jeudi 27 mars 2014

MA VIE DE VENUS : un karma planétaire...



MA VIE DE VENUS : un karma planétaire...

Aujourd'hui a eu lieu un événement astronomique ne se reproduisant que tous les 113,5 ans et n'ayant pas eu lieu durant tout le XXème siècle. Nous allons l'éclairer à la lueur initiatique de la Lune Noire comme "Destins de Venus" selon le titre de l'ouvrage d'un confrère que je n'ai pas lu, mais dont le titre ici, prendra tout son sens...



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Une fois n'est pas coutume, après m'être effacée dans mes jeunes années derrière la rédaction de manuels pratiques d'astrologie, alors que je viens de fêter le retour de Chiron que je relie à l'idée de Jubilé, c'est à dire de "disparition des dettes karmiques", je me mettrai au centre de cet article pour illustrer le jeu tant de l'astrologie karmique, de la Lune Noire que de l'actuel "transit de Venus" sur le Soleil, cloturant un cycle ouvert en 2004. Tous ces événéments me paraissent apporter une véritable "conclusion" sur le chemin de l'élucidation d'une énigme, celle de la Lune Noire comme source de "perversion", mais aussi d'initiation dès lors que l'on fait preuve de la lucidité nécessaire, mais aussi de ce qui avait été cause de karma planétaire.

On se rappellera en effet qu'un tel "événement" planétaire, le passage de Venus devant le Soleil, n'a lieu que tous les 113,5 ans et que le dernier a donc eu lieu en décembre 1882 et le précédant entre 1761 et 1769. Le cycle ouvert en 2004 est de 8 ans et trouve son achèvement le 6 juin 2012. Durant tout le XXème siècle, il ne s'est tout simplement pas produit un tel événement.

Bien entendu que "la cause des femmes" est en jeu, mais derrière cette cause, il faut rappeler que c'est la cause de l'amour qui doit être défendue. car peut-on vraiment évoquer une relation d'amour tandis que le féminin est ainsi et universellement sur cette terre traité par le mépris voire franchement maltraité et violenté ? Que l'amour partout s'avère plus vénal que désintéressé, ne s'agissant que d'utiliser l'autre à des fins de satisfactions personnelles, qu'elles soient égotiques ou sensuelles ?

En effet, le terme même de "vénale" dont la racine vient de Venus suffit à évoquer la chute d'une Venus originairement céleste, fille d'Uranus, en sa version vulgaire, maîtresse de toutes les corruptions et de toutes les prostitutions. J'éclairerai donc encore le sujet à l'aide de mon propre thème où l'on trouve précisément pour dominantes Uranus régent karmique du NS angulaire en IV (origine d'Uranus !) et une Venus à l'ascendant. La "Venus Ouranos" signe bien sa présence. Mais on en saura plus en évoquant la conjonction de cette même Venus à Vesta. Certains y voient le signe des anciennes prostituées sacrées... Je tiens donc ici à rappeler que prostitution et sacré sont deux termes absolument antinomiques. Il sera dès lors plus juste, si ces faits sont averés historiquement, d'évoquer la "profanation" des prêtresses d'un culte féminin.On peut en effet imaginer qu'à la fin des cultes aux déesses mères, leurs dernières prêtresses pour survivre durent s'adonner à la prostitution puisque le patriarcat sonna le glas de la femme libre, incarnation du pouvoir féminin divin, et maîtresse d'elle-même pour la soumettre aux ordres d'un mari qu'elle ne choisissait pas et plus selon l'inclination de son coeur.

Sans mari, la femme était dite "publique" et n'ayant pas le droit de travailler, elle n'avait bien souvent pour ressource que la prostitution. Il faut le rappeler pour mieux comprendre pourquoi une Marie Madeleine était dite "prostituée", ce n'était pas par vice, mais bien plus sans doute par nécessité. Malheureusement, nous voyons ressurgir dans le monde moderne, notamment en Ukraine, la même forme de "nécessité" comme vous le verrez dans la vidéo plus bas promouvant le mouvement Femen...

Il est plus juste de voir en Vesta la "gardienne du feu" qui fut le feu du foyer familial, certes, mais est aussi et surtout le "feu sacré", celui de la kundalini dont elle garde en elle l'essence de nature cosmique. Selon Jean Billon et l'interprétation qu'il fait de cette conjonction Venus-Vesta dans son ouvrage très inspiré "L'Univers des Astéroïdes" il est question de "purger" ici un karma venusien, voire de le "brûler". Ceci prendra d'autant plus sens en ce qui me concerne si l'on se rappelle que cette conjonction Venus-Vesta est en outre à la pointe d'un grand "doigt du Monde" formé du sesqui-carré provenant de Saturne au NS et de Neptune au carré des noeuds lunaires rétrograde et en maison V. Lorsqu'on sait que la planète au carré des noeuds lunaires constitue de "défi karmique de transmutation" on voit encore posée la question d'une "transmutation" de l'amour par sa position en maison V, maison de l'amour.

Concernant les figures en Y, c'est chez Rudhyar qu'on les voit analysées au plus juste dans son ouvrage sur les aspects astrologiques. Il y évoque le doigt de dieu, formé d'un sextile et de deux quinconces, mais aussi le fameux "doigt du monde" impliquant un carré et deux sesqui-carré. Selon lui, il augure d'une grande difficulté qui devra être surmontée... Je dirai, forte de mon expérience, qu'elle annonce "en soi" la promesse d'une épreuve permettant de revenir à son état divin si l'on veut bien s'en rendre maître. Ainsi, le doigt du monde est en résonance avec l'idée du "défi karmique de transmutation" de la planète en carré aux noeuds, tel que je l'enseigne. Le pronostic en ce qui me concerne est donc d'autant plus clair puisque cette planète "défi karmique" s'inscrit de plus dans un grand doigt du monde incrusté dans l'axe des noeuds lunaires. Rudhyar, dans sa sagacité et bon connaisseur de Jung associe le doigt du monde à l'éveil de la kundalini. Je ne peux que confirmer cette intuition. Et déplorer que ces choses restent très ignorées en France.

