu séduire les femmes et prendre la place des hommes. C'est ce qui explique cette fameuse "équation improbable" évoquée plus haut en ce qui concerne la façon de séduire une femme avec des fleurs et des mots doux. Seules des lesbiennes pouvaient prendre ombrage de cet "ode à l'amour" dont il était question alors.
Nous n'étions pas encore à l'heure du LGGBT, mais force m'a été de constater que le discours "féministe" était déjà entâché de vues homosexuelles et de franche "haine de l'homme" chez certaines. Comme il l'est encore aujourd'hui, d'ailleurs... On sait que parmi les "cocottes" du début du XXème qui menaient les hommes par le bout du nez, beaucoup étaient lesbiennes et n'avaient donc pas d'amour pour l'homme...
Nous n'étions pas encore à l'heure du LGGBT, mais force m'a été de constater que le discours "féministe" était déjà entâché de vues homosexuelles et de franche "haine de l'homme" chez certaines. Comme il l'est encore aujourd'hui, d'ailleurs... On sait que parmi les "cocottes" du début du XXème qui menaient les hommes par le bout du nez, beaucoup étaient lesbiennes et n'avaient donc pas d'amour pour l'homme...
UNE SEULE VRAIE VICTIME : L'AMOUR
Toute ma jeunesse a été bercée par de belles chansons d'amour romantique. L'homme d'alors se sentait encore assez fort pour clamer haut et fort ses sentiments aux femmes. Tandis qu'à présent, ce dernier face à une demande de mots d'amour vous répond : "tu ne serais pas là sinon". On oppose "la froide logique" aux sentiments enflammés qui élevaient alors nos coeurs !
Et le "tu ne serais pas là sinon" pourra toujours être mis en doute par celle qui peine à payer son loyer et voit dans son partenaire un "associé" pour survivre dans un monde de paupérisation économique. Est-ce trop demander à ces générations qui doivent confondre un bail de location immobilière avec un contrat de mariage ? Le concept des "pacsés" est né après que les ravages du sida aient laissé bien des homos cohabitant avec leur partenaire sans abri. Là encore, ce qui concernait une société "à part" : celle des homos, devrait concerner tout le monde hétéro majoritaire ?
Jeunes et vieux se réjouissent à présent de vivre en communauté et en colocation, à quoi les réduit la difficulté économique pourtant. Nous voilà dans la même configuration qui faisait croire aux femmes qu'elles étaient "libres" alors qu'elles n'étaient qu'elles aussi soumises aux dures règles du monde du travail dont elles avaient été auparavant préservées, tout au moins dans les classes moyennes.
Il faudrait donc se réjouir que les retraités dont on réduit la retraite retrouvent la joie de la vie en communauté !!! Comme pour les jeunes, on vous vante les vertus de la colocation pourtant "contrainte" pour des raisons économiques. Mais ce serait être bien négatif que le dire, n'est-ce pas ? La bien pensance voit notre déliquessence sociale d'un oeil bienveillant et protecteur : comme ça les vieux ne seront plus seuls. Et certes, ça vaut mieux que l'Ephad payé par les enfants tant que la santé suit.
L'homme ne sachant combattre par lui-même ses mauvais penchants à l'égoïsme et l'individualisme devrait donc se réjouir d'y être contraint par les événements les appauvrissant ? On a fait savoir que satan était le meilleur ami de dieu, ce qui n'est pas faux face aux stratégies sataniques de nos dirigeants obligeant la société à plus d'humanité. Enfin... Qui obligeait. Car au vu du gouvernement actuel tabassant les Gilets Jaunes, on peut se demander s'il faudra en venir à la dictature pour "dominer" une nature humaine qui ne sait plus le faire seul ?
On nous parle à présent de "dé-croissance" ? Cela veut-il dire que l'homme accepte enfin que son sexe soit plus petit que celui de son voisin ? A quand la mode "des p'tites bites" ???? Non, on nous vend toujours du Viagra pourtant comme panacée de l'homme vieillissant et par conséquent susceptible de n'être plus "compétitif".
LA ROMANTIQUE NON CASTRATRICE
Non, définitivement, ce "flash back" du jour ne me permet que de mieux mesurer un discours social allant toujours plus bas sous la ceinture et magnifiant une "nécessité" dont la pyramide de Maslow nous avait fait croire que nous étions enfin libérés.
Dans ma jeunesse, je pensais en fait que l'humanité, tout au moins en France, ayant franchi le cap de la satisfaction de ses besoins premiers, nous pourrions enfin passer à des préoccupations plus existentielles consistant à s'interroger sur le "pourquoi sommes nous là" ? Et de là, à développer davantage de spiritualité.