Que l'on ne s'étonne pas, dès lors, que dès mes 25 ans j'avais pris assez de notes sur mes états d'âme pour avoir matière à la rédaction d'un ouvrage intitulé "Comprendre la Lune Noire"... On pourra dire que déjà j'avais sondé l'interrogation existentielle qu'elle posait à la jeune femme que j'étais alors. Ce fut mon premier ouvrage, fini avant celui que je cloturais ensuite sur les noeuds lunaires, posant les bases de l'Astrologie Karmique que je développerai plus avant en 1998 avec la parution de l'ABC de l'Astrologie Karmique. Lequel fut complété ensuite par "La Prévision des Echéances Karmiques" paru pour la première fois en 1999. Dans le mesure où ces 4 ouvrages forment un tout cohérent donnant l'enseignement d'une astrologie du XXIème siècle, il est conseillé de les posséder tous pour développer et suivre la vision cohérente que j'y expose.

Toutefois, ce n'est que par ce présent article que j'entends démontrer le fruit d'une telle "cohérence" concernant la voie du "connais-toi toi-même". En effet, la vision cohérente que j'expose ici des choses n'est permise que grâce au chemin fait dans cette lente élucidation fondée sur "la mise à l'épreuve"... Car je ne dirai jamais assez que c'est "dans la vie" que se résout notre karma et nulle part ailleurs. Cette résolution dépend de notre courage et de l'attention approfondie que nous portons à notre existence pour en extraire plus de conscience. Ce que l'on appelle "initiation" n'est en effet que l'accès progressif à des niveaux de conscience de plus en plus élargis de soi jusqu'à la conscience divine et l'émergence du Soi. Ici, donc, j'aborde l'aspect initiatique de l'astrologie karmique que je préfère d'ailleurs appeler "astrologie gnostique" en ce qu'elle nous reconduit à la véritable "connaissance". Le mot "co-naissance" ne signifie en vérité aucunement l'accumulation stupide de données étrangères, mais bel et bien : une naissance à soi et avec soi.

Sans doute est-ce parce que j'avais moi-même dans une vie passée donné une signification erronée à ce terme de "connaissance" comme "savant" avec mon Saturne au NS en maison IX que je me trouve nantie des 4 signes mutables interceptés, qui est le fait : d'un karma d'ignorance ! Je le précise car je sais malgré tout en savoir plus que beaucoup, mais le chemin est long et l'humilité : indispensable ... C'est elle et elle seule qui permet la nécessaire "remise en question" lorsqu'il s'agit d'abandonner une illusion devenue "frein" et non plus "formatrice" en ce qu'elle forge le caractère.

J'en profite ici pour dire que si le temps n'existe pas au plan divin, dans notre dimension incarnée, en revanche, il nous faudra du temps pour comprendre et faire émerger cette divinité vraiment "libérée". On en voit partout tenir pour acquis que "nous sommes tous dieux", répétant en cela la parole des sages, mais je rappelle ici que ceci ne peut se faire qu'en raison du fait qu'un seul a bel et bien remonté la source, cela au terme d'un difficile  travail d'initiation qui prend du temps et suppose des épreuves à surmonter, reprenant le chemin du Christ pour parvenir à cela. C'est cette vérité qu'évoque la phrase de la Bible : "un seul juste et tout est sauvé"...

Je rappelle d'ailleurs que si j'enseigne l'astrologie ce n'est pas aux fins de dire à autrui ce qu'il doit trouver par lui-même, mais de lui donner les outils pour parvenir à cette élucidation personnelle. Voilà pourquoi j'ai toujours privilégié l'enseignement sur la consultation. La consultation peut établir un "diagnostic" mais ceci restera lettre morte tant que cela ne sera pas "éprouvé" par l'individu lui-même car c'est dans cette "mise à l'épreuve" que réside l'initiation a proprement parler.

Comme j'ai déjà beaucoup écrit sur la Lune Noire, interrogeant notamment sa survenue dans la sphère des symboles astrologiques (voir article sur l'histoire de la Lune Noire sur le site "http://www.astrologie-karmique.com)  qui est somme toute assez récente, bien que Alexandrian, dans son "Histoire de la Philosophie Occulte" évoque une Lilith dont il aurait été question en astrologie dès le XVIIème siècle. Dans les pas de Georges Ruchet, je préférai lui laisser une dimension métaphysique, abstraite et initiatique, loin de la démone Lilith mariée à un Samaël... Cette vision des choses ne faisant que perpétuer une condamnation historique de la femme rebelle à la tutelle masculine. Cette "condamnation" devenue quasi universelle dans le monde occidental du patriarcat triomphant peut toutefois être rapportée à deux courants très distincts des courants spiritualistes dont nous sommes issus, à savoir, ceux d'une gnose, vénérant une "Sophia" synonyme certes de "sagesse" mais s'apparentant aussi à un Eon, c'est à dire un "Etre-temps", source de cette manifestation. A ce courant, "féministe" héritier d'un temps que l'on peut faire remonter aux déesses mères, mais plus surement à la dévotion d'Isis et donc à des sources Egyptiennes, on peut opposer le courant Kabbaliste.