De mal en pis ou bien de Charybde en Scylla ? Ces 2 expressions ont le même sens, le dernier se référant pourtant à "un mythe" qui ne serait pas supposé survivre au 3ème millénaire technocratique.
On voit les choses ainsi lorsqu'on est encore doté de sensibilité humaine, ce dont nos contemporains paraissent de plus en plus manquer pour suivre "des modes" top chrono les menant tout droit à un monde "transhumaniste" où l'on nous parle sans complexe de "post humanité".
On entend partout en France qu'il manque "des C..." aux français. C'est à dire que le phallocratique "culte du phallus" ne s'est jusqu'à présent guère préoccupé en effet de ses "pendants" allons nous pudiquement dire. Les "bijoux de famille" des français ayant clairement été volés par notre rapace finance internationale, il me semble que le concept de "femme castratrice" devrait être relégué aux oubliettes face à plus "malin" que ça.
Mais non, mais non, les petits garçons continuent de s'en prendre à "maman" plutôt qu'aux vrais coupables.
MAIS QUI DONC EST SCYLLA ?
Au fait, c'est qui Scylla* ? Mais ce n'est qu'un rappeur voyons !!! Le mythe que l'on nous chante, -par Glaucos !-, pourtant, m'explique pourquoi a surgi sous ma plume l'adjectif "glauquissime"... Les monstres marins envahissent l'astral sous la fâcheuse magie de Circé !
M'est avis qu'à ce rythme, Ulysse n'est pas près de retrouver sa Pénéloppe... Ovide en écrivant "Ses Métamorphoses" avait pourtant écrit aussi "l'Art d'Aimer" ? Comme je l'ai maintes fois rappelé.
Récemment sur FB, une femme me demandait comment je faisais pour garder "l'éternelle jeunesse", j'ai invoqué ma Venus à l'ASC Cancer mais surtout la réalité : ça fait 57 ans que je suis jeune et vieille à la fois, aucune raison que ça change. J'ai une côte d'enfer avec les trentenaires mais je suis resté gérontophile, c'est un problème typiquement "cougar" :-)... Quand je pense que par le passé la femme ayant dépassé la quarantaine était mise "au rancard" de la séduction, j'ai vu tout à l'inverse "mon pannel" s'élargir entre les jeunes et les vieux avec l'âge ;-) Mais une incapacité toujours plus notoire à conquérir mon coeur...
Et l'homme lettré de vous citer : "Quand il fût rabroué par sa maitresse qui lui lançait un : "Vous n'aurez jamais mon cœur !", il lui avait répondu par un laconique : "Mais je ne visais pas si haut"...
Là est bien le problème, non ?
Récemment sur FB, une femme me demandait comment je faisais pour garder "l'éternelle jeunesse", j'ai invoqué ma Venus à l'ASC Cancer mais surtout la réalité : ça fait 57 ans que je suis jeune et vieille à la fois, aucune raison que ça change. J'ai une côte d'enfer avec les trentenaires mais je suis resté gérontophile, c'est un problème typiquement "cougar" :-)... Quand je pense que par le passé la femme ayant dépassé la quarantaine était mise "au rancard" de la séduction, j'ai vu tout à l'inverse "mon pannel" s'élargir entre les jeunes et les vieux avec l'âge ;-) Mais une incapacité toujours plus notoire à conquérir mon coeur...
Et l'homme lettré de vous citer : "Quand il fût rabroué par sa maitresse qui lui lançait un : "Vous n'aurez jamais mon cœur !", il lui avait répondu par un laconique : "Mais je ne visais pas si haut"...
Là est bien le problème, non ?
Il faut donc croire que l'art (d'aimer, selon Ovide) étant plus difficile que la critique, le français s'est, par paresse ou veulerie, spécialisé en cette dernière. Alors ? C'est alors, je crois, que malgré la légende, "Impossible" est devenu français.
© Laurence Larzul - le 18 août 2019
A PROPOS DES MÉFAITS DU PORNO
(* ) Je fais noter par cet astérisque qu'un chanteur de rap inconnu de ma personne a droit à une page wikipedia tandis que l'on a effacé la mienne, auteur et astrologue réputée depuis 30 ans. On voit, ici encore, le "fossé culturel" qui s'instaure sous le règne de la technodictature dont le rap n'est au fond qu'un fâcheux symptome.
VOICI LES DEUX VERSIONS DE LA CHANSON DE SARDOU