Citons Alexandrian au chapitre "Sophia et les femmes gnostiques ;  "Une des originalités les plus séduisantes de la Gnose fut l'importance exceptionnelle qu'elle accorda à l'élément féminin en métaphysique et en morale. On a vu que, pour la plupart des gnostiques, le Saint-Esprit s'identifie à une femme immaterielle, soeur et épouse de Christos ; l'âme est comme une jeune fille emprisonnée dans le corps de l'homme (sauf chez les Naassènes où l'âme est androgyne et où seule sa partie virile subsistera après la mort) ; la "Vierge de lumière" joue le rôle de juge suprême de l'au-delà ; les souffrances de Sophia incitent Jesus à la soulager et, à travers elle, à délivrer l'humanité tout entière. Ce féminisme ardent est la différence essentielle de la Gnose avec la Kabbale, foncièrement misogyne comme l'a noté Scholem : "C'est une doctrine masculine, faite par des hommes et pour des hommes. La longue histoire de la mystique juive ne montre aucune trace d'une influence féminine. Il n'y a pas eu de femmes kabbalistes".

La valeur imprégnant de sa féminité la Gnose fut la Sophia, figure abstraite à laquelle on prêta bientôt une personnification romanesque. On savait qu'elle représentait la Sagesse, un Eon impalpable, mais on se passionna tant pour elle qu'on en fit une sorte d'Isis christinanisée. Presque chaque groupe gnostique avait sa version de ses mésaventures et distinguaient entre la Sophia d'en haut, la Mère céleste, et la Sophia d'en bas, qu'on appelait tantôt Sophia Acamoth, tantôt Sophia Prounicos (la Lascive"), parce qu'on assimilait au désir sexuel son désir de la lumière."

Nous rebondissons ici sur la Lune Noire dont le "travail" en l'être s'opère essentiellement via son Eros animant une quête existentielle la dirigeant de façon quasi inéluctable, mais cependant parfois fatale, vers son accomplissement dans la lumière. A cet égard, Eliphas Levi, amplement cité par Alexandrian dans son ouvrage et adepte de la kabbale nous apporte plus d'information quant à sa nature "fatale". Citons le au chapitre "Mystères de la nature, Mystères magiques", dans "Mystère de la perversité" dont la Lune Noire peut indéniablement être l'avatar dans le thème astrologique. "C'est par les victoires du travail qu'on échappe aux fatalités de la douleur. Ce que nous appelons la mort n'est que la parturition éternelle de la nature. Dans cesse elle réabsorbe et reprend dans son sein tout ce qui n'est pas né de l'esprit. La matière inerte par elle-même ne peut exister que par le mouvement perpétuel, et l'esprit naturellement volatil ne peut durer qu'en se fixant. L'émancipation des lois fatales par l'adhésion libre de l'esprit au vrai et au bien, est ce que l'Evangile nomme la naissance spirituelle ; la réabsorption dans le foyer éternel de la nature est la seconde mort.

Les êtres non émancipés sont attirés vers cette seconde mort par une pesanteur fatale, ils s'entraînent les uns les autres, comme le divin Michel-Ange nous le fait si bien voir dans sa grande peinture du jugement dernier, ils sont envahissants et tenaces comme des gens qui se noient , et les esprits libres doivent lutter énergiquement contre eux pour ne pas être retenus par eux dans leur essor et rabaissés fatalement vers l'enfer.

Cette guerre est aussi ancienne que le monde ; les Grecs la figuraient sous les symboles d'Eros et d'Antéros, et les Hébreux par l'antagonisme de Caïn et d'Abel. C'est la guerre des titans et des dieux. Les deux armées sont partout invisibles, mais disciplinées et prêtes toujours à l'attaque ou à la représaille. Les gens naïfs des deux partis, étonnés des résistances subites et unanimes qu'ils rencontrent, croient à de vastes complots savamment organisés, à des sociétés occultes et toutes-puissantes, Eugène Sue invente Rodin ; des gens d'Eglise parlent d'Illuminés et de francs-maçons ; Wronski rêve ses bandes mystiques et il n'y a de vrai et de sérieux au fond de tout cela que la lutte nécessaire de l'ordre et du désordre, des instincts et de la pensée ; le résultat de cette lutte c'est l'équilibre dans le progrès et le diable contribue toujours malgré lui, à la gloire de Saint Michel.

L'amour physique est la plus perverse de toutes les passions fatales. C'est l'anarchiste par excellence ; il ne connait ni lois, ni devoirs, ni vérité, ni justice. Il ferait marcher la jeune fille sur le cadavre de ses parents. C'est une ivresse irrésistible ; c'est une folie furieuse ; c'est le vertige de la fatalité qui cherche de nouvelles victimes ; c'est l'ivresse anthropophage de Saturne qui veut devenir père pour avoir des enfants à dévorer. Vaincre l'amour, c'est triompher de la nature tout entière. Le soumettre à la justice, c'est réhabiliter la vie en la vouant à l'immortalité ; aussi les plus grandes oeuvres de la révélation chrétienne sont-elles la création de la virginité volontaire et la sanctification du mariage.

Ce qui distinguera un Eliphas Levi des gnostiques des premiers temps c'est son imprégnation kabbalistique. Par la gnose de Valentin, un des premiers chrétiens gnostiques, qualifié ensuite d'hérétique nous voyons expliqué pourtant la chute d'Acamoth au terme de déchéances dans la matière signant son involution, prenant ainsi "la voie perverse" de l'anéantissement de l'être dans "la nature" au lieu de son retour vers la source divine. Notons à cet égard que l'on pourra aussi s'interroger sur le "surgissement" de la figure d'un 'Eros devenue populaire au 5ème siècle avant JC, contemporain de Platon et de Socrate...

Comme la gnose fait un équivalent entre le féminin et l'Esprit Saint, il est peut être significatif de noter que j'écris  cet article en ce jour de Pentecôte 2012 nous parlant de "la descente de l'Esprit Saint", précisément... Car la Lune Noire, peut être vue comme stigmate d'un féminin ayant pris la voie perverse dans des incarnations passées où elle fut ignorante. Elle peut donc être mise en relation avec cette pauvre Acamoth à laquelle il est devenu de plus en plus difficile de remonter vers la lumière, bien que sa soif d'absolu soit restée intacte. Mais cette soif d'absolu fut trop souvent vécue sous le mode de la révolte, l'ayant fait rejoindre trop souvent les esprits de rebellion sur la voie des ténèbres. Elle signe donc bien "la chute" de l'être dans le non-être. Là encore, nous voyons en un Eliphas Levi du XIXème siècle l'avatar du chrétien imprégné de kabbale et ne voyant plus le mal en tout cela. 

Stanislas de la Gaïta fait remonter à Zoroastre ce dualisme évinçant le féminin de la sainte trinité au prétexte que le divin ne saurait contenir en lui rien qui soit d'ordre "passif" puisque cette passivité est associée au féminin. De là un "dualisme" opposant Caïn à Abel, Ahura Mazda à Ahriman et l'idée d'un dieu bon et d'un dieu mauvais, ou "dieu jaloux" des bouddhistes... Rappelons que cette dualité est exprimée dès l'Egypte entre la figure d'Osiris et de Seth...

Pourtant ? L'Esprit Saint peut-il admettre cette affirmation trouvée chez Eliphas Levi : "Vaincre l'amour, c'est triompher de la nature tout entière" ? Est-ce là l'enseignement du Christ ? Nous a-t-il commandé de "triompher de la nature tout entière" ? N'a-t-il pas plutôt demandé aux hommes de l'aimer et de la respecter ? Comme c'était le cas au temps où l'on révérait le féminin sous la forme des Déesses mères et où l'on célébrait la nature personnifiée dans le couple formé par Isis et Osiris rythmant les crues et décrues du Nil fécondant ? Que pensent les aborigènes d'Australie et les Indiens d'Amérique de cette idée de "vaincre la nature" ? On est en passe d'y parvenir en finissant de détruire le poumon de la planète en Amazonie... La Déesse, non contente de n'être plus respectée, fini martyrisée et exploitée ? L'homme est-il encore digne d'y séjourner ?

Certes, il existe des passions fatales et destructrices qui en viennent à nous retourner contre cette même nature. Mais de là à devenir contre-nature ? Est-ce là une voie sainte ?

Eliphas Levi, suivant l'enseignement des pères de l'Eglise considère que la femme trouve sa sanctification dans la maternité et l'amour dévoué à son mari, condamne l'amour romantique et voit dans l'attrait de la chair la source de toutes les pertes. Nous ne sommes pas loin de voir en quoi, il fait partie de ceux qui voient dès lors en toute femme attractive une "femme fatale" qui conduirait l'homme à sa perte et préfère dès lors la considérer comme agent du démon. Le "Diable amoureux" de Jacques Cazotte est la traduction romancée de cette vision perverse née du patriarcat et de son besoin d'ordre et de soumission.

La Lune dès lors est bel et bien devenue noire, entâchant émotions et sentiments de toute forme de déviances coupables et de refoulements. Et pourtant, on nous a transmis les thèses de Platon sur les âmes soeurs, mais ce dernier aussi, dès son époque, considérait la réincarnation en femme comme l'égal d'une réincarnation en animal. Face à cette misogynie historique nourrissant une vision infériorisante du féminin, on peut comprendre comment peu à peu, en tant qu'expression du féminin, la Lune est devenue noire... Comme une flaque d'eau portant encore les sentiments et ressentiments nauséabonds qui l'ont pollué.

Mais c'est ici qu'il faut lire monsieur Alexandrian s'étant fortement intéressé à "la magie sexuelle". Il la fait remonter au milieu du XIXème siècle âge où l'occidental reçu selon lui l'apport du yoga tantrique et du taoïsme. L'initiateur moderne de la "magie rouge" (nom de la magie sexuelle inspirée du tantrisme) fut le médecin americain Pascal Berverley Randolph (1825-1875), fils naturel d'un viriginien et d'une métisse originaire des caraïbes. En réalité, selon mes sources, la franc maçonnerie a été bien avant initiée à ce type de pratique, via notamment un personnage comme Cagliostro. Puisque l'on peut considérer le roman "Les Liaisons Dangereuses" de Choderlos de Laclos comme témoignant non tant d'un libertinage que de pratique d'envoûtement et de magie sexuelle réellement pratiquées et à l'origine probable de la chute de la monarchie et de l'aristocratie sombrant principalement par excès de débauche et appât du lucre. Dans son ouvrage "La Métaphysique du Sexe" Julius Evola tente de faire un point sur la question. Mais je pense que c'est une femme qui pourrait la clore à notre époque où elle est à présent instruite.

En effet, lorsqu'on s'intéresse à la question, on voit que des hommes versés dans l'ésotérisme se sont en quelque sorte "passé le mot" mais en cela ont joué à "l'apprenti sorcier"... Alexandrian nous dit que Eliphas Levi avait été présenté à Victor Hugo, lui inspirant son ouvrage "la fin de satan" où il évoque une Lilith-Isis, tandis qu'un André Breton, lui aussi lecteur d'Eliphas Levi nous parle d'un "amour fou" s'apparentant de beaucoup à cette "magie sexuelle" puisque l'on retrouve chez Julius Evola la signification du "poison devenant remède" propre à l'initiation tantrique appelée "voie abrupte". Gustav Meyrink, dans son ouvrage "L"Ange à la Porte de l'Occident" préfacé par Julius Evola, nous voyons un homme "victime" de ses actes passés et traversant diverses incarnations pour les réparer.

La Lune Noire incarnée en ma personne dans un cheminement d'élucidation m'a contrainte à remettre entièrement en question le dogme de l'âme soeur. J'avais entendu précédemment dire que Steiner considérait que Héléna Blavatsky s'était aussi trompée en maintenant cette idée platonicienne lequel avait plus sûrement à dessein de légitimer l'amour homosexuel sous sa forme platonique. Si l'on considère que le savoir occulte kabbalistique mais aussi d'autres sources étaient interdites aux femmes, on comprend que la femme ait été de longue date ignorante de telles pratiques, ne le vivant que sous la forme de passion fatale la conduisant à sa perte, sans jamais y trouver d'explication comme la pauvre Madame de Tourvel, des 'Liaisons Dangereuses'. Le dogme la rendant coupable d'une faute originelle n'a fait que renforcer, sur le plan karmique, le sentiment de sa faute et de sa perte. En elle se figure cette Acamoth de la gnose de Valentin.

Or, à lire Julius Evola, les hommes se livrant à ce type de manipulation occulte à base de magie sexuelle devaient prendre soin de laisser la femme ignorante car ceci relève d'une forme de vampirisme dont, sinon, elle aurait cherché à se défendre, voire dont elle aurait elle-même usé pour prendre l'avantage. Partout chez Julius Evola on lit l'expression "utiliser la femme", vue comme un simple instrument de pouvoir, car dans ce type de pratique, bien sûr, il n'est pas question d'aimer ou d'honorer la femme, mais bel et bien de vampiriser son énergie et de l'aliéner. Considérant qu'il s'agit de "capter "le feu sacré de la kundalini, nous ne sommes pas loin de retrouver en cela la source même du mythe de Prométhée ayant volé leu feu aux dieux... Et plus justement, donc, à la Déesse.

Certains ouvrages récents tentent de montrer un Jesus initié au tantrisme et l'ayant pratiqué avec Marie Madeleine. L'idée ne me paraît pas hérétique, même pour ceux voulant faire de Jesus un être au dessus du "péché de chair" car ce type de relation tantrique tient plus à une fusion de l'âme qu'à celle des corps. Il s'agit d'unir l'âme divine de l'homme à celle de la femme. Mais ce qui distinguerait Jesus de tous les sorciers utilisant la femme réside bien dans l'amour  du coeur qu'il éprouve pour les humains en général, et la femme en particulier puisqu'il protège Marie Madeleine dans un monde, il faut le rappeler, tout à fait misogyne.

Il semble donc que la Lune Noire porte le stigmate d'un monde patriarcal où l'amour n'a jamais eu lieu au sens christique du terme dans la mesure où l'homme n'a vu dans le féminin qu'un "objet sexuel" qu'il est question d'utiliser et non un "partenaire divin"... Encore aurait-il fallu que ces hommes ouvrent leur coeur et en cela, suivent l'enseignement du Christ. Dès lors, ils auraient vu dans la femme la manifestation de l'Esprit Saint et non l'avatar démoniaque d'une tentatrice l'entraînant dans le péché de chair.

Ayant repassé le chemin de "l'amour platonique", j'ai pu voir en quoi l'homme pervers ne fait qu'utiliser un "feu" dont il manque en raison de la voie perverse anciennement empruntée ce qui l'a conduit à "la deuxième mort", au lieu d'un amour conscient et partagé. Il ne s'agit plus dès lors que d'une prédation destinée à nourrir une vie inconsciente et ne vivant que d'une vie matérielle dénuée de tout sentiment. Le but de la pratique d'un tel sorcier est bien évidemment l'enrichissement matériel et la puissance de l'argent, car Venus est bel et bien "pourvoyeuse" de richesses, symbolisant à elle seule "l'argent". Selon ma propre expérience et selon ce qu'en relate Julius Evola, l'homme qui s'adonne a ce type de pratique, s'il n'y prend garde, peut se transformer en démon. Ceci permet sans aucun doute de comprendre l'arcane 22 du Tarot, appelé "le fou" tandis que le féminin retrouve sa plénitude dans l'arcane 21. Il m'a fallu admettre dès lors l'évidence d'une emprise pour me libérer de liens qui sans doute, dans le passé, m'avaient longtemps retenue dans un cycle de réincarnations souffrant, mourant chaque fois d'un amour que je tenais pour spirituel. Et telle Isis, je revenais chaque fois le chercher pour le sauver car je croyais que là était ma tâche et ma mission, ignorant le leurre et l'illusion.

Ce n'est qu'en cette vie où toute la connaissance du monde réémerge via internet notamment et où il m'a été possible de recomposer le puzzle, dépassant en cela même les propos d'un Jung nous parlant de Hierogamos et regardant ainsi d'un oeil neuf les erreurs du passé qui ont engendré le monde ignorant où nous sommes où le suicide et le cancer apparaîssent à beaucoup comme plus certain que l'accomplissement spirituel.

Retrouvant ma source divine, guérissant Venus de son karma, issue d'une ignorance dans laquelle elle avait volontairement été laissée, j'ai rejoint Isis pour comprendre que ce plan était celui de la mésalliance d'Isis avec Seth. Il est dit que Lilith aurait été alliée à Samaël, mais il semble que que ce soit l'âme d'Isis qui ait ainsi été aliénée à un plan bien inférieur au sien, celui du monde du désir, de l'astral éloignée du plan divin où accède l'âme libérée. C'est de cette erreur que le Christ est venu libérer la femme pour l'enjoindre à revenir au "vrai" monde, celui où elle retrouve Osiris, son véritable époux et non ce faux dieu de Seth qui peut s'apparenter au "Dieu jaloux" des bouddhistes et au Satan des chrétiens... Partout dans l'histoire du monde, jusque même dans l'histoire de Schéhérazade, on voit la complainte d'un féminin prisonnier d'un monde de méchanceté et d'oppression où l'harmonie et la justice sont constamment bafoués... Partout, on voit, encore à notre époque resurgir ces vieux démons qui obligent à créer un ministère de la femme pour mettre fin à ces abus.

 On ne fait plus de procès en sorcellerie, tandis que les sorciers continuent leur pratique. Il n'est qu'à entrer "magie rouge" ou bien "magie sexuelle" sur le moteur de recherche Google pour en faire le constat. On ne fait plus de procès en sorcellerie et on peine encore à se défendre pour "harcellement" ce qui est rien au regard des pratiques magiques à l'origine bien souvent de l'obsession sexuelles de certains, inconscient d'être à nouveau la proie de nos fameux succubes et incubes du Moyen Age. On ne fait plus de procès en sorcellerie, mais on vend de la pornographie aux pauvres hommes détournés du Christ et incapable dès lors de se défendre. On ne dit plus ces vérités cachées, mais il est certain qu'elles finiront bel et bien par détruire les hommes et le monde si l'on n'y met pas un hola. Steiner et la kabbale elle-même nous enseignent qu'il y a des mondes qui n'ont pas pu survivre par la faute de telles pratiques. Car il n'y a pas de "bonne" magie rouge : toute entrave au libre arbitre d'autrui s'apparente à de la magie noire. Par la faute d'hommes donnant toute licence à leurs démons et se livrant tout entier à la voie destructrice de la perversion. Ces hommes sont souvent riches, mais de longue date leur âme a laissé place aux forces archaïques les ayant dominés, cela s'appelle : avoir vendu son âme. Ce qui explique pourquoi Jesus disait qu'il était plus difficile à un homme riche qu'à un chameau d'entrer au paradis...

Nous sommes encore en 2012 à l'ère "post" DSK... Comme il a été choquant pour moi d'entendre des femmes mêmes traiter de "pute" les victimes de ce dernier : Nafissatou ou bien Tristane Banon. Qui sont ces femmes si peu soeurs de leurs soeurs et prêtes à se rallier à leur bourreau ? Oui, Venus a bien besoin d'être "guérie" et que l'on cesse de considérer pour normal l'abus sexuel des femmes, cette tendance à considérer que là est le sort naturel de la femme : être victime de la concupiscence des hommes qui n'ont aucun respect pour elles. A cet égard, on peut considérer que DSK a bien un karma Venusien puisque cette dernière est Régent Karmique du Noeud Sud... Mais il est aussi édifiant de considérer le thème d'Anne Sainclair avec une Venus Rétrograde en Gémeaux comme elle va se reproduit actuellement ! Je n'ai pas lu son livre, mais je l'ai entendu dire qu'elle ne se marierai jamais à un autre qu'à un juif. Et, de fait, on sait que "la mère juive" témoigne d'une affectivité des plus abusives... Ici, avec une Venus Rétrograde, nous sommes plutôt en droit de considérer qu'elle s'abuse elle-même sur la vraie nature de l'amour.

Je rappelle que l'amour sans respect ne peut en aucun cas s'appeler "amour". On peut appeler cela "attachement", mais c'est ici que la notion de "lien karmique" néfaste est plus approprié. Car si Venus doit retrouver sa dimension de Sophia en reprenant son chemin luciférien de "porteur de lumière" c'est bien en retrouvant le sens de sa propre valeur, laquelle a été amplement dépréciée dans l'histoire. Dès lors, ne nous étonnons pas si ce dévoiement, cette perversion historique finissent par nous entraîner dans un monde où l'on abuse toujours et plus dans l'exploitation de la nature, la débauche et l'injustice.

C'est ici que j'ai déjà rappelé que l'astrologie karmique que j'enseigne relève bien plus de Venus en terme de "rééquilibrage" que de Saturne qui voudrait dire "punition". Le monde s'il ne veut être détruit a bien plus besoin de rééquilibrer féminin et masculin que de "punir" ce qui par nature tend déjà à s'autodétruire, faute d'équilibre et de par sa fâcheuse tendance à suivre la pente fatale d'une nature mauvaise cherchant à dominer l'autre plutôt que lui-même. Rappelons à ce sujet le bon John Dee, déjà à son époque avait fait erreur sur les principes symboliques de l'alchimie et n'y comprenant rien, il crut bon faire de la magie sur la reine, prenant à la lettre les écrits entre ses mains, au lieu d'en saisir l'esprit, et qu'il fut condamné pour cela...

Pour revenir à Anne Sainclair, il serait bon qu'elle retrouve le chemin de la dignité de la femme en redressant cette Venus rétrograde car la voir trouver de la fierté à une attitude inadmissible d'un homme de toute évidence en proie avec ses démons ne témoigne pas d'un véritable amour, ni de son mari, ni des femmes qui sont ses victimes. Dès lors, la femme qui ne témoigne pas de cet "amour chrétien" qui aiderait l'homme à se redresser moralement, devient une Lilith qui l'aide sur le chemin de la perte et de la deuxième mort, par la voie perverse.

Mais certes, Anne Sainclair est juive et non pas chrétienne. Toutefois, l'astrologie karmique, elle, montre une Venus rétrograde et elle vit bien sous le même ciel que tout le monde au sein de notre cosmos et de notre espace-temps ... Aussi, ce nouvel éclairage sur la véritable nature de "l'Esprit Saint" pourrait-il aider les femmes juives à se convertir et à voir le Christ comme un véritable envoyé... Ainsi, me semble-t-il, la planète terre en finirait avec ses guerres de religion et trouverait l'opportunité de survivre à la prédation des hommes devenus de plus en plus dangereux à leur propre survie. En cela, il est bon de revisiter nos religions pré-monothéistes, ces dernières ayant en commun la misogynie, il faut le souligner bien que Jesus comme Mahommet aient témoigné d'une tendresse particulière à l'endroit des femmes.

Quoi qu'il en soit, et pour conclure en ce jour de Pentecôte et de "descente de l'Esprit Saint", j'ai longtemps déploré qu'il se trouve en France des individus pour considérer que le karma n'avait rien d'occidental. C'est une erreur dû à un manque de culture ésotérique et malheureusement il en est trop qui viennent à l'astrologie sans se former à cette culture ésotérique, laquelle pourtant, avait nourri la pensée de nos grands penseurs occidentaux, dont C. G Jung dans l'élaboration de sa vision de la thérapie de l'âme. D'ores et déjà d'ailleurs, les bons thérapeutes savent qu'il s'agit de soigner "le féminin blessé", mais il s'agit ici pour moi de faire comprendre en quoi le blesser conduit l'homme à l'autodestruction.

Je rappelle donc à quel point cette forme d'astrologie renoue au contraire avec nos sources chrétiennes traditionnelles en tant que "gnose". Car ce n'est bien qu'en considérant l'expérience humaine sous cet angle que l'homme peut un jour espérer se libérer du cycle des réincarnations et cesser son chemin d'involution dans la matière. Car il faut bien constater à notre époque qu'il est des forces qui voudraient le maintenir dans l'ignorance et lui barrer à tout jamais le chemin vers son retour à la lumière... C'est le grand danger de notre époque matérialiste si nous n'y prenons garde.

Il est donc urgent de rendre à l'astrologie son sens sacré en tant que science libératrice. Je précise aussi ici qu'il est des personnes pratiquant avec mes ouvrages mais non formées auprès de moi auquel cas je ne peux en aucun cas garantir qu'ils pratiquent correctement mon enseignement. A priori, le seul fait de ne s'être pas manifesté auprès de moi laisse à penser à un manque d'intégrité et d'honnêteté qui ne plaide pas en la faveur d'une attitude "juste" face à un enseignement spirituel... Bien sûr, si elle ne pratique que pour elle-même, ce n'est pas un soucis, ils ont été écrits pour cela : les rendre autonomes sur leur propre chemin.

C'est lorsque l'on prend la responsabilité de guider autrui qu'il faut s'assurer d'en être capable. Il faut certes diffuser la connaissance, mais mise entre de mauvaises mains, elle peut s'avérer plus dommageable qu'autre chose. Ceux qui mésusent de l'astrologie, comme je l'ai déjà souligné dans mon ABC de l'Astrologie Karmique doivent savoir qu'ils se préparent un fâcheux karma, c'est tout ce que je peux répéter ici en guise d'avertissement puisque chacun est libre. Reste à ce qu'il apprenne à bien user de cette liberté...

Ayant triomphé personnellement de l'épreuve d'Eros et d'Anteros, j'ai la joie à 50 ans, de me savoir libérée du cycle de réincarnation et de permettre à ceux qui le peuvent d'en profiter pour opérer leur propre retour à la lumière. Plus que jamais, l'homme a besoin de guide car partout on voit bel et bien "de faux prophètes" et seul le discernement d'un maître peut voir clair en cela.

Et c'est la finalité même d'une Venus redevenue étoile... En Inde, les manifestations de la déesse sont appelées Devi et respectées pour leur pouvoir. Dans la tradition ésotérique occidentale : je suis Reine. Ce qui expliquera probablement à certains mon rejet de toute attitude irrespectueuse qui porte plus de tort encore à eux-mêmes qu'à moi au plan spirituel puisqu'il nous faut vivre dans un monde où ces vérités ont été dangereusement oubliées.

Laurence LARZUL - Le 28 mai 2012

Bibliographie pour aller plus loin sur toutes ces considérations :
 "Histoire de la Philosophie Occulte" - Alexandrian - Ed. Seghers 1983
"La métaphysique du Sexe" - Ed. L'Age de l'Homme - Essai. 1989
"Le diable amoureux" - Cayotte
"L'ange à la Fenêtre de l'Occident" Gustav Meyrink - Ed. La Colombe - 1962
"Essai de Sciences Maudites, au seuil du mystère". Stanislas la Gaïta

Pour des explications astronomiques de peu d'intérêt pour l'initié ayant intériorisé le cosmos, à part peut-etre pour des datations voir : http://rockastres.org/IMG/pdf/Passage_Venus.pdf

Il y est fait référence à l'astéroïde Eros qui mériterait d'être étudié à la lumière de mes indications évolutives et libératrices puisque le karma a pour source des "liens" de l'astral maintenant l'âme prisonnière. Ce sont effectivement nos attachements qui nous conduisent à revenir éternellement. Mais c'est bien en reprenant la voie nous reconduisant à ces attachements que nous pouvons enfin les délier car c'est l'enseignement donné par les gnostiques chrétiens nous disant que nous pouvons lier et délier. Et cela dans l'état incarné et non après la mort, il importe de le préciser : la mort en aucun cas ne met fin aux liens noués ici bas, les meilleurs, comme les pires... Ainsi voit-on ce que les chrétiens appellent "pécheurs" sombrer toujours plus loin dans le bas astral, faute d'avoir appris à maîtriser leurs démons, et ce, de vies en vies, ce dont traite l'ouvrage "L'Ange à la Fenêtre de l'Occident".

Rappelons et soulignons donc que l'amour d'Eros est un chemin de connaissance de soi et de "libération" dans la logique tantrique de la "voie abrupte" mais que l'amour Chrétien seul permet de vivre cette initiation par le ferme ancrage dans le coeur qu'il suppose, puisque le Christ a enseigné la voie de "l'impeccabilité" dont nous parle ailleurs un Castaneda. Faute de cette dernière, il est peu probable de la surmonter et de traverser "le pont des épées"...

Dans cette optique de "redressement" des vérités sur le féminin, il me semble urgent de comprendre la manifestation des femmes Ukrainiennes du mouvement FEMEN qui s'inquiètent de l'Euro 2012 et de la prostitution ravageuse :


Quant à ceux qui ne voient aucun mal au fléau de la prostitution, tandis qu'il reste l'ultime refuge de l'esclavagisme, qu'ils regardent la vidéo ci-dessus pour éveiller leur conscience... Non, la prostitution n'évite pas les crimes sexuels, elle encourage au contraire tous les démons et les vices dont les hommes pourtant devraient se défaire s'ils veulent éviter un funeste destin comme conséquence de la domination impitoyable du masculin sur le féminin en ce monde.
La semaine passée a vu des manifestations pour défendre le métier de la prostitution. Nous rappelerons qu'elles sont nombreuses les transsexuelles qui ont l'apparence de femmes mais n'en sont pas et qui, étant ainsi marginalisées, n'ont plus que la prostitution pour vivre ce statut ambigu. Le goût pour la dépravation sexuelle est en effet davantage le signe d'une Venus vulgaire et terrestre que relevant de la mystique Venusienne faite d'amour et de beauté délicate. Ceci n'est pas nouveau, il y eu par le passé des hommes déjà pour s'émasculer afin de se vouer au culte d'Aphrodite. Mais enfin, donc, rappelons qu'il s'agit d'hommes travestis en femme et non de femmes. Eux, bien sûr, ne voient aucun problème à la prostitution. Ce qui est le signe même de leur nature mâle et non féminine.

En rappelant aux féministes françaises qu'une Olympe de Gouge, lors de la Révolution Française, tout en écrivant le droit des femmes, s'insurgeait aussi contre l'esclavagisme, rappelant ainsi à quel point les deux causes se confondent jusqu'à la plus lointaine antiquité.
De la même façon que l'éclipse de 1999 s'est produite à l'occasion de mon retour des noeuds lunaires sur leur position natale, le prochain transit de Venus du 6 juin se fera alors que l'éclipse du 20 mai s'est produite sur mon Soleil dans les Pléïades, qui plus est Régent Karmique du noeud nord. Le transit de Venus, lui, se fera à la faveur du passage de Jupiter sur mon Soleil. Lorsqu'il m'est arrivé d'évoquer ma divinité, j'ai eu la désagréable surprise d'entendre : mais tu n'es pas riche ! On devra m'expliquer en quoi Venus devrait l'être alors : qu'elle EST la richesse ! (ce que savent fort bien les sorciers faisant mine de l'ignorer) En revanche, l'homme qui parle ainsi est bien pauvre... Pauvre de coeur, s'entend... Ce qui ne peut que semer toujours et davantage la misère sur le monde s'il reste impossible de faire entendre raison aux hommes occidentaux dans leur relation au féminin vers lequel ils doivent s'élever et non rabaisser à longueur de temps par la pratique d'une misogynie culturellement acquise, le plus souvent, et fort peu "naturelle" lorsqu'il s'agit d'amour... Cela, tant qu'ils ne sont pas conscients de faire le jeu de Seht/Satan au lieu de manifester une attitude christique de respect et de protection du féminin dans ce qu'il a de plus pur et délicat. Ce en quoi, ils seraient véritablement digne du statut "d'homme".

En attendant, il fallait qu'Isis démontre par A + B à Seth que son règne inique sur sa personne était bel et bien fini... Car il en était vraiment venu à croire qu'il avait "le pouvoir" tandis qu'il ne faisait qu'utiliser celui du féminin inconscient et délibérément maintenu dans l'ignorance de sa sentimentalité naïve... 

Qu'un état comme l'Ukraine en vienne à songer à vendre ses femmes comme solution contre sa paupérisation témoigne à l'échelle d'un pays à tel point il est urgent de remettre ces choses à l'endroit pour redresser un monde sinon en voie de destruction. Tant il est vrai que mon chemin spirituel m'a conduit à considérer toujours et davantage l'enseignement du Christ comme un simple bon sens participant d'une écologie de l'âme du monde et non d'un quelconque "surnaturel" dont on serait en droit de douter. La culture athéiste et hédonistes que certains essaient de promouvoir aurait un intérêt s'ils étaient aptes, de la même façon, à sonder la profondeur des enseignements spirituels. Ce qui n'est malheureusement pas le cas de tels esprits superficiels réduisant trop systématiquement toute la sagesse du monde à un simple fond de commerce qu'ils ont appris à faire fructifier.

© Laurence LARZUL - 6 juin 2012

Précisions que ce "travail" de libération entrepris depuis 1995, avec un temps fort en 2002, au moment du décès de ma mère a bien sûr un écho mondial dont témoigne Amma à l'ONU. Mais je rappelle ici qu'en matière spirituelle, nulle frontière n'existe, en revanche, il est bon de comprendre la racine de nos croyances pour en comprendre les fondements et ce n'est pas pour rien qu'il y a eu christianisme et domination occidentale dans le monde. Le "karma" n'est pas plus spécifique à l'orient que l'amour ne l'est à l'occident ! 





 

